Bonjour Joanna, J'ai perdu ma maman alors que je venais d'avoir 31 ans et j'ai mis du temps à accepter son départ mais il y a bien un terme que je n'aime pas, c'est "faire son deuil". Je ne l'ai pas fait et je ne le ferai jamais car c'est comme si on me disait "tourne la page, c'est fini". Toutefois, la vie étant ce qu'elle est, on finit tout de même de continuer à vivre sans ceux qu'on aimait par dessus tout. Si vous voulez continuer à faire vivre votre maman, continuez à parler d'elle ; rappelez les bons moments et même les mauvais passés avec elle. Je ne sais plus qui a dit qu'une personne n'était vraiment morte que si on ne parlait plus d'elle et c'est vrai. J'ai connu, hélas, d'autres deuils cruels et je peux vous dire que souvent, nous parlons de nos chers disparus qui sont ainsi toujours avec nous. Non vous n'êtes pas seule, votre maman est toujours là quelque part dans votre cœur. Je vous souhaite tout plein de courage.
Perte de ma maman
Merci infiniment pour vos mots Yvette 🙏
Tout a été dit Yvette est une dame bienveillante et elle a toujours les bons mots.
Continuez à faire vivre votre maman,par votre esprit.
Bonsoir Joanna
J'ai créé un groupe sur FB pour les endeuillés de moins de 50 ans qui ont perdu un parent. Ce n'est pas une solution miracle mais nous racontons notre chemin après la perte d'un être si important qu'un parent. Beaucoup sont partis après un cancer mais pas seulement.
N'hésites pas à nous rejoindre. Le chemin est long et pénible. Mais comme le dit Yvette, personne ne fait vraiment son deuil. On avance contraint et forcé par la vie. Mais marque à jamais par la perte et les souvenirs douloureux.
Bonsoir,
Merci beaucoup 🙏 Oui pourquoi pas, je veux bien que vous me donniez le nom du groupe :)
Bonjour,
Je m'appelle Joanna, j'ai 33 ans. J'avais juste envie de partager mon expérience.
J'ai perdu ma maman le 10 avril, elle avait tout juste 53 ans. Nous étions très fusionnelles, elle était ma confidente, mon pilier, un peu comme une meilleure amie.
On lui a diagnostiqué un lymphome en août 2024. Elle a fait plusieurs chimios pui on lui a fait une greffe de cellules qui a fonctionné au début. Jusqu'au 13 mars où elle a fait une récidive agressive, ensuite tout est allé très vite. Le 28 mars elle a été placée en coma artificiel, elle ne s'est jamais réveillée.. J'étais là quand elle a poussé son dernier souffle, c'est une image qui me hantera pour le reste de ma vie.
J'ai beaucoup de mal à accepter son décès, je ne veux pas y croire. Je me demande parfois quand est-ce que je vais me réveiller de ce cauchemar. Je ne suis pas du tout prête à vivre sans ma mère. Pour l'instant je ne suis pas si triste parce que je suis dans une sorte de déni. Malgré tout il y des moments où je craque, je demande à voix haute où est-tu Maman? J'ai le contact d'une psychologue mais je ne suis pas prête à faire mon deuil, parce que faire mon deuil veut dire qu'elle ne reviendra jamais. Même si dans le fond je le sais, c'est une sensation très bizarre. J'ai l'impression que personne ne pourra m'aider, je me sens si seule. On me dit que maintenant il faut que je vive avec ça. Mais vivre avec ça, ça veut dire vivre sans elle et je ne peux pas. Mon monde s'est écroulé , je me sens perdue...