Défi de janvier

Le défi de janvier

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Visuels défi de janvier

Le défi de janvier

Après les fêtes de fin d'année, le mois de janvier et son défi arrivent à point nommé et vous offre la possibilité de poser quelques mots sur votre consommation personnelle.

Pour y participer, la règle est simple : ne pas boire d’alcool du 1er janvier jusqu’à la fin du mois. Cette pause de début d’année permet de questionner sa consommation habituelle d’alcool et également de constater rapidement un bienfait considérable sur son état de santé.

Alors, prêts pour le défi ?

Titre du bloc 205v

Les chiffres clés

Liste des chiffres-clés

49 000 décès

sont imputables à l’alcool chaque année.

60 % des personnes

ayant réalisé le défi de janvier déclarent avoir réduit leur consommation d’alcool.

43 % des personnes

des personnes ayant réalisé le défi de janvier déclarent avoir remarqué une amélioration de leur bien-être mental.

Pourquoi faire le défi de janvier ?

Line Reinhard, responsable de projet prévention - addictions à la Ligue, vous explique le bénéfice pour vous et pour votre santé !

Le défi de janvier : on vous dit tout !

Peut-on manger au restaurant sans boire d'alcool ?

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accords essentiels

Pour relever le défi de janvier, 9 chefs français, réunis à l’initiative de la Ligue contre le cancer, proposeront leurs "Accords Essentiels", une alternative sans alcool aux traditionnels accords mets/vin. Une alliance inédite avec de grands noms de la gastronomie, comme Christophe Hay, autour de ce concept propulsé par la Ligue afin de démocratiser les boissons sans alcool.

En France, la culture de l’alcool est fortement ancrée, notamment dans le domaine de la restauration. Le projet "Accords Essentiels" permet pour la première fois de rassembler des chefs qui s’accordent autour d’une même idée : sortir des accords classiques afin de proposer au plus grand nombre une expérience gustative unique et sans alcool.

Grâce à ce projet novateur, le défi de janvier devient une occasion ludique de réduire sa consommation d’alcool, en explorant de nouvelles expériences culinaires tout en préservant sa santé.

Restaurateur, vous souhaitez vous associer à la Ligue contre le cancer en mettant vous aussi en avant vos "Accords Essentiels" ? N'hésitez pas à nous contacter !

L'initiative d'Arielle Bove et du chef Mauro Colagreco

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Arielle Bove et Mauro Colagreco

L'initiative d'Arielle Bove et du chef Mauro Colagreco

« Le fait de partager un repas avec des proches est l’un des plus beaux moments de convivialité et de partage que l’on puisse vivre. Mais on peut rapidement se sentir exclu de ces occasions de partage si l’on est le seul à ne pas boire d’alcool. Dans un restaurant gastronomique, quelle frustration de ne pas pouvoir vivre un accord mets-boissons. Avec Tempera, nous voulons permettre à chacun de prendre pleinement part à ces expériences exceptionnelles, avec un plaisir toujours sans réserve.

La découverte de nos assemblages gastronomiques sans alcool suscite beaucoup de curiosité, car nos aromatiques sont uniques, et emblématiques de l’ADN culinaire du chef triplement étoilé Mauro Colagreco, créateur de toutes nos recettes. Au-delà de la curiosité, c’est aussi un grand soulagement que nos clients expriment : il existe enfin des alternatives sans alcool qui permettent de profiter pleinement de chaque moment passé à table avec ceux que l’on aime.

Ces alternatives sans alcool favorise une consommation plus responsable. On permet ainsi aux amoureux de la gastronomie de vivre une expérience culinaire d’un grand raffinement, sans aucune frustration. C’est aussi une grande force d’avoir des solutions pour ceux qui veulent prendre part à ces moments sans mettre en danger leur santé, par exemple parce qu’ils conduisent pour rentrer ou parce qu’ils ont des fragilités qui leur imposent de modérer leur consommation.

Les accords mets-boissons sans alcool sont une révolution gastronomique déjà en marche. Bien plus qu’une tendance, il faudrait évoquer un changement profond des mentalités et de notre rapport aux autres : les consommateurs sont de plus en plus sensibles à leur bien-être, à leur santé physique comme mentale, et sont nombreux à chercher des boissons sans alcool qui leur permettent de faire de chaque verre l’occasion d’un plaisir entier et sans réserve. »

L'initiative du chef Jean Covillault

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Jean Covillault

L'initiative du chef Jean Covillault

« Dans notre restaurant, nous essayons de proposer des alternatives sans alcool toute l’année car pour nous, ce n'est pas qu'une question de "Défi de janvier". Ces alternatives classiques sans alcool se limitent souvent à des sodas très sucrés. L’idée est donc de proposer des options intéressantes, ce qui nécessite un véritable travail de recherche avec des brasseurs et des vignerons. Cela relève de différentes formes d’artisanat. Nous faisons d’ailleurs des rencontres très enrichissantes avec ces artisans.

Notre principale préoccupation est de retrouver l’idée de l’apéritif festif et convivial, mais en le dissociant de l’alcool. C'est une question d'expérience client ! Ces derniers apprécient autre chose que les sodas ou le jus de fruit. Le vin sans alcool plaît beaucoup, car les gens recherchent de plus en plus des produits bio et moins sucrés. C’est aussi le rôle du sommelier de conseiller ses clients et de mettre en avant ces boissons, non pas comme une simple alternative à l’alcool, mais comme un véritable choix à part entière.

Lorsque nous avons commencé à travailler en restauration, il y a 7 ou 8 ans, beaucoup de clients prenaient du vin à midi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il n’y a pas vraiment de profil type pour les personnes qui ne consomment pas d’alcool. Tout le monde a désormais intégré que, consommé en excès, l’alcool pouvait être dangereux pour la santé. De plus en plus, les gens souhaitent profiter de l’apéritif autrement.

Au lieu de prendre un apéritif suivi d’un verre de vin pendant le repas, les clients privilégient souvent une boisson sans alcool pour commencer. Cela repositionne l’alcool comme une boisson festive, et non comme une habitude. L’objectif est de ne pas banaliser la consommation d’alcool. »

L'initiative du chef Victor Blanchet

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témoignage Victor Blanchet

L'initiative du chef Victor Blanchet

« La volonté de développer ce type d'accords, c'est avant tout d’une prise de conscience personnelle quant à la consommation d’alcool, et qui est fortement accentuée lorsqu’on devient chef, notamment chez Halo, avec le restaurant et notre bar à cocktails. Cette réflexion est également renforcée par la demande croissante de la clientèle, qui se sent frustrée lorsqu’elle se rend dans un restaurant et que les seules alternatives sont des sodas de grande distribution, extrêmement sucrés. Nous avons toujours refusé de proposer ce type de boisson, non seulement en raison de leurs effets néfastes sur la santé, mais aussi parce qu’elles posent des questions d’ordre environnemental.

Le fait que nos clients puissent avoir une boisson à la fois bonne et éthique pour accompagner tout son repas est quelque chose de très appréciable pour eux. Ça ne devrait pas être le cas mais ils se sentent soulagés.

Ils ne souhaitent plus seulement des jus frais ou des cocktails classiques. Désormais, notre clientèle recherche des boissons travaillées, créatives et sans alcool. C’est pourquoi, dans cette démarche, nous nous inspirons du travail de Benoît d'Onofrio. Cette démarche a un réel impact car ce ne sont pas les grandes multinationales qui vont prendre le temps de développer correctement ce type de boissons, mais plutôt des sobreliers passionnés, des vignerons ou même des maraîchers.

Je pense qu’au-delà d’un phénomène de mode autour du sans alcool, cela doit devenir une prise de conscience générale de la part des acteurs de la gastronomie. Ils doivent agir par conviction personnelle, et non pas simplement pour suivre une tendance passagère. Les tendances changent au gré du vent, mais les convictions, elles, restent. »

L'initiative de Benoît d'Onofrio, sobrelier

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Benoit, sobrelier

L'initiative de Benoît d'Onofrio, sobrelier

« Dans cette démarche qui vise à offrir une véritable inclusivité aux convives, j'ai entrepris de développer mes propres cuvées. Le marché du sans-alcool n'offrant à ce jour rien qui me semble satisfaisant, que ce soit en matière d'authenticité, de complexité ou d'énergie, je voulais être en mesure de pouvoir formuler une proposition cohérente avec les valeurs que je partage avec l'univers du vin et des alcools naturels.

Les convives témoignent souvent de leur soulagement, voire de leur gratitude, vis-à-vis ne serait-ce que de la visibilité donnée à ces boissons qui leur permet de se sentir être considérés comme des amateurs de bonne chaire à part entière.

Le changement notable réside à mon sens dans le fait que les convives expriment plus facilement leur volonté de boire autrement lorsqu'ils ne veulent pas boire d'alcool, ainsi que leur exigence à vouloir expérimenter loin des éternels jus de fruit, des infusions industrielles ou des sodas.

Selon moi, la consommation monotone d'alcool, conduisant hélas souvent à l'excès, est induite par l'absence de recours satisfaisants visibles en dehors des boissons alcooliques. En proposant une offre paritaire, j'ai pu constater auprès des publics qui pouvaient y entrer avec l'intention de ne boire rien d'autre que du vin se laisser aller à leur envie profonde de faire de temps à autres une pause pour découvrir ces boissons qui avancent au moins la promesse de faire une réelle expérience.

Toutes ces initiatives pourrait indéniablement inspirer et devenir plus qu'une simple tendance. Je dirais même qu'il en va de l'avenir de la profession. Il s'agit d'un enrichissement de nos pratiques culinaires en cohérence avec des problématiques sociétales, économiques et environnementales. »

L'initiative du chef Kosuke Nabeta

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Chef SOLA accords essentiels

L'initiative du chef Kosuke Nabeta

« L'idée initiale était de proposer la même expérience aux clients qui boivent de l'alcool et ceux qui n'en consomment pas.  L'image du verre de vin rouge qui accompagne une viande s'est donc substituée à un jus de betterave travaillé avec des tanins de vin, sirop de bois de vigne et verjus.

La philosophie qui guide notre travail au restaurant est de récupérer et de réutiliser le plus possible pour maximiser le potentiel des ingrédients que nous utilisons et évidemment avoir un objectif de zéro déchets. C'est donc naturellement que lorsque nous avons voulu étoffer notre offre de boissons non alcoolisées, et donc proposer un accord sans alcool, nous l'avons imaginé à partir d'éléments de récupération de notre menu.

Les retours de nos clients sont plus que positifs. Ils sont souvent agréablement surpris d'avoir cette option pour accompagner leur dîner, étant donné que ce n'est pas encore systématique d'avoir une vraie proposition d'accords mets et boissons. Ils sont également particulièrement sensibles à l'histoire autour de la récupération et du processus de création qui accompagne chaque boisson. L'offre est unique car travaillée et "faite maison".

Nous pensons que dans certains cas, cette offre favorise une consommation plus modérée d'alcool. Cela permet d'avoir à minima le choix entre les deux options sachant que nous travaillons de sorte à ce que l'intérêt gustatif soit égal.

Nous espérons que l'accord sans alcool se démocratise, même si on voit déjà de plus en plus de restaurants, gastronomique ou non, proposer des alternatives non alcoolisées. »

Quels sont les effets de l’alcool sur notre santé ?

L’alcool à faible dose (1 à 2 verres)
L’alcool à haute dose (à partir de 3 verres)
La dose de trop
Alcool et cancers
L’alcool à faible dose (1 à 2 verres)

L’alcool à faible dose (1 à 2 verres)

Un peu d’alcool procure une sensation de plaisir, d’euphorie, de détente mais aussi de fatigue. Même à faible dose l’alcool peut altérer le jugement, le comportement, et exacerber l’humeur du moment : tristesse, joie, colère, agressivité, etc. Il désinhibe.

L’alcool à haute dose (à partir de 3 verres)

L’alcool à haute dose (à partir de 3 verres)

Davantage d’alcool provoque des troubles de l’équilibre, un champ de vision rétréci, des vomissements, etc. Même si on n’a pas l’impression d’être ivre, notre corps ressent tout de même les effets de l’alcool !

La dose de trop

La dose de trop

Il est possible de faire une overdose d’alcool ce qui se traduit par un coma éthylique. Sans prise en charge, cette perte de conscience associée à un refroidissement du corps et à un effet dépresseur sur l’activité cérébrale, peut être mortelle. Le coma éthylique peut arriver à chacun d’entre nous, qu’on ait l’habitude de boire ou non.

Alcool et cancers

Le saviez-vous ?

La consommation d’alcool peut s’accompagner de conséquences à long terme.

  • Cancers : bouche, larynx, œsophage, foie, côlon, rectum, sein, etc.
  • Maladies digestives : pancréatite, cirrhose, hépatite alcoolique, stéatose.
  • Maladies cardiovasculaires : hypertension artérielle, troubles cardio-vasculaires, accidents vasculaires cérébraux.
  • Atteinte des organes et des fonctions psychiques : atteinte du système nerveux, perte des capacités de mémoire, démence, épilepsies.
  • Dépendance physique et psychique : vivre sans consommer d’alcool devient difficile malgré les conséquences négatives sur sa vie.

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