Dépistage systématique du cancer de la prostate

7 comments
Barajda

Comme je pense la plupart de ceux qui sont passés par cette épreuve, je ne comprends pas l’absence de dépistage organisé du cancer de la prostate après 50 ans, même pour ceux qui ont des antécédents familiaux. Il s’agit quand même du cancer le plus fréquent chez l’homme. Je ne comprends pas l’argument souvent avancé du « sur traitement » et de ses conséquences induites. On a aujourd’hui un arsenal thérapeutique suffisant pour classifier le cancer et pour agir en conséquence, de façon modulée selon la gravité, et selon l’âge. Or, il y a un vrai intérêt à agir le plus tôt possible lorsque c’est détecté, avant que ça ne sorte de la capsule pour avoir une intervention la plus conservatrice possible et avant, bien sûr, que ça ne métastase. Pour ma part, je conseille à tous les hommes que je connais qui ont passé 50 ans de doser leur PSA et de surveiller ça. Et je pense que tous sont assez réceptifs à ce conseil. C’est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit d’un organe largement méconnu: moi le premier, avant d’être atteint par le cancer, je ne savais pas vraiment ce qu’était la prostate ni où elle se situait et je dois à mon généraliste- merci à lui- d’avoir réalisé un dosage de PSA. Aujourd’hui, je suis bien content d’avoir pris les devants plutôt que de me retrouver dans 5 ou 6 ans avec un cancer évolué et incurable. . Bref, je pense que les pouvoirs publics devraient agir et mettre en place un dépistage organisé. 

Sandrine Tom Mat Mil

Bonjour 

Je suis tout à fait d’accord avec vous.

Je pousse mon mari depuis ses 50 ans à faire ce dosage🙏

Très belle journée à vous

Barajda

Persévérez !

Ça peut faire peur bien sûr, mais il vaut vraiment mieux savoir. Un cancer débutant ou non agressif (gleason 6 par exemple) ne nécessitera pas forcément un traitement invasif et ses conséquences au moins temporaires pas très sympas, mais le seul fait de savoir vous fait entrer dans une surveillance médicale structurée, synonyme de sécurité et de réaction précoce aux conséquences limitées. Il suffit de demander à son généraliste de mesurer son PSA, après c’est une simple prise de sang annuelle qui ne nécessite même pas d’être à jeun. Rien de plus simple ! Et si le résultat est négatif - ce qui est le cas pour la majorité- on est tranquille. 

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ychou

Bonjour Barajda

Entièrement d'accord avec vous.
Je travaille en grande surface, et la plupart de mes collègues de plus de 50 ans ne connaissent pas le dosage PSA , pas plus que mon entourage.
C'est vraiment incroyable !

Barajda

Et je suis sûr que la plupart d’entre eux ne savent pas vraiment ce qu’est la prostate, à quoi elle sert et où elle se situe !

Je ne fanfaronne pas sur le sujet, c’était mon cas avant d’être atteint par le cancer. 
Comme c’est un organe largement méconnu et que ça n’existe pas mentalement pour la majorité des hommes, on ne pense même pas à demander le PSA. En ce qui me concerne, j’ai vraiment eu de la chance que mon généraliste y pense et demande ce test pour moi, sinon, je serai passé entre les mailles du filet et je me serai retrouvé avec un cancer évolué et impossible à éliminer dans 5 ou 6 ans, avec des traitements beaucoup plus lourds et des conséquences autrement difficiles à gérer. Mon médecin a en quelque sorte organisé le dépistage systématique pour moi, mais j’ai eu de la chance de tomber sur lui, car tous ne le font pas. 

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ychou

Moi, j’ai eu la chance  aussi que mon ancien médecin, aujourd’hui à la retraite, me fasse un dosage PSA à mes 50 ans sans même me le demander. À l’époque, je ne savais même pas ce que c’était.

C’est ainsi qu’il a découvert un adénome prostatique, ce qui a conduit à un suivi annuel. Quatre ans plus tard, ce fichu cancer est apparu. Sans ce médecin, je ne l’aurais peut-être jamais su si vite .....

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zezinho

Je te rejoins à 100 % tout comme toi je fais de la pub autour de moi pour éveiller les conscience. Cancer prostate diagnostiqué à 51 ans et prostatectomie totale (opéré en septembre 2023). J'ai 53 ans maintenant et je reprends tranquillement le cours de ma vie.

Avec des petits désagréments qui disparaissent petit à petit. (Fuite urinaire uniquement à l'effort et quand je suis fort fatigué. Érection qui ont repris assez correctement et qui s'améliore toujours et encore.

Comme je le disais plus haut : je fais de la pub autour de moi pour éveiller les conscience.
D'autant plus que je pense à mon père qui lui a été diagnostiqué à 53 ans en phase très avancée (métastase colonne vertébrale et prostate inopérable. Il est décédé à 58 ans)

Alors oui je ne comprends pas comment et pourquoi on n'en parle pas plus.
Je crois surtout que la réputation d'évolution lente pour ce type de cancer fait qu'on n'est pas vraiment en état d'alerte. 

On fait miroiter aux hommes en général qu'il est possible de contrôler ce cancer et que l'on mourra d'autre chose. Mais c'est bien plus complexe que cela.

Je ne peux que répéter moi aussi que plus tôt on détecte le cancer plus grand sera l'arsenal thérapeutique et plus les chances de survies seront élevées.

 

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ychou

Bonjour zezinho 

J'ai lu plusieurs de tes posts, et ton parcours ressemble beaucoup au mien. Si je me souviens bien, ta lésion était du côté droit et la bandelette gauche a été préservée. C'est exactement mon cas également. Cela fait cinq mois depuis mon opération et je n'ai plus aucune fuite urinaire, même à l'effort, et ce, seulement trois semaines après l'intervention. Par contre, c'est un peu plus compliqué pour les érections.

C'est pour cela que j'aimerais suivre ton parcours, si tu es d'accord bien sûr.

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