Un autre constat préoccupant s’ajoute à cette réalité : le taux de participation au dépistage atteint les 42,7 % en Savoie.
Mais pourquoi observe-t-on une faible participation ?
Plusieurs freins peuvent expliquer la faible participation au dépistage du cancer colorectal :
• un déficit d’information,
• la méconnaissance de l’importance de se faire dépister,
• des représentations erronées des techniques de dépistage,
• la peur injustifiée et la gêne de la coloscopie.
Pourtant, un dépistage réalisé à temps peut sauver des vies. 95 % des cancers colorectaux surviennent après 50 ans.
Détectés suffisamment tôt, ils peuvent être guéris dans 9 cas sur 10.
Le dépistage est pourtant simple, il suffit de commander un kit gratuitement :
Il consiste en un auto-test immunologique qui peut être réalisé en 2 minutes. Envoyés par la poste, les résultats vous sont adressés par courrier. Ce test est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
En revanche :
- en cas de sang dans les selles, de perte de poids inexpliquée ou de troubles du transit, une consultation chez un spécialiste s’impose ;
- si vous avez des antécédents personnels ou familiaux, signalez-les et parlez-en à votre médecin ;
- si vous avez plus de 74 ans, vous pouvez demander à votre médecin de bénéficier d'un suivi personnalisé.
Associé à une prévention efficace, le dépistage augmente les chances de guérison.
En effet, le mode de vie a une influence importante sur le risque de développer un cancer colorectal : éviter le tabagisme, réduire sa consommation d’alcool, adopter une alimentation équilibrée* (plus de fibres et moins de viande) et pratiquer une activité physique régulière.
Le dépistage c'est en mars, mais aussi toute l'année !
Aidez-nous à prendre soin des autres : parlez-en à vos proches qui ont entre 50 et 74 ans.
*N'hésitez pas à tester vos connaissances sur l'alimentation et à challenger votre hygiène de vie, en répondant à notre quiz nutrition : colontour.preventioncancers.fr/quizz-nutrition