Témoignage Joëlle

Joelle

64 ans

Vendôme (41100)

Cancer du sein hormonal

« Je me suis faite soigner, je me suis battue avec le soutien de mes proches et de mes soignants… Et j’ai gagné ! »

La découverte du cancer et la gestion de l’annonce 

Je découvre une boule au mamelon en mai 2018 en prenant ma douche.

Je suis en pleine forme, je mange sainement, jamais fatiguée, je fais 10 heures de sport par semaine, j'ai un travail et mes 3 petits-enfants à chaque vacance. 

S’enchainent les examens, PET scan et biopsie… Le temps d’attente des résultats m’angoisse. Je pense de suite au cancer ; mais pour moi, avoir un cancer est synonyme de mort. Je me renferme sur moi du coup. J’ai honte de la maladie, j’ai peur des autres et je n’ai pas envie de me battre.

Seul mon mari est au courant des examens. Le diagnostic tombe, le protocole de soins m’est annoncé… Et là, tout s’écroule, notamment mes projets de l'été avec mes petits-enfants. 

J’ai plein de questions, je veux tout savoir. Heureusement j’ai la chance d’avoir ma belle-soeur qui travaille en oncologie. Elle tente tant bien que mal de me rassurer. Mon mari, quant à lui, n’a de cesse de me dire « on va te soigner » ; Il sait que j’ai besoin de l’entendre sans cesse. 

Les traitements, ses hauts et ses bas

En juillet 2018, je débute la chimio. La première m’anéantit ; je suis alitée pendant une semaine. Puis arrive le moment de la chute des cheveux, des cils et des sourcils. Je suis un vrai zombi. 

Je supporte mieux les séances suivantes grâce aux médecines parallèles et aux soins de support (notamment des soins esthétiques). Je continue de travailler. 

Vient ensuite l’opération et son choix difficile : partielle (tumorectomie) ou totale (mastectomie) ? Je peux faire la partielle en sachant que, s’il reste des cellules cancéreuses après étude des marges, je devrai être opérée de nouveau afin d'avoir la totale. Ou je peux faire la totale directement. Je choisis finalement la partielle... et les marges étudiées sont saines ! J’ai bien fait !! 

S’enchainent ensuite mes séances de radiothérapie. 

Aujourd’hui je suis sous hormonothérapie. Je me porte bien et je ne regrette pas du tout mon combat. 

Quel(s) message(s) souhaitez-vous passer ?

Qu’il faut se soigner, se battre. Personnellement, c’est mon mari qui a pris tous les rendez-vous. Et j’ai gagné.

Retour vers tous les témoignages