- Le cancer colorectal figure parmi les plus répandus en France et touche autant les hommes que les femmes.
- En 2023 :
- 47 582 nouveaux cas estimés (26 212 hommes, 21 370 femmes) ;
- âge médian au diagnostic : 71 ans chez l'homme, 72 ans chez la femme ;
- le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent chez l'homme (après la prostate et le poumon); chez la femme, ce cancer est le deuxième plus fréquent après le cancer du sein ;
- ce cancer constitue la seconde cause de mortalité par cancer, tous sexes confondus, en France : 17 110 décès par cancer colorectal en 2018 (9 200 hommes, 7 900 femmes) ;
- âge médian au moment du décès : 77 ans chez l'homme et 81 ans chez la femme (chiffres 2015) ;
- diminution du taux de mortalité : -1.8 % par an en moyenne chez l'homme et -1.6 % par an en moyenne chez la femme entre 2010 et 2018 ;
- survie nette standardisée sur l'âge à 5 ans : 63 % (62 % chez l'homme, 65 % chez la femme) en 2023. Elle dépend en grande partie du stade auquel le diagnostic est réalisé : la survie à 5 ans est moins bonne à un stade avancé (13 % si détecté au stade métastatique) comparée à un diagnostic précoce (90 % si détecté au stade I) ;
- environ 112 000 personnes sont hospitalisées par an pour subir un traitement du cancer colorectal dans notre pays, c’est la première cause d’hospitalisation pour cancer.
- Le nombre de cas de cancer colorectal par an reste stable depuis plusieurs années, mais on observe une baisse progressive de la mortalité, notamment grâce aux progrès des traitements et au développement des campagnes de dépistage (dépisté à temps, il peut être guéri dans 9 cas sur 10). Néanmoins il constitue l’un des cancers évitables pour lequel le dépistage pourrait permettre de faire disparaitre ce cancer car on peut dépister les lésions avant leur cancérisation. C’est là l’un des grands enjeux du dépistage dès 50 ans.
- En fonction des principaux facteurs de risque, les 3 niveaux de risque de développer un cancer colorectal sont :
- risque moyen (80 % des cas) : âge > 50 ans et asymptomatique (population concernée par le programme de dépistage organisé) ;
- risque élevé (15 à 20 % des cas) : antécédent personnel ou familial d’adénome ou de cancer colorectal, maladie inflammatoire chronique intestinale ;
- risque très élevé (1 à 5 % des cas) : prédisposition héréditaire au cancer colorectal.
Prévenir et promouvoir la santé
Dépistage organisé du cancer colorectal
Le cancer colorectal figure parmi les plus répandus en France et touche autant les hommes que les femmes.
Ce cancer est une maladie des cellules qui tapissent l'intérieur du côlon ou du rectum. Il se développe à partir d'une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, à la suite d'une mutation. Il met du temps à se développer et peut être efficacement pris en charge grâce à un dépistage précoce.
Chiffres clés
Chiffres clés