FAQ Covid & cancer
c’est une famille de virus à laquelle appartient le virus responsable de la Covid-19.
il s’agit de la maladie provoquée par le coronavirus actuellement en circulation en France
c’est le nom du coronavirus responsable de la Covid-19
Pour les personnes dans l’incapacité de se déplacer seules, les frais de transport entre leur domicile et le centre de vaccination le plus proche, sont intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie, et ce, jusqu’au 30 septembre 2021. Une prescription médicale indiquant le centre de vaccination doit être établie par un médecin avant le transport. Il pourra s’agir d’une ambulance, d’une VSL (véhicule sanitaire léger) ou d’un taxi.
Les personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque de forme grave de Covid-19, sont prioritaires pour se faire vacciner. Cela concerne ainsi les personnes atteintes de cancers ou d’hémopathies malignes.
Textes :
DGS Urgent du 06/05/21
En principe, toute personne considérée comme prioritaire pour la vaccination doit être en possession d’une ordonnance établie par son médecin traitant (à défaut par son oncologue référent), notamment pour attester que la situation médicale ne comporte pas de contrindication.
Cependant, depuis le 1er mai 2021, les personnes atteintes de cancer de plus de 18 ans, peuvent désormais prendre rendez-vous en centre de vaccination sur simple déclaration de leur pathologie, sans nécessité d’une prescription médicale.
Texte : Communiqué de presse du 30/04/21
Suivant les recommandations de Gustave ROUSSY, centre de lutte contre le cancer, dont se fait l’écho le réseau régional de cancérologie d’île de France (l’Oncorif), il est idéalement souhaitable de se faire vacciner avant de débuter un traitement anticancéreux.
Toutefois, cet établissement, comme plusieurs autres centres de lutte contre le cancer, énoncent des recommandations plus précises suivant que vous soyez en cours de chimiothérapie, d’immunothérapie, de thérapie ciblée, de radiothérapie, d'hormonothérapie, etc.
Pour plus d’informations, nous vous invitions à consulter leurs sites institutionnels : GR & Oncorif.
Les traitements pour un cancer sont personnalisés et seul votre médecin traitant et / ou votre cancérologue est en capacité de répondre à cette question. Il est indispensable de vous y référer au même titre que pour l’obtention d’une ordonnance.
Toutefois, les centres de lutte contre le cancer, dont Gustave Roussy ainsi que le Thésaurus de cancérologie nationale digestive, ont d’ores et déjà identifiés des contres indications.
Ainsi, dans l’état actuel des connaissances, certaines situations imposent selon eux une vigilance plus particulière amenant à éviter de vacciner :
- Une allergie connue sévère,
- Une infection à Covid-19 dans les 3 derniers mois,
- Une autre vaccination dans les 14 derniers jours,
- Une infection en cours ou de la fièvre (T°c > 38°c dans les 48 dernières heures),
- Grossesse ou allaitement en cours.
Pour plus d’informations, notamment sur les limitations liées aux allergies, vous pouvez consulter les sources suivantes : Gustave Roussy & Thésaurus national de cancérologie digestive.
Seul votre médecin traitant et / ou votre cancérologue est en capacité de répondre à cette question en fonction de votre cas individuel. Actuellement, c’est l’information presse du 30 avril 2021, publiée par la Direction Général de la Santé, sur le type de vaccin à administrer en fonction de l’âge et de la situation des personnes éligibles à la vaccination qui fait référence.
Seul votre médecin traitant et / ou votre cancérologue est en capacité de répondre à cette question en fonction de votre cas individuel.
Les autorités sanitaires ont mis en place un site Internet qui liste les centres où il est possible de se faire vacciner. Vous pouvez consulter cette liste par département.
Oui, les gestes barrières et la distanciation physique restent des moyens efficaces pour limiter les contaminations tant que la couverture vaccinale n’est suffisante. Il est à noter qu’en l'état actuel des connaissances, les vaccins disponibles ou en cours de développement réduisent la gravité des symptômes mais pas la contagiosité. Il faut donc continuer à s'isoler en cas de test positif, en cas de contact avec une personne positive ou en cas de symptômes. Il faut aussi continuer à appliquer scrupuleusement les gestes barrières et à porter un masque, même pour les personnes vaccinées.
Comme tous les médicaments, les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables chez certaines personnes.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins anti-Covid-19 sur le territoire français. Les professionnels de santé et les personnes vaccinées peuvent signaler tout effet indésirable à la suite d’une vaccination.
En outre, l’ANSM rapporte au 31 décembre 2020 « qu’aucun effet indésirable grave et/ou inattendu n’a été observé après ces premiers jours de vaccination ».
L’ANSM publiera régulièrement le rapport de pharmacovigilance, les chiffres clés et les résultats.
Pour en savoir plus sur les effets indésirables :
Maintenant que les critères d’obtention de la vaccination seront élargis aux proches d’une personne immunodéprimée, il est hautement recommandé que les proches de personnes atteintes de cancer se fassent vacciner afin de limiter la transmission du virus et d’élargir la couverture vaccinale. Les gestes barrières et la distanciation physique restent tout de même importants pour limiter les contaminations.
Textes :
Information presse du 30/04/21
DGS Urgent du 06/05/21
La vaccination est gratuite et personne ne sera contraint de renoncer à se faire vacciner pour des raisons financières.
Depuis le 30 avril 2021, les proches d’une personne immunodéprimée, à savoir les aidants, les conjoints et les personnes vivant sous le même toit dès 16 ans, font désormais partie des publics prioritaires identifiés pour la vaccination du covid-19. Les gestes barrières et la distanciation physique restent tout de même importants pour limiter les contaminations.
Textes :
Information presse du 30/04/21
DGS Urgent du 06/05/21
Des recommandations s’agissant d’une troisième dose de vaccin contre la covid-19, pour les personnes immunodéprimées, ont été publiées par la Direction Générale De la Santé le 6 mai dernier. Les autorités sanitaires préconisent une 3e injection de vaccin contre la Covid-19 pour les personnes suivantes :
- ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- sous chimiothérapie lymphopéniante ;
- traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts (1) ;
- dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ;
- atteintes de leucémie lymphoïde chronique ou de certains types de lymphomes traités par antiCD20 ;
- au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories précédentes ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif.
La 3ème injection concerne les personnes immunodéprimées dès 12 ans.
Textes :
DGS Urgent du 06/05/21
DGS Urgent du 18/06/21
Lien utile : Site Ameli
S’agissant du délai entre la 1ère et la 2ème dose du vaccin, une modification provisoire a été opérée : la 2ème dose en vaccins Pfizer ou Moderna peut être réalisée, pendant la période estivale, selon un intervalle allant de 21 à 49 jours après la 1ère dose, et non plus non plus selon l’intervalle allant de 39 à 42 jours après la 1ère dose prévu jusque-là.
S’agissant du délai entre 2ème et la 3ème doses du vaccin, le délai préconisé est de 28 jours ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai.
Depuis le 15 juin, la vaccination est possible pour les mineurs de 12 à 17 ans qui y consentent. Ces derniers peuvent recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech, le seul autorisé à ce stade pour les moins de 18 ans.
Notez que s’agissant des enfants atteints de cancer, le professionnel vaccinateur doit s’assurer de l’autorisation donnée par au moins un des titulaires de l’autorisation parentale pour administrer le vaccin. Pour l’ensemble des adolescents, la présence d’un parent pendant la vaccination de l’adolescent est recommandée mais n’est pas obligatoire.
Les personnes immunodéprimées, et donc atteintes de cancer, de 12 à 17 ans inclus reçoivent trois injections.
Par ailleurs, s’agissant des questions portant sur la stratégie de vaccination, les vaccins, leur approvisionnement et leur surveillance, nous vous invitons à consulter la Foire aux questions du Ministère des Solidarités et de la santé
Les symptômes de la Covid-19 ne sont pas spécifiques de la maladie, autrement dit on ne peut pas poser formellement le diagnostic de Covid-19 sur la seule base de symptômes tels que fièvre, fatigue, courbatures, signes respiratoires (toux sèche, essoufflement) ou ORL (nez bouché ou qui coule, sechersse de la gorge). Les symptômes de la Covid-19 sont très similaires à ceux de la grippe saisonnière. La perte de l’odorat et/ou du goût évoquent fortement la Covid-19.
En cas de suspicion d’infection au virus de la Covid-19, votre médecin vous prescrira un examen de dépistage de l’infection.
Si vos symptômes sont peu sévères, que vous n’avez pas de difficultés à respirer, prenez contact avec votre médecin traitant et en attendant de le voir, restez à l’isolement chez vous. Si vous avez des difficultés respiratoires, faites d’emblée le 15, décrivez vos symptômes au régulateur que vous aurez en ligne et dites-lui que vous êtes suivi(e) pour un cancer, en précisant dans quel établissement et par quel oncologue.
Il n’y a pas de réponse univoque à ces questions.
Tout d’abord, il n’existe pas de traitement spécifique de la Covid-19.
La très grande majorité des cas de Covid-19 sont peu graves, le traitement en est purement symptomatique : lutte contre la fièvre et les courbatures, notamment avec du paracétamol (doliprane) aux doses prescrites par votre médecin. Pas d’automédication. Et en ce cas, le traitement du cancer pourra être poursuivi normalement.
Dans les formes graves, se traduisant par des difficultés respiratoires, une hospitalisation est indispensable. Votre oncologue devra être prévenu afin qu’il décide de ce qu il convient de faire quant au traitement cancer.
A priori non, vous n’êtes pas plus à risque d’être contaminé par le virus responsable de la Covid-19, sauf si votre traitement (notamment certaines chimiothérapies) a un fort impact sur vos défenses immunitaires, ce qui se voit sur un bilan sanguin récent, avec une diminution de vos globules blancs. Demandez conseil à votre médecin traitant en cas de doute.
Si vous êtes en cours de traitement pour un cancer, qu’il s’agisse d’une radiothérapie et/ou d’une chimiothérapie, votre organisme pourrait être plus fragile selon le traitement (voir question précédente) que celui d’une personne en parfaite santé. Vous devez donc prendre encore plus de précautions qu’une personne non malade afin de ne pas être infecté par le Sars-CoV-2, en appliquant très strictement les mesures-barrières, en évitant les rassemblements, y compris familiaux.
Non. L’hormonothérapie n’affecte pas les défenses immunitaires. En conséquence, votre risque vis-à-vis de la Covid-19 est le même que celui d’une personne ne recevant pas de traitement.
A l’exception des cas pour lequel le traitement contre le cancer entraîne un affaiblissement des défenses immunitaires, la Covid-19 ne semble pas être un risque majoré : l’évolution de la Covid-19 serait la même que pour une personne non atteinte de cancer.
Dans plus de 90% des cas, les formes de Covid-19 sont pas ou peu symptomatiques, par conséquent, si vous deviez être dans ces 90%, il ne se passerait rien de notable et vos soins pour le cancer continueraient normalement. En revanche, si vous deviez développer une forme sévère de la Covid-19, avec notamment des signes respiratoires importants, le traitement de votre cancer pourrait être suspendu, le temps de passer la phase aiguë de la Covid-19. La décision serait alors prise par votre oncologue, en concertation avec l’équipe soignante en charge de vos soins pour la Covid-19. Dans tous les cas, si vous êtes atteint par la Covid-19, vous devez consulter un médecin sans oublier de l’informer de vos autres problèmes médicaux si ce médecin vous est inconnu.
Oui, les personnes en cours de traitement pour un cancer peuvent être vaccinées contre la grippe saisonnière. Certaines d’entre elles sont mêmes prioritaires pour cette vaccination, ce sont notamment toutes les personnes dont le cancer a pu affecter des fonctions vitales, notamment pulmonaires, hépatiques ou rénales. Les personnes prioritaires ont reçu un courrier accompagné d’un bon de l’Assurance maladie.
Il y en a mais elles sont très peu nombreuses. Il y a des contre-indications liées à un terrain allergique ou liées à une fragilité immunitaire mais ce sont des situations plutôt rares. Et on évite de vacciner un patient ayant de la fièvre, on attendra en ce cas que l’épisode infectieux responsable de cette fièvre soit guéri. En cas de doute, il faut se rapprocher de son médecin traitant.
Non, il est important de vous rendre aux consultations programmées ou de faire faire les examens programmés. Les reporter pourrait vous être préjudiciable en retardant des soins nécessaires. Quant au risque d’attraper la Covid-19 dans un établissement de soins, il est très faible car des mesures sanitaires strictes y sont appliquées en permanence. En revanche, durant votre transport vers cet établissement de soins, appliquez strictement les mesures-barrières : portez un masque, évitez autant que possible les contacts avec les éléments touchés par de nombreuses personnes (poignées de portes, barres de maintien, etc.), lavez-vous fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou de l’eau et du savon (selon l’endroit où vous êtes), évitez les contacts physiques (accolades, poignées de mains, etc.).
C’est possible mais c’est semble-t-il une éventualité très rare, En effet, lors d’un premier épisode, la guérison habituelle est liée à la réponse immunitaire qui continue de protéger pendant un certain temps qu’à ce jour, nous ne pouvons pas encore préciser.
Vous êtes dans une situation commune à chacun, sauf si vous êtes immunodéprimé. Si vous avez plus de 60 ans, êtes fatigué ou affaibli, ayant des facteurs de risque accru de Covid-19 sévère, il convient alors d’éviter de rencontrer les enfants et les jeunes. Si cette rencontre doit néanmoins avoir lieu, il faudra garder une distance de 2 mètres minimum entre vous et les autres personnes, porter un masque et faire porter un masque à tout le monde durant toute la durée de l’entrevue et se laver les mains et faire se laver les mains à tout le monde, au moins avant et après l’entrevue. Il faut aussi limiter le nombre de personnes présentes dans le même espace, aérer cet espace avant et après et si possible, maintenir une aération pendant l’entrevue.
Rien ne l’indique. A priori non car si vous êtes en rémission complète de votre cancer, votre organisme est pour ainsi dire dans le même état que celui d’une personne sans antécédent médical notable, avec notamment un système immunitaire fonctionnant normalement.
La très grande majorité des formes de Covid-19 sont pas ou peu symptomatiques, avec très peu de conséquences sur les défenses immunitaires et un retour rapide à un état de bonne santé. Ces formes bénignes (plus de 90% des cas de Covid-19) n’ont certainement aucune conséquence sur un cancer en rémission.
Dans les formes sévères de Covid-19, on assiste à une réponse immunitaire inadaptée provoquant ce qui s’appelle un orage cytokinique, c’est-à-dire une production très excessive de protéines pro-inflammatoires. En l’état actuel des connaissances, il ne semble pas que ces formes graves, malgré les désordres biologiques importants qu’on observe, puissent favoriser la rechute d’un cancer en rémission. Bien entendu, il convient de maintenir un lien étroit avec votre équipe soignante habituelle.
Plusieurs situations sont possibles : reprendre en présentiel ou en télétravail, bénéficier du chômage partiel ou d’un arrêt de travail dérogatoire.
Une fois vacciné, vous êtes en mesure de reprendre votre activité professionnelle en présentiel à condition de bénéficier de mesures de protection renforcées (cf. article 2 du décret joint). L’employeur, en lien avec la médecine du travail, peut aussi proposer de maintenir le télétravail.
Néanmoins, si vous êtes une personne, salariée ou indépendante, qui ne peut pas télétravailler, ET :
- dite vulnérable à la Covid-19 exerçant un poste susceptible d'exposition à de fortes densités virales,
- ou sévèrement immunodéprimée justifiant une 3ème dose de vaccin contre le Covid-19,
- ou encore que vous êtes personne vulnérable et présentez une contre-indication à la vaccination,
Vous pourrez, à compter du 27 septembre 2021, être placée en activité partielle (si vous êtes salarié) ou percevoir des indemnités journalières dérogatoires (si vous n’êtes pas salarié).
En pratique :
Si vous êtes salarié : pour bénéficier du chômage partiel, indemnisé à hauteur de 70% de son salaire brut (voire 100% s’ils sont au Smic), le salarié doit demander un certificat d'isolement à son médecin traitant, de ville ou du travail, à présenter à son employeur. Si vous avez déjà fait l'objet d'un certificat d'isolement entre mai 2020 et août 2021, un nouveau justificatif est nécessaire.
Si vous n’êtes pas salarié : vous pouvez demander à bénéficier d'un arrêt de travail dérogatoire (sans délai de carence notamment) via le téléservice « declare.ameli.fr » ou, pour les assurés du régime agricole, sur « declare2.msa.fr », sans consultation préalable d'un médecin. Pensez à conserver le certificat médical d'isolement pendant la durée de votre arrêt de travail.
Textes :
Si cela est possible, ils doivent avoir recours au télétravail ou si cela ne l’est pas, ils doivent demander à leur médecin un arrêt de travail.