Un nouvel anticancéreux pour les tumeurs solides

Découverte d'un potentiel nouvel anticancéreux qui pourrait amener la guérison d'un grand nombre de tumeurs solides.

 

La découverte initiale

A la fin des années 1990, l'équipe labellisée par la Ligue de Patrick Mehlen (Inserm 1052, CNRS UMR 5286, Lyon) a découvert un mécanisme jouant un rôle crucial dans le contrôle de la prolifération de nos cellules.

Ce mécanisme induit le suicide des cellules quand celles-ci dysfonctionnent et prolifèrent de façon dangereuse pour l'organisme. Après cette découverte, les chercheurs ont montré que, dans de nombreuses tumeurs, les cellules cancéreuses s'affranchissent de ce mécanisme et parviennent à survivre et se développer.

La conception d'unenouvelle thérapie

Partant de ces observations, les chercheurs ont conçu une stratégie thérapeutique qui vise à rétablir le mécanisme de contrôle de la prolifération au sein des cellules cancéreuses afin que celles-ci soient « poussées à l'autodestruction ». Dans ce but, ils ont conçu un anticorps thérapeutique, dénommé NP137, qui bloque les signaux chimiques émis par la cellule cancéreuse afin de se maintenir en vie et de se multiplier.

Des tests précliniques... à l'essai clinique

L'anticorps NP137 est un candidat médicament qui a déjà fait l'objet de plusieurs essais précliniques. Ces études ont montré que l'activité de NP137 permet de contrôler la maladie cancéreuse dans plusieurs modèles. De tels résultats ont justifié le lancement d'un essai clinique. Démarré à Lyon début 2017, cet essai clinique de phase I vise à évaluer la tolérance, le profil pharmacocinétique mais aussi l'activité antitumorale de NP137 chez l'homme.

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