Génération vaccinée, génération protégée contre les Papillomavirus humains

Juin vert : le mois de sensibilisation au cancer du col de l'utérus. Seule la vaccination est un moyen efficace pour se prémunir des papillomavirus humains.

 

Juin vert - Le mois de sensibilisation au cancer du col de l'utérus

Les cancers du col de l'utérus touchent près de 3 160 femmes et causent environ 1 100 décès chaque année en France (source : Panorama des cancers 2023). À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme.

Face à ce cancer, il y a deux moyens complémentaires d’agir :

  • la réalisation d’un test de dépistage pour les femmes tous les 3 ans entre 25 et 29 ans, après 2 tests normaux réalisés à un an d’intervalle, puis tous les 5 ans entre 30 et 65 ans ;
  • la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour les garçons et les filles entre 11 et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus.

Les cancers induits par les virus HPV (papillomavirus humains) sont évitables grâce à la vaccination.

Alors que l’OMS préconise une couverture vaccinale à 90 % contre les infections à papillomavirus humains (HPV), elle n’est, en France, que de 41,5 % pour les filles âgées de 16 ans et de 8,5 % pour les garçons, en 2022.
Contrairement à d’autres pays tels que la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale en France reste donc insuffisante. En 20235 l’Australie devrait éliminer les cancers dus aux papillomavirus !
Son efficacité est double puisqu’elle protège efficacement du risque de développer l’un des cancers liés aux souches oncogènes du papillomavirus : cancer du col de l’utérus et les cancers ORL et permet de stopper la circulation de ces virus.
Ainsi, la vaccination n’est pas seulement une protection individuelle, mais également un acte solidaire pour l’ensemble de la population française.
Qu’il s’agisse des jeunes, des adultes, des parents, des professionnels de santé ou des décideurs, chacun a un rôle à jouer dans la prévention et la promotion de la vaccination contre les HPV.

En Seine-Maritime, la convention passée entre les CPAM de la Seine-Maritime et ses partenaires permet la prise en charge de la part complémentaire par la Ligue contre le cancer de Seine-Maritime pour les personnes n’ayant pas de complémentaire santé avec le dispositif : « C’est Zéro frais pour vous ».

Les collégiens seinomarins ont été invités à la rentrée de septembre 2023 à se faire vacciner directement dans leur établissement scolaire (sous autorisation parentale) avec un rappel de vaccin à faire chez le médecin traitant.

De (bons) chiffres en Seine-Maritime :
En 2022, 56% des filles et 13.3 % des garçons étaient vaccinés contre le HPV, continuons ainsi ! 

Pourquoi vacciner son enfant contre les papillomavirus ?

  1. Le HPV est responsable de 6 cancers  

Il existe plus de 200 types de virus HPV, mais seuls une douzaine sont dits « à haut risque » et oncogènes, c’est-à-dire pouvant provoquer des cancers. Cancers du col utérin, du vagin et de la vulve chez la femme, du pénis chez l'homme, cancer de l'anus et de l'oropharynx chez les deux sexes. Chaque année, ce sont 6 400 nouveaux cas détectés chez les femmes et les hommes.  

  1. Ces cancers sont évitables ! 

La bonne nouvelle, c’est que le vaccin HPV permet une protection renforcée contre la majorité des HPV oncogènes et qu’il freine considérablement sa transmission ! C'est donc une arme efficace pour dire “stop” au HPV et ainsi éviter une grande partie de certains cancers. 

  1. La vaccination est efficace 

La vaccination des jeunes âgés de 11 à 19 ans prévient jusqu’à 90 % des infections à HPV. Son efficacité est proche de 100 % lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle. 

  1. Le vaccin concerne tout le monde  

Freiner la circulation virale est l’affaire de tous, et passe aussi par la vaccination des garçons. Pour stopper la contamination et prévenir les risques de cancer, il est essentiel de vacciner nos enfants, filles ET garçons dès 11 ans

  1. Se faire vacciner est simple 

Parlez-en à votre médecin mais pas seulement. Votre sage-femme et votre pharmacien peuvent aussi vous renseigner.  

Choisir de vacciner son enfant dès 11 ans, c’est choisir de le protéger. 

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