Recevez l’actualité de la Ligue.
HPV
6400 cancers liés au HPV, évitables
• Cancers du col 3000 nouveaux cas, 1100 décès par an en augmentation et + de 30 000 conisations /an
• 1500 Cancers ORL en expansion
• 1500 Cancers de l’anus
Le reste : Cancer du vagin, de la vulve et du pénis
Alors que l’OMS préconise une couverture vaccinale à 90 % contre les infections à papillomavirus humains (HPV), elle n’est, en France, que de 41,5 % pour les filles âgées de 16 ans et de 8,5 % pour les garçons, en 2022. Contrairement à d’autres pays tels que la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale en France reste donc insuffisante. La Ligue contre le cancer s’inscrit dans le cadre de son engagement continu pour la prévention et la lutte contre les cancers, à travers trois temps forts de mobilisation dans l’année. Les cancers induits par les virus HPV (papillomavirus humains) sont évitables grâce à la vaccination. Son efficacité est double puisqu’elle protège efficacement du risque de développer l’un des cancers liés aux souches oncogènes du papillomavirus et permet de stopper la circulation de ces virus. Ainsi, la vaccination n’est pas seulement une protection individuelle, mais également un acte solidaire pour l’ensemble de la population française. La Ligue contre le cancer insiste tout particulièrement sur cette notion au travers d’une campagne qui démontre l’efficacité de la vaccination comme moyen de prévention. Qu’il s’agisse des jeunes, des adultes, des parents, des professionnels de santé ou des décideurs, chacun a un rôle à jouer dans la prévention et la promotion de la vaccination contre les HPV.
Près de 80 % des individus sont infectés par un virus HPV (papillomavirus humains) au cours de leur vie. Dans 90 % des cas, cette infection demeure asymptomatique et se résorbe naturellement dans les deux ans suivant la contamination. Les éventuelles anomalies cellulaires qu’elle aurait pu causer disparaissent également. Cependant, dans environ 10 % des cas, l’infection persiste et peut éventuellement conduire, plusieurs années plus tard, à des lésions précancéreuses dans différentes parties du corps. Ces lésions régressent parfois spontanément. Dans certains cas, elles peuvent évoluer et être à l’origine de différents types de cancers. Parmi ceux-ci, on compte les cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx (gorge, amygdales et base de la langue). Parmi les 200 virus HPV existants, plus de 40 sont à risque oncogène. La vaccination HPV offre une protection renforcée contre la majorité des HPV. En combinaison avec le dépistage recommandé du cancer du col de l’utérus chez les femmes âgées de 25 à 65 ans (par test HPV ou frottis), elle constitue ainsi une mesure efficace pour prévenir une grande partie de ces cancers et sauver des vies.
Pourquoi vacciner :
Virus très répandus : 600 millions de personnes infectées dans le monde
• 80-90 % des personnes infectées au cours de leur vie
• 31% des jeunes hommes porteurs
• Petits virus très résistants dans l’environnement
• Transmis principalement par voie sexuelle, avec ou sans pénétration mais aussi dans la vie quotidienne linge, objets peau à peau, par le baiser…
• Une infection le plus souvent inapparente, qui régresse spontanément en un à deux ans spontanément dans la majorité des cas, mais peut donner un portage
• Temps de latence long