ERREURS DE DIAGNOSTICS A REPETITION

C'est bien malgré moi avec beaucoup de rancoeur, que je viens livrer mon témoignage aujourd'hui et vous demander comment agir face à l'injustice ? Atteint d'un carcinome épidermoide à la joue, j'ai été opéré avec réussite d'une exérèse et greffe de la peau, par une femme médecin chirurgien de qualité, qui a fait à mes yeux du très bon travail, un suivi de 6 mois sans aucun problème, et puis... malheureusement pour moi, congés maternité l'ont conduit à passer la main à un jeune confrère de son équipe.... Arrive à ce moment là, le début de douleurs, d'abord mesurées puis toutes en progression, 6 à 7 longs mois et des nuits sans sommeil, à lui exprimer mon ressenti et des demandes d'examens un peu plus poussés, ainsi que le souhait de consulter au centre anti-douleur... Je vais m'en occuper et transmettre me dit-il... Un diagnostic douteux, avec un traitement et une posologie non adaptée, 2 malheureux scanners en 6 mois,  une visite ORL pratiquée par des étudiants en médecine ( contre qui je n'ai rien, croyez le bien, mais bon, mon cas me semble-t-il, méritait une toute autre pointure ) qui vous font les tests de base qui ne donnent rien, 0 prise de sang complète.Je consulte tout de même mon médecin généraliste lui exposant les faits, lui ne se prononce pas trop ne voulant pas aller contre la volonté du médecin chirurgien, il faut lui faire confiance et continuer les soins ( ! ) prescrits...Alors que je lui fait part de ma détresse et de toujours interminables douleurs nuit et jour, le chirurgien me dit selon ses mots, qu'il lui semble judicieux d'attendre un bon mois avant que le traitement soit efficace...D'autant plus que le dernier scanner ne montre rien... cela fait 4 mois que je le prend son fichu traitement...( si si , j'ai verifié les dates ! ) Bien évidemment à chaque nouvelle entrevue toujours ce sentiment d'être l'enquiquineur , l'empêcheur de tourner en rond, le pansement qui colle au doigt dont on ne sait comment s'en débarasser... Le dernier scanner n'ayant rien donné d'alarmant , plein d'élan et de confiance en la vérité qui est la sienne, nous voilà arrivé à une retouche esthétique, prévue de longue date, consistant à une lipossucion résiduelle de l'opération de l'année précédente... A mon réveil quelle n'est pas ma surprise d'une douleur à l'épaule... le lendemain matin je lui en demande la cause : il m'indique que la graisse prélevée lors de la liposuccion en bouche, m'a été réinjectée sous la peau afin de consolider l'épiderme de cette épaule qu'il a jugé fragile suite au prélèvement de la greffe... et puis enfin 6 mois après ma demande originelle un rendez-vous est pris au centre anti-douleurs.... qui ne fait que confirmer le diagnostic du chirurgien et de continuer le traitement... pourquoi se casser la tête ( c'est le cas de le dire ) et chercher plus loin... Ensuite tout s'enchaine et se dégrade à grande vitesse... devant le fait accompli de ma joue de nouveau disproportionnée en 3 semaines, nouveaux examens, scanners et prise de sang un peu plus complète, l'évidence est là : rechute de la maladie avec oh surprise ! un nouveau foyer d'infection à l'épaule !! Ca pour une coincidence !! mais qu'a-t-il bien pu se passer ?? Depuis j'ai été dirigé vers un oncologue avec traitement en chimiothérapie et immunothérapie... et à dieu va... j'en aurai bien besoin... Pour finir mon plaidoyer, à tous et toutes, de grâce, si vous sentez que quelque chose ne tourne pas rond fiez vous à votre instinct et n'hésitez pas à consulter plusieurs médecins...Mais j'en arrive à ce qui me tient à coeur :  comment dois-je réagir face à cela ? D'abord abasourdi par cette injustice, je me dis que je ne dois pas laisser passer une telle offense, tout d'abord personnellement et puis aussi ne pas laisser courir le risque que ce médecin peu regardant reproduise de pareilles horreurs... Vers qui me tourner pour être sûr d'être entendu ? Parce qu'évidemment je ne m'attends pas à ce que l'hôpital concerné tape sur les doigts délicats de médecin déjà si difficile à former... on est pas à une boulette près, hein ? Vers qui me tourner ?