comment surmonter ma peine

24 commentaires
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agnes17

On  vient de detecter un glioblastome a mon mari ,je fais que pleurer .Que Faire? Comment accepter ?Quelles aides ?

 

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Dr A.Marceau

Bonjour,

C'est en effet une terrible nouvelle et je comprends votre désarroi. N'hésitez pas à vous faire aider, voyez votre médecin généraliste qui pourra vous proposer un traitement pour faciliter votre sommeil, c'est essentiel de pouvoir dormir pour préserver les forces nécessaires pour accompagner votre mari dans ce combat difficile. Une aide psychologique peut également vous être proposée, vous pouvez pour cela appeler le 0800 940 939 aux heures ouvrables, l'appel est anonyme et gratuit.

Bien cordialement

Dr A Marceau

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lainie78

Bonjour, j ai lu votre message avec beaucoup d emotions, je me suis revue a l annonce du cancer de mon epoux, la peur, les larmes, l effondrement, les nuits, les jours a pleurer. Petit a petit, vous trouverez la force. Rien n est perdu d avance, vivez le present, gardez l espoir... Bon courage a vous. 

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agnes17

J ai tellement de mal a accepter ,que c'est dur.

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lainie78

Bonsoir, je comprends votre désarroi, l annonce est un choc enorme,  l hopital doit vous  propose un psychologue pour vous et votre mari, n hesitez pas a le consulter, il saura trouver les mots justes pour attenuer votre souffrance qui je le sais est immense. 

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agnes17

Merci je vais consulter rapidement.

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rob

Bonsoir Agnes ,

Vous savez pour nous tous sur le forum l'annonce de notre cancer a fait l'effet d'une bombe et la vie s'est écroulée , il va falloir un peu de temps pour commencer a accepter tout cela , les traitements vont se mettre en place et avec l'espoir reviendra , il va falloir se battre , être courageuse et garder un bon moral malgré la tristesse que procure cette maladie , alors je sais bien qu'un glioblastome reste très grave mais malgré tout rien n'est perdu d'avance et chacun a sa chance et même de déjouer les pronostiques sombres qui sont souvent annoncés pour un tel cancer .

Allez courage Agnes car je pense que votre mari aura besoin de vous ...

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agnes17

Il n'y aura pas de traitements.

 

Souricette

Bonsoir Agnès, votre détresse me rappelle la mienne, il y a quelques années. J'ai retrouvé le texte que j'avais posté à l'époque et dont je vous livre un extrait. 

Attention c'est un peu long, mais peut-être vous sera t-il utile, peut-être vous aidera t'il à comprendre que vous n'êtes pas seule et que sur ce forum, ce que vous vivez, nous le connaissons trop bien.

"...Je me revois dans le cabinet du médecin, mi-janvier, une jeune femme charmante, qui nous annonce que "c'est cancéreux". On est là, assis devant son bureau. On se tient la main. Déflagration, onde de choc, à ce moment précis, ta vie se résume à ce seul mot "CANCER". C'est comme si ça clignotait devant toi, comme si des sirènes te hurlaient dans les oreilles "CANCER", "CANCER". C'est assez dingue comme sensation. P****n, mais c'est quoi ces conneries ! On se sert le bout des doigts. On évite de se regarder. Je sens mon cœur qui bat, si fort que j'ai l'impression qu'il va s'échapper de ma poitrine. Je me demande si, de l'autre côté de son bureau la nana l'entend. 

On fait bonne figure, moi pour mon mari, lui pour moi, et tous les deux devant le toubib, mais je sens que je suis devenue livide, mes mâchoires sont contractées, je pourrais me péter les dents. "Bon ben, on va se battre alors !" On sort de là complètement sonnés. La cafétéria est juste à côté, ça tombe bien parce que je crois que je n'aurais pas pu marcher plus loin. On est toujours sans voix. Mon mari me commande un thé. On se regarde, complètement hagards. Il me dit "tu sais, tu peux pleurer si tu en as envie". Mais j'ai pas envie de pleurer, j'ai juste envie de hurler, de tout péter dans cette p****n de cafétéria où les autres sont complètement étrangers à ce qui nous arrive, j'ai envie de prendre une kalach et de tout pulvériser dans cet hôpital, les grandes baies vitrées, les nounours dans les vitrines, les cookies et les croissants, les bouteilles d'eau, j'ai envie de me rouler par terre en hurlant, mais bon, ma bonne éducation l'emporte et de toute façon j'ai pas de kalach dans mon sac à mains, et je dis seulement. "Merci pour le thé" et laisse échapper une larme.
Moi, si bavarde, je vais rester mutique de longues minutes. Lui, pareil.Après nous aurons de longues conversations sur : comment on va faire, comment on va l'annoncer, à qui on va en parler, on se met en ordre de bataille. En dehors de l'aspect pratique et administratif des choses, que je veux assumer seule parce que je veux qu'il se concentre uniquement sur son traitement, on s'organise et très vite, on intègre qu'on va changer notre routine (bien agréable même après plus de 20 ans de vie commune), pour y inclure les séances de chimio, les contrôles, les prises de sang, les soins infirmiers, etc..., etc..., et que nous allons vivre avec cette menace permanente. Voilà, on n'est qu'au début du parcours, mais on va avancer de front, si l'un flanche, l'autre l'épaulera et si nous flanchons tous les deux, je compte sur vous...."

 

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agnes17

La maladie a été decouverte il y a 1 mois jours pour jours,mais ça va extrement vite .J'ai une impression d'injustice ,de revolte .Je n'arrive pas a controler mes pleurs.Merci de votre aide.

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