Prévenir et promouvoir la santé

Promotion des dépistages

L’objectif du dépistage des cancers est de pouvoir diagnostiquer un cancer à un stade précoce, en l’absence de symptôme (signe clinique), afin de mieux soigner et augmenter les chances de guérison. 
Le dépistage vise à abaisser la mortalité liée au cancer, seul critère permettant de juger de son efficacité. 

Le dépistage organisé repose sur l’invitation d'une partie de la population, à intervalle régulier et selon un critère d’âge, à faire un test de dépistage. Cependant un dépistage personnalisé peut être proposé aux personnes qui présentent des facteurs de risque particulier ou des antécédents personnels et/ou familiaux. En cas de problème de santé ou de symptômes, il est donc important d’en parler à son médecin, peu importe son âge, afin que ce dernier estime l’intérêt réaliser des examens de détection ou de diagnostic.

Cancer du sein

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cancer sein

Cancer du sein

Avec près de 60 000 nouveaux cas par an et plus de 12 000 décès recensés en 2020, le cancer du sein reste au premier rang des décès par cancer chez la femme en France. 

Malheureusement, la participation au dépistage organisé est encore en baisse : pendant la campagne 2019-2020, le taux de participation a encore chuté pour atteindre 45.6% (contre 50.3% en 2017) en France.

Devant ce constat alarmant, le Comité des Alpes-Maritimes mène des actions tout au long de l’année pour informer les femmes sur les modalités du dépistage du cancer du sein en fonction de leur âge et de leur niveau de risque.

Cancer colorectal

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cancer colon

Cancer colorectal

Avec près de 43 000 nouveaux cas par an et plus de 17 000 décès recensés en 2020, Le cancer colorectal est l’un des plus fréquents en France. Il s’agit du deuxième cancer le plus fréquent chez la femme, et le troisième chez l’homme. Le nombre de cancer colorectal a tendance à augmenter après 45 ans.

Un dépistage organisé est proposé aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans. Le test de dépistage est basé sur la découverte de traces de sang dans les selles qui ne sont pas visibles à l’œil nu. Il permet de détecter un cancer à un stade précoce et d’augmenter les chances de guérison. Grâce à ce dépistage, on peut aussi repérer un polype avant qu’il n’évolue en cancer.

Malgré cet intérêt important de réaliser ce test, seulement 35% de la population concernée a participé au dépistage organisé en 2021.

Face à ce constat alarmant, le Comité des Alpes-Maritimes mène des actions de sensibilisation notamment grâce au Colon Tour (côlon géant et casques de réalité virtuelle permettant de comprendre les enjeux du dépistage en fonction de son âge et de son niveau de risque).

Cancer du col de l'utérus

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uterus

Cancer du col de l'utérus

Avec près de 3 000 nouveaux cas par an et plus de 1 000 décès recensés en 2020, le cancer du col de l'utérus est l’un des plus fréquents en France. Il constitue le deuxième cancer le plus courant chez la femme et le troisième chez l’homme, avec une tendance à augmenter après 45 ans.

Un dépistage organisé est proposé aux femmes âgées de 25 à 65 ans. Ce dépistage repose sur un examen cytologique, également appelé frottis cervico-utérin, qui permet de détecter les cellules précancéreuses ou cancéreuses du col de l'utérus. Grâce à ce dépistage, il est possible de traiter les lésions précancéreuses avant qu'elles n'évoluent en cancer, ce qui augmente considérablement les chances de guérison.

Malgré l'importance cruciale de ce dépistage, le taux de participation au dépistage organisé reste encore trop faible, avec seulement 35% de la population cible ayant participé en 2021.

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