Vaccination anti HPV

Le HPV est le « virus du papilloma humain ».

Le Human Papillomavirus (HPV) est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues, chez les femmes mais aussi les hommes : environ 80 à 90% de la population sexuellement active sera en contact avec ce virus au cours de sa vie sexuelle.

Le HPV se transmet par le contact de peau à peau ou par les sécrétions qui contiennent les virus.

Le HPV peut se transmettre par :

• contact sexuel avec une muqueuse infectée (génital, anal et oral) : les préservatifs n’empêchent pas la transmission.
• par contact cutané de peau à peau ou (frottements, caresses, préliminaires, etc.) ;
• le baiser ;
• via des surfaces ou matériaux infectées car le virus résiste à l’air : ils peuvent donc se transmettre en cas d’échange de linge de corps, d’utilisation des mêmes serviettes, de même brosses à dent, etc. ;
• pendant l’accouchement de la mère à l’enfant.

Le HPV est un virus très répandu : 80-90 % des personnes sont infectées au cours de leur vie (hommes et femmes)

Mode de transmission très variable : échange de linge, objets peau à peau, par le baiser, échange de brosse à dent…

Une infection le plus souvent asymptomatique : pas de symptômes d’alerte

Le vaccin est un moyen de protection : vacciner son enfant, le protège de 70% de l’ensemble virus HPV, principalement les formes oncogènes.

Il représente donc une arme pour éviter une grande partie de certains cancers et sauver des vies.

La vaccination est d’autant plus efficace si elle est pratiquée à partir de 11 ans.

Plus la vaccination à tôt, meilleure est la réponse immunitaire.

Il est important de se faire vacciner avant les premiers rapports sexuels.

Dans les pays où la vaccination est bien organisée (Suède, Australie, Royaume-Uni), la vaccination a permis une réduction de plus de 77 % des génotypes responsables de 75 % des cancers du col de l’utérus.

Dans ce pays, le succès de la campagne de vaccination, associé au dépistage, ouvre la perspective d’une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années.

Les surveillances mises en place au niveau international et les résultats d’études spécifiques ont confirmé leur excellent profil de sécurité.

• Absence de lien causal entre maladie auto-immune et sclérose en plaque
• En France : études INSERM et surveillance ANSM
• Les effets secondaires sont des effets banaux tels que ?

La vaccination anti HPV s’adresse :

• Aux garçons et aux filles – vous courrez tous des risques de contracter le HPV vu qu’il est sexuellement transmissible !
• Aux jeunes de 11 à 14 ans (2 injections) avec un rattrapage possible de 15 à 19 ans (3 injections)
• Aux jeunes n’ayant pas eu de rapports sexuels

Les professionnels et lieux de vaccination sont les suivants : médecin ; sage-femme ; infirmier ; pharmacien ; centre de vaccination ; centre de planification familiale. Au collège : pour les élèves en classe de 5e, au sein de leur établissement scolaire depuis la rentrée 2023.

Ce vaccin est emboursé par la sécurité sociale à hauteur de 65 %.