ministre ou pas, témoignage

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Rosevie

Dominique Bertinotti, 59 ans, a hésité à nous raconter son cancer. Elle ne veut pas susciter la compassion, dit-elle. Elle ne veut pas en faire un instrument politique. Elle ne veut pas, surtout, "être réduite à un cancer". Pourquoi parle-t-elle maintenant, elle qui s'est astreinte à huit mois de secret quasi absolu ? "Pour aider à faire évoluer le regard de la société sur cette maladie dont le nom est terriblement anxiogène. Pour montrer qu'on peut avoir un cancer et continuer une vie au travail. Pour que les employeurs comprennent que la mise en congé longue maladie n'est pas forcément la meilleure des solutions. Pour qu'il y ait moins de peur, plus de compréhension. Pour qu'on réfléchisse sur les inégalités face au coût des traitements de confort, comme le vernis spécial pour les ongles ou la perruque, qui sont si importants." "Dominique nous a bluffés, dit Marisol Touraine. Pouvoir vivre avec sa maladie sera l'un des grands enjeux à venir."

Le dire, ne pas le dire ? "Même si nous l'avions su, le respect que l'on doit à une personne engagée et malade est de tenir le débat de façon ordinaire", note l'UMP Hervé Mariton, opposant vigoureux au mariage pour tous. Dominique Bertinotti n'a pas d'avis. "Ce choix du silence est de l'ordre de l'intime. Chacun a sa façon d'entrer en maladie. Comme ministre, ma seule question était de savoir si j'avais la capacité de remplir ma mission. C'est fait."

source LE MONDE

Rosevie

http://ÇA VOUS TOMBE DESSUS ET ÇA NE S'ARRÊTE PLUS"

"C'est une maladie qu'on ne peut pas oublier. Ministre, pas ministre, ça vous atteint dans votre chair", décrit-elle avec pudeur dans ce témoignage émouvant

La ministre part avec son compte-rendu, un charabia savant, mais un mot apparaît : "malignité". Le reste va vite. Examen, ponctions, verdict. Rendez-vous à l'Institut Curie le 28 février. Le protocole : chimiothérapie, puis chirurgie, puis radiothérapie. Pose du cathéter le 1er mars. Première chimio le 2. "Je n'avais rien, aucun signe. Et puis à un moment, sans transition, vous devenez un malade. Vous entrez bien portante, vous ressortez dans un autre monde. Ça vous tombe dessus et ça ne s'arrête plus, les examens, l'IRM, les sueurs froides, les résultats qui font peur. Vous prenez tout sur la tête.

"www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/22/dominique-bertinotti-j-ai-un-…

Merçi Madame la Ministre pour votre témoignage, si émouvant
puisse t'il changer le regard sur le cancer,
vous êtes vraiment courageuse Madame, pas façile de parler de son cancer, alors en tant que ministre, respect Madame
Bon rétablissement

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