EN NOVEMBRE, LUTTONS CONTRE LES CANCERS MASCULINS

En novembre, le mois est destiné la prévention des cancers masculin. Ce sont des cancers dont on parle peu, pour une raison simple : les hommes sont très discrets, échangent peu entre eux sur ces cancers qui concernent leur intimité, leur sexualité. 

 

Par ailleurs, il n’existe pas encore de dépistages organisés des cancers masculins : testicules et prostate.


Il est important d'en parler avec son médecin et de libérer la parole :


•    Cancer des testicules : il s’agit de la première tumeur chez les 18-35 ans et est généralement diagnostiquée chez les hommes de 15 à 49 ans. C’est un cancer rare et généralement de bon pronostic. Chaque année en France, 2300 personnes sont touchées. Il n’existe pas de dépistage organisé. En revanche, il est important de réaliser un examen clinique chez son médecin au moins une fois par an.Cet examen clinique peut être accompagné d’une autopalpation des testicules une fois par mois. 


•    Cancer de la prostate : il s’agit du cancer le plus fréquent chez l’homme puisqu’il représente 25% des cancers des cancers masculins. Il touche généralement les hommes âgés de 65 ans et plus. Pour prévenir le cancer de la prostate, un toucher rectal une fois par an à partir de 50 ans. C’est un examen inconfortable mais indolore.


A chaque âge de la vie, sa prévention :
Pour les jeunes garçons de 11 à 19 ans : vaccination recommandée contre le papillomavirus humain.


Dès la puberté : réalisation de l’auto-examen des testicules. La procédure est simple et indolore. Après une douche chaude, face à un miroir, il faut observer si la taille ou la forme des testicules a évolué. Il faut ensuite faire rouler le testicule d’avant en arrière entre le pouce et les doigts pour sentir un éventuel durcissement ou des nodules. En cas de doute, il faut se rendre chez son médecin.


À partir de 50 ans : participation au dépistage organisé du cancer colorectal, pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Détecté à un stade précoce, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10 (INCa).


Plus globalement, tout au long de sa vie il faut mettre en œuvre une autosurveillance pour déceler d’éventuels signaux d’alerte, et consulter son médecin traitant régulièrement.


Il est temps de parler sans tabou des cancers de la prostate et des testicules.
 

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