Les Innovations Thérapeutiques

Utilisation de PCR DIGITALE pour quantifer les biomarqueurs tumoraux circulant dans le neuroblastome à haut risque. Le PCR va être utilisé dans le service Cytogénétique et le service d’Hématologue et d’Oncologie Pédiatrique du CHU Clermont-Ferrand : 30 000 euros 

Notre comité a contribué financièrement à l'Innovation thérapeutique 2022 sur l'utilisation de la PCR digitale pour quantier les biomarqueurs tumoraux circulant dans le neuroblastome à haut risque, car cette technique d'analyse des biomarqueurs des cellules neuroblastiques a un impact clinique direct et immédiat. Elle permet une meilleure stratification des enfants atteints de neuroblastome à haut risque, permettant ainsi un traitement adapté pour améliorer la survie et réduire la toxicité.

De plus, ces biomarqueurs sont également utilisés pour la surveillance de la maladie résiduelle tumorale dans la moelle et le sang pour prédire la progression et la rechute. La mise au point d'un test sanguin pourra ouvrir une perspective d'une surveillance moléculaire simple et ecace pour une meilleure prise en charge des patients. Budget : Les réactifs et consommables sont nécéssaires pour réaliser d’extractions d’ARN ( 10 000 euros), achats des sondes uorescentes pour la PCR digitale ( 4000 euros ) et les réactifs et consommables pour la PCR digitale ( puces, PCR master mix) - 16 000 euros.

GÉNÉRATEUR DE GALLIUM pour le Centre Jean Perrin : 30 000 €

Le générateur de 68Ge/68Ga est un système permettant la production de 68GaCl3, utilisé en imagerie TEP pour marquer des ligands ayant une anité pour des récepteurs cellulaires, tels que les tumeurs neuroendocrines et le cancer de prostate. La Radiopharmacie du Centre Jean Perrin réalise la synthèse des traceurs marqués au 68Ga, permettant une approche théranostique associant imagerie et thérapie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques dans de nouvelles indications. La mise à disposition de ces thérapies innovantes est rendue possible grâce à l'acquisition de générateurs de 68Ge/68Ga et au développement des synthèses au sein du service. L'objectif étant de rendre disponible en France toutes ces nouvelles molécules d'imagerie et les traitements associés, aussi bien en routine qu'en recherche.