L'achat de matériel, l'investissement dans le dépistage, sont une chose.
Mais aujourd'hui, il serait nécessaire de commencer par surveiller l'ARS, par de la même, nos fonctionnaires, nos politiques,
- qui déremboursent des médicaments indispensables,
- provoquent des pénuries de médicaments par leur mauvaise gestion,
- n'autorisent pas les thérapies innovantes qui pourraient sauver beaucoup de malades,
- obligent les personnels de santé à arrêter des traitements, désormais même des jeunes patients, simplement pour faire des économies,
- en conclusion, qui tuent volontairement des malades en inventant des diagnostics.
Votre appareil guérira -t- il les malades laissés à l'abandon ? Les moyen existants sont-ils déjà utilisés. C'est la médecine voulue par une armée de fonctionnaires avec une gestion incompétentes de notre argent qui est en grande déchéance.
Pour ma fille, 10 mois de souffrances pour des diagnostics de médecins de ville, hospitaliers, oncologues avec des soins pour une lombalgie, alors qu'elle avait un cancer des os. Aucun appareil ne remplacement la compétence et les réels moyens utilisés à bon escient !
MRÎdian et autres
Bonjour Catherine,
J'ai lu et relu avec beaucoup d'attention le commentaire de mon message. En fait, le sujet traité ne concernait qu'un aspect des choses. Le vôtre est une dure réalité que je partage largement avec vous.
En lisant et relisant votre commentaire, je me suis demandé : que faudrait-il changer pour tout aille mieux ? Changer les hommes ? Certainement. Je prend un bon exemple, celui de mon pneumologue, il est conventionné. Pas d'honoraires libres. Il fait tout, tout seul, sans secrétaire : les prises de sang, les tests respiratoires, les radiographies, les échographies. Il prend lui même les rendez-vous pour les labos, pour d'autres examens. A 20h, il travaille encore. Une bonne partie de ses économies se consacre à des dons, en France ou ailleurs.
Au cours de l'année 2019, le budget des hôpitaux va augmenter de 2 milliards d'euros, la plus forte hausse d'investissement depuis 10 ans. De la poudre aux yeux ? J'espère que non....
Mais il y aussi les mauvais exemples, ceux dont vous ne parlez pas mais que vous devez bien connaître. C'est, par exemple, l'arnaque à la Sécu à l'africaine, bien rôdée. Elle coûte à l'Etat 14 milliards d'euros. Il circulerait aussi plus de 180 000 fausses cartes Vitale.
L'autre vérité qui est, à mon avis, bien palpable, est celle des énormes progrès en médecine. L'équipement de radiothérapie à IRM synchronisée MRIdian-Linac de ViewRay est un bel exemple. Un seul en France pour le moment. Chaque jour, une douzaine de patients y sont traités pour des tumeurs (poumon,pancréas, prostate) incurables (acte chirurgical impossible, chimiothérapie, Curiethérapie sans succès). Assez pour sauver chaque année beaucoup, beaucoup de vies. Cela, c'est du concret. C'est une réalité palpable. C'est celle de la dame qui vient avec son enfant. Dans la salle d'attente, elle me parle un peu : "grâce au Cyberknife, mon fil a été sauvé il y a trois ans dit-elle, les larmes aux yeux. Je viens juste pour un contrôle". Heureusement, le CyberKnife se démocratise, il y a des financements, des dons qui nous consolent un peu par rapport à la dure réalité dont vous faites état. Si, à Paris, des équipements ultra-perfectionnés de radiothérapie de haute précision mettant à profit la Protontherapie sont déjà en service, les progrès incessants dans ce domaine sont une autre réalité, palpable. C'est, par exemple, celle qui synchronise l'IRM embarquée et la Protonthérapie. Un rêve ? Non, une réalité, un équipement déjà en service dans le sud du Japon. A Paris, des hôpitaux modèles comme Saint-Joseph ont bien saisi l'importance de ces progrès. Le Da Vinci Xi, un robot chirurgical est capable de vrais miracles en termes de haute précision répétitive.
C'est, là aussi, une autre réalité palpable qui n'a rien d'irrespectueux par rapport à votre point de vue.
Il paraît que Sainte Rita, la patronne des cas désespérés connaîtrait un succès sans précédent. L'intérieur de l'église serait, parait-il, couvert de plaques de remerciements. Mais "cas désespérés" veut dire qu'il y a aussi des échecs. On peut alors se tourner vers Sainte-Thérèse et n'avoir que Lisieux pour pleurer. Tous les moyens sont bons, surtout lorsque l'on est croyant. Je dis cela sérieusement. Les immenses progrès dans le domaine de la médecine méritent malgré tout une attention toute particulière.
On parle "d'êtres chers", alors qu'une vie n'a pas de prix.
Jean H.
Au début du siècle dernier, malgré sa grande notoriété, Marie Curie rencontra les plus grandes difficultés pour financer un grand projet : concevoir un appareil d'imagerie radiographique itinérant. Suite aux promesses non tenues, c'est elle-même qui décida, avec l'aide de son chauffeur, de transformer un camion en appareil d'imagerie radiographique itinérant grâce auxquel des milliers de vies purent être sauvées sur les champs de bataille.
Aujourd'hui, bien des patients regrettent que des appareils très sophistiqués tels que le MRIdian installé à Marseille soient encore si rares. Avec quelques 385 000 cas de nouveaux cancers annuels en France, il suffirait que chaque patient fasse un don de 15 euros environ pour que le financement de ce type d'appareil soit possible.