Vaccin contre les papillomavirus
Depuis 2006, il existe un vaccin pour empêcher la transmission du HPV. Il n'est pas obligatoire mais fortement recommandé : grâce à lui, le virus ne se transmet pas. Faire vacciner ses enfants avant leur premier rapport sexuel est donc vivement conseillé, pour les protéger mais aussi protéger leurs futur(e)s partenaires.
Eradiquons les cancers induits par les HPV
L’infection par les papillomavirus humains (HPV) est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente dans le monde. Il suffit d’un contact (peau et / ou muqueuse), parfois même malgré le port du préservatif.
Les virus HPV sont responsables de 6 cancers différents (col de l’utérus, anus, vulve, vagin, pénis et sphère ORL). Actuellement, plus de 40 000 personnes sont prises en charge pour une affection de longue durée liée au virus. Chaque année, 6 400 nouveaux cas sont détectés en France chez les hommes et les femmes et entraînent 2 900 décès.[1]
Il suffit pourtant d’un vaccin pour vaincre une grande partie de ces cancers !
Depuis 2006, il existe un vaccin pour empêcher la transmission du HPV. Il n'est pas obligatoire mais fortement recommandé : grâce à lui, le virus ne se transmet pas. Faire vacciner ses enfants avant leur premier rapport sexuel est donc vivement conseillé, pour les protéger mais aussi protéger leurs futur(e)s partenaires.
Recommandée pour les filles ET les garçons entre 11 et 14 ans (avec un rattrapage possible jusqu'à 19 ans), la vaccination contre le HPV est remboursée par la Sécurité Sociale à 65% (le reste du prix étant généralement pris en charge par la complémentaire santé). Dans certains centres de santé, comme le Planning Familial, le vaccin peut même être gratuit.
Hélas, il est loin d’être généralisé… En 2020, moins de 33% des jeunes filles de 16 ans ont bénéficié de l’ensemble des injections nécessaires[2]. Quant aux garçons, la proportion de vaccinés est insignifiante.
Parce qu’il suffit d’un vaccin, prenez soin de vos enfants et protégez-les des cancers ! Prenez soin de vous et aidez-nous à prendre soin des autres.
[1] Papillomavirus et cancer, Institut National du Cancer.
[2] Cancer du col de l’utérus : la couverture du dépistage et de la vaccination doivent progresser pour une meilleure prévention, Santé Publique France.
Le papillomavirus (HPV), qu’est-ce que c’est ?
Le papillomavirus est un virus très contagieux. Il en existe plus de 200 types, dont certains provoquent de petites verrues sur le sexe et d’autres peuvent engendrer des lésions pré-cancéreuses et des cancers. Le HPV est très fréquent et facilement transmissible : selon les professionnels de santé, plus de 80 % des Français seront un jour en contact avec ce virus.
Comme pour toutes les infections sexuellement transmissibles, le port d'un préservatif lors des rapports permet de limiter la contagion mais ne protège pas totalement du HPV. En effet, le virus peut se transmettre par simple contact intime.
Le papillomavirus entraîne chaque année en France 2900 cancers du col de l’utérus, 1700 cancers ORL (bouche, gorge…), 1 500 cancers de l’anus, 250 cancers de la vulve, du vagin et du pénis.
Chaque année près de 35 000 femmes sont traitées pour des lésions précancéreuses du col de l’utérus et 50% d’entre elles ont moins de 39 ans. Or les traitements utilisés exposent ensuite au risque d’accouchement prématuré.
Il est, en conséquence, recommandé de faire vacciner ses enfants avant leur premier rapport sexuel et de pratiquer les actes de dépistages appropriés.
La vaccination anti-HPV vue d'ailleurs
Dans de nombreux pays où la couverture vaccinale est supérieure à celle de la France, les données disponibles montrent l’efficacité des vaccins sur la réduction de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, des lésions précancéreuses, des infections HPV mais aussi des verrues génitales.
Une étude suédoise publiée en 2020 a notamment mis en évidence un risque de cancer invasif du col de l’utérus inférieur chez les jeunes femmes ayant reçu a minima une dose de vaccin contre les HPV. En Suède, une réduction de 75 % des lésions précancéreuses a été observée chez les jeunes filles vaccinées avant l’âge de 17 ans en comparaison aux autres jeunes femmes.
Une étude australienne a également montré que le taux de personnes infectées par les HPV a diminué grâce à la vaccination. Il est passé de 22,7 % en 2005-2007 à 1,5 % en 2015 chez les jeunes femmes de 18-24 ans.
Les données disponibles montrent aussi l’innocuité des vaccins.
Une étude australienne menée en 2020 et portant sur 9 millions de doses a confirmé l'innocuité du vaccin.
Alors, prêt(e)s à faire de vos enfants, la première génération sans ces cancers ?
Papillomavirus, l'Escape Game !
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Parlons peu, parlons chiffres