Nous n avons pas ete clairement informe

6 commentaires
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lainie78

Bonjour, quelques semaines apres le deces de mon conjoint, nous nous posons beaucoup de questions, mes filles et moi, notamment sur le fait qu une sédation soit mise en place sans que nous en soyons informees, du jour au lendemain nous l avons retrouve totalement inconscient, deux jours avant cette sédation il a fait une ischémie du membre inférieur, et la je me suis rendue compte que le traitement qu il devait recevoir (kardegic) n a pas ete administre, a l l hôpital (de Quimper). Toutes ces questions nous interrogent, même si nous savions qu il y avait peu d espoir... 

 

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Dr A.Marceau

Bonjour,

Vos interrogations sont bien légitimes. Bien sûr, vous pouvez demander à en parler à l’un des médecins ayant suivi votre époux dans ses derniers jours de vie. Ou bien demander à avoir accès au dossier médical de votre époux pour bien comprendre les raisons de son décès. Cet accès au dossier médical est bien codifié par la loi:

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12210#:~:text=d%C3%A9sign%C3%A9e%20comme%20interm%C3%A9diaire.-,Consultation%20du%20dossier%20m%C3%A9dical,%27interm%C3%A9diaire%20d%27un%20m%C3%A9decin.

Bien cordialement 

Dr A Marceau 

Souricette

Bonjour Lainie,

La fin de vie, c'est compliqué. Une fois la tempête passée, on se retrouve avec plein de questions, et souvent peu de réponses.

J'ai vécu cela au moment du décès de ma Maman. Personne ne nous a expliqué ce qu'était la sédation et je croyais, sans doute naïvement, que les produits qu'on lui administrait allaient juste soulager ses douleurs. Je n'avais pas compris qu'il y aurait un moment où nous ne pourrions plus communiquer, un moment où elle serait dans le coma. J'aurais aimé que les médecins nous préviennent, de sorte que je puisse lui dire encore que je l'aimais. Un de nos amis vient de vivre exactement la même situation avec son épouse. Les médecins lui ont simplement dit "on la met sous morphine", et trois / quatre jours après tout était fini sans qu'il ait pu avoir d'autres échanges que sa main dans la sienne !

 

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lainie78

Bonjour a tous, bonjour docteur marceau, oui je vais demander son dossier medical, comme vous souricette, j ai l impression qu on nous a vole les derniers jours de sa vie, nous etions tous présents, mais lui etait deja parti, je trouve que nous ne sommes pas assez informes de ce qu est la sedation, si le medecin avait pris le temps pour nous expliquer la sédation certainement que nous l aurions acceptee, il etait deja sous morphine depuis longtemps, la ketamine a ete rajoutee, et le midazolam. Ce médicament l a plonge dans le coma, il n avait plus aucune réaction 

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GuillaumeLM

Bonjour,

Je viens de voir ce post et je constate que je ne suis pas la seule personne à avoir été confronté à cette manière de procéder dans ce mème Hopital de quimper.
La sedation ne nous a pas été expliqué  clairement. Le lundi nous pensions que l'état de santé de notre proche s'améliorait.
Le mardi son état s'était malheureusement détérioré . Le mardi soir , le médecin nous informe qu'il va falloir la faire dormir.
Le mercredi j'arrive dans la chambre et elle est sous morphine et un autre médicament. Endormie nous essayons de la réveiller devant les médecins.
Les médecins nous informe que son état s'est dégradé. 
Une fois les médecins partis , je regarde plus précisément le nom de l'autre médicament,  et c'est du midalozam. Je vérifie sur internet pour voir. Et c'est l'incompréhension car il s'agit d'un sédatif...
Le lendemain mon proche décède. 
Même si l'issue aurait été le décès par rapport a son etat de santé, cette non information concernant la sedation n'est pas normale et effarante...

 

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lainie78

bonsoir, cela me ramène a une période très difficile, mais effectivement personne ne m'a expliqué ce qui allait se passer, mon mari était a l'hôpital de Quimper, son état était stable, j'ai demandé son transfert dans la petite ville ou nous vivions (cet hopital est rattaché a Quimper), et là dans le couloir, le médecin nous a dit : "nous avons commencé la sédation" je pensais qu'il s'agissait de médicament pour soulager la douleur (autre que la morphine) . peu de temps après, il a commencé a délirer, et a avoir des hallucinations,  le jour d'après, il était complétement inconscient, ne pouvant plus communiquer, ni nous entendre. il est mort dans la nuit suivante, j'espère sans trop de souffrance. je savais que son état était grave malheureusement, mais nous n'avons pas pu lui dire au revoir, et ces derniers instants nous ont été volés. le midalozam est bien le "médicament" utilisé pour "abreger" les souffrances ou "accélérer la fin. je n'accepte toujours pas cette façon de faire qui nous prive de nos proches quand ils ont le plus besoin de nous, il vaut mieux se diriger vers les grands hopitaux, bon courage a vous 

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lainie78

je précise que j'ai aussi demandé son dossier médical, j'ai reçu 2 pages , que j'avais déjà,  rien, aucun compte rendu des derniers  scanners, ou irm, 2 feuilles pour 4 années de maladie,  le cancérologue devait nous voir quelques jours avant son transfert, hélas nous ne l'avons pas vu, je sais qu'il a parlé avec mon mari, (de la fin) j'ose espérer que mon mari a donné son consentement a ce moment là, c'est la seule chose qui me parait acceptable. Dans ce même hopital, un an auparavant, un médecin m'a appelée pour me tenir que "c'était la fin", j'ai réuni mes proches pour aller voir mon époux, il avait un guillain-baré (du aux fortes doses de chimiothérapie). ce moment a été particulièrement dur, mais heureusement c'était une "fausse alerte", il est resté en réeducation dans ce même hopital, et nous a supplié de le faire sortir, il en pleurait tellement il s'y sentait mal, nous l'avons sorti, le neurologue (tres bon médecin) l'a suivi a domicile, il a retrouvé un meilleur moral, et a pu vivre encore une année, avec une fin en HAD, pendant plusieurs mois, et une derniere semaine d'hospitalisation. 

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