Choix de l’intervention

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tiery

Bonjour, on vient de me détecter des cellules cancéreuses. A l’IRM il n’y avait rien mais l’urologue a décidé de faire tout de même une biopsie.finalement il y a des cellules cancéreuses côté gauche qui sont à l’intérieur de la capsule, si j’ai bien compris parce que j’étais un sous le choc lors de cette annonce. Je vais passer une scintigraphie par sécurité m’a dit l’urologue. Je dois avant le rendez-vous, le 19/09 prendre une décision sur le type d’intervention. Ala lecture des témoignages je pense choisir l’acte chirurgical. 
Maintenant j’ai peur des suites, si je choisi cette intervention tant au niveau de la sexualité que l’incontinence.

Pour le premier j’ai bien compris que ce ne serait plus comme avant. Pour le second l’urologue m’a dit que je pourrai reprendre une activité sportive environ 2 mois après.je fais beaucoup de vélo et ski. Pensez vous que ce soit possible ? Avez-vous des conseils à me donner ?

J’ai peur de ne pas supporter l’absence des deux (acte et activité)et de me renfermer.

Merci pour vos retours.

Tiery

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tiery

Bonjour, merci pour vos témoignages.c’est quand même important,pour moi, de pouvoir échanger et d’avoir plusieurs témoignages.J’ai consulté un urologue dans une clinique autour de Chambéry (qui est pourtant citée comme une bonne clinique)et 
La prostatectomie radicale  se pratique par chirurgie traditionnelle (voie ouverte).Avant d’aller sur ce forum je ne savais qu’il pouvait exister autre chose comme intervention.

Merci et bonne journée 

Tiery

 

 

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VINCENTP

Bonjour à tous,  pour réagir à mon tour et surtout répondre à ta première question, voici mes apports. 

J’avais fait 500 km à l’époque pour aller consulter le Pr CROUZET aux Hospices Civiles de Lyon, il faisait partie des précurseurs et avait largement participer au projet HIFU (ultrasons focalisés) et je souhaitais absolument le rencontrer avant de prendre ma décision.

J’avais été agréablement surpris par la façon dont il m’avait reçu, en prenant le temps, en étant très pédagogue jusqu’à insérer le CDROM de mon IRM dans son PC pour découvrir avec moi où se situait mon problème, ainsi que me présenter à nouveau les techniques possibles pour le soigner.

Les HIFU auraient été possibles mais il me les avait largement déconseillé à mon âge (à peine 50 ans a l’époque). Son conseil s’orientait vers la prostatectomie, mais effectivement par voie robotisée, pour limiter « l’invasivité »de l’intervention et les suites opératoires. 

Je lui avais bien sûr posé la question sur la meilleure maîtrise des effets indésirables et je me souviens parfaitement de sa réponse qui va dans le sens de ce qui a été dit : «  le robot ne fait pas tout et surtout pas le job, il faut mieux un urologue tres expérimenté à ciel ouvert qu’un novice peu formé au robot, c’est comme donner le volant d’une F1 (fabuleuse machine) à un jeune breveté du permis de conduire… mais pour des raisons de précisions du geste, de vision en 3D et agrandie de la zone opérée, du confort de l’urologue pour une intervention qui dure plusieurs heures, pour la récupération plus rapide du patient, oui je conseille la voie robotisée maîtrisée par un urologue expérimentée, il en existe bcp en France maintenant »

J’avais eu envie de le retenir comme praticien mais là aussi, il m’avait conseillé la proximité de mon lieu de domicile pour le suivi… mais aussi en cas de complication, qui restait toutefois possible. Je ne sais pas si la distance est acceptable pour toi, mais si oui, va vite le rencontrer, il est excellent « humainement » et je suis persuadé « techniquement ». 

Pour les suites opératoires me concernant, hospitalisé 2 jours, sonde pendant 10 jours (car mon urologue partait en congé après l’opération et souhaitait être revenu le jour du retrait à domicile par une infirmière, en cas de complication). Cette sonde que je redoutais un peu ne m’a guère dérangée, j’ai même pu faire qq marches en extérieur, j’ai juste souffert 1 ou 2 fois vers la fin quand elle se bouchait par des tissus et caillots de sang qui gênaient l’évacuation des urines. Retrait sans aucune douleur, fuite importante les 2 premiers jours, plus aucune protection à 2 mois, et à 3 mois, je pratiquais sans aucune protection le sport sans plus de fuite (ou très occasionnelle en cas de fatigue). À 2,5 ans aujourd’hui, je n’y pense plus et peux courir, marcher vite, exploser de rire, éternuer, porter des charges lourdes sans aucune gêne.

Ce qui a été compliqué pour moi et comme je l’ai expliqué a été le retour de la fonction érectile, possible de façon aidée (Cialis) à environ 18 mois,  « naturelle » à 2 ans.

Pour pour finir sur le débat robot / ciel ouvert, les 2 seuls amis  qui ont eu droit à la méthode ancestrale ont vraiment galéré au niveau fuite urinaire : l’un il y a 10 ans, l’autre il y a bientôt 3 ans car son urologue ne pratiquait pas le robot, et « démontait » presque ses bienfaits // son coût. Le premier (âge de 61 ans a l’époque) a galéré plus d’un an au niveau fuite urinaire et n’a JAMAIS retrouvé ses fonctions érectiles, même avec les injections, l’autre désespère toujours devant le peu de progrès sous la ceinture, malgré beaucoup d’efforts déployés…  

Espérant que mon témoignage t’aidera… 

Barajda

Je verse au dossier un  élément qui me parait pertinent et important trouvé sur le site de l'ANAMACAP dans leur dossier sur la dysfonction érectile: 

Question : Les bandes neuro-vasculaires sont elles bien visibles ? Un chirurgien peut-il les préserver avec certitude ?
Réponse Dr BELEY : Elles ne sont pas visibles à l’œil nu mais le port de loupes grossissantes permet de voir les filets nerveux. Néanmoins, on peut prétendre les conserver en chirurgie à ciel ouvert parce que l’on sait où se trouvent les bandelettes. Il n’est pas nécessaire de voir les nerfs pour les conserver, on sait que certains gestes ne doivent pas être faits. Avec la chirurgie robotique, on voit les bandelettes après avoir retirée la prostate lorsqu’elles sont conservées : le zoom du robot permet un grossissement plus important qu’avec la cœlioscopie.

Barajda

Je verse au dossier un  élément qui me parait pertinent et important trouvé sur le site de l'ANAMACAP dans leur dossier sur la dysfonction érectile: 

Question : Les bandes neuro-vasculaires sont elles bien visibles ? Un chirurgien peut-il les préserver avec certitude ?
Réponse Dr BELEY : Elles ne sont pas visibles à l’œil nu mais le port de loupes grossissantes permet de voir les filets nerveux. Néanmoins, on peut prétendre les conserver en chirurgie à ciel ouvert parce que l’on sait où se trouvent les bandelettes. Il n’est pas nécessaire de voir les nerfs pour les conserver, on sait que certains gestes ne doivent pas être faits. Avec la chirurgie robotique, on voit les bandelettes après avoir retirée la prostate lorsqu’elles sont conservées : le zoom du robot permet un grossissement plus important qu’avec la cœlioscopie.

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