Stress et peur

Bonjour Mando ,

Très souvent le cancer fait régner la tristesse , la peur , l'angoisse au sein de la famille et le malade et ses aidants ne voient que très peu d'échappatoires car tous les jours le cancer nous rappel qu'il est bien là  et que c'est lui le maitre a bord , alors que l'on peut inverser la donne en faisant passer ce cancer au second plan et vivre une vie proche de la normale dès que l'occasion se présente , ça reste un exercice périlleux mais l'on peut car au final pourquoi ajouter le la tristesse a la tristesse alors que la vie nous réserve pleins de bon moments même avec un cancer , en tous cas moi j'ai décidé depuis le début de vivre tout a fond et six ans après la découverte de mon cancer je n'ai aucun regret ...

Bon dimanche a tous ...

Bonjour Mando, Je ne peux que rejoindre Rob dans ce qu'il dit. C'est vrai que ce maudit crabe bouleverse nos vies que l'on soit malade ou aidant mais il faut toujours garder en tête qu'il reste des bons moments dans la vie et qu'il faut savoir en profiter. Certes, ce n'est pas toujours facile pour les uns comme pour les autres mais il faut savoir se dire que si d'autres y arrivent, pourquoi pas moi ? Bien sûr,  une aide psychologique peut parfois être nécessaire et il ne faut pas hésiter à appeler la Ligue pour cela. En tout cas, je te souhaite tout plein de courage ainsi qu'à ton père. Surtout, n'hésite pas à revenir sur le Forum. Comme je le disais à une amie qui traversait une très mauvaise passe, tu y trouveras une oreille pour t'écouter, une épaule pour pleurer et un cœur pour t'aimer.  Je te souhaite un bon dimanche. 💪💖😘

Bonjour Mando,

Mon papa s'est envolé il y a presque 9 ans. Il a été malade 3 mois .

C'était un rayon de soleil, une force de la nature.

 Il a été hospitalisé pour une ambolie pulmonaire et le ciel nous est tombé sur la tête .... il avait un cancerdu pancréas.

Il n'est presque plus ressorti de l'hôpitall. Un essai pour Noël, un essai pour le nouvel an, avec à chaque fois une réhospitalisation dans les 48h. Sous prétexte qu'il fallait lui permettre une dernière fois de vivre ces fêtes en famille ils l'ont fait sortir de l'hôpital mais son état ne le permétait pas. En fait il fallait vider le service faute de soignants.

Tout cela était très compliqué. Nous avons décidé de préparer son départ. Quand il a été prêtnous avons parlé une fois tous ensemble de ce qu'il voulait ou non pour son départ avec lui, maman , mes frères et soeurs.

Et puis il nous a demandé de profiter du temps qu'il nous restait ensemble, de ne pas pleurer, de poursuivre ce qu'il avait commencer et de reprendre notre vie dés qu'il serait parti. Il était prêt à partir mais pas pressé nous disait-il ... nous avons eu peu de temps.

Tous les jours on s'est relayé auprès de lui ... que c'était dur. On se disait ce qu'on avait à se dire ... qu'il nous en a dit des belles choses , on s'est dit qu'on s'aimait. Tous les jours je lui emmenais la vie à l'hôpital. Il ne pouvait plus manger. Je préparais ce qu'il aimait et je lui faisais gouter en déposant la cuillèresur la langue. Je lui apportait chaque jour une fleur du jardin .... Quand je repartais de l'hôpital je ramenais tout pour recommencer le lendemain avec autre chose.

Nous avons passé des heures main dans la main à se parler ou non .... suivant ce qu'il avait besoin. 

Je tenais quand j'étais prês de lui, je ne me montrais pas triste devant lui mais en sortant je pleurais pendant des heures. Et je recommençais à préparer ce que j'allais lui emmener le lendemain.

Ma façon de tenir était de lui amener la vie, de l'attention, de l'amour, ... et le lendemain de son enterrement je suis retournée comme il me l'avait demandé. J'étais épuisée mais je lui devais. J'ai marché dans ses pas pour continuer ce que mon petit papa avait commencé .... ce grand homme.

Aujourd'hui il me manque toujours autant. Mais je n'ai jamais eu de regret ... j'ai partagé tiut ce que la vie m'a permis de partager avec lui. Il est parti serein. Son dernier regard a été pour moi, il a rempli son regard de mon image avant de fermer ses yeux pour toujours. J'étais en train de lui faireun bisou.

Je vous souhaite de trouver votre façon à vous aussi.

Cécile

Coucou mando , moi je n'ai pas le même  k que votre papa et je tenais à vous apporter tout mon soutien. Moi , c'est mon époux qui est mon aidant, et il est fantastique. Alors courage et continuer à  bien  prendre soin de votre papa.. Rob, yvette et cécile en vous lisant j'en avais les larmes aux  yeux , témoignages tellement émouvant ,  surtout le tien cécile, j'en est été toute retournée.. Bon dimanche à vous tous. Bisous. 😘🥰

       Chantal 

Bonjour à tous,

Vos témoignages m’ont beaucoup émue et touchée. Merci à chacun d’avoir partagé avec autant de sincérité et de bienveillance vos histoires et vos mots de soutien. Ils montrent combien l’amour, la résilience et l’entraide peuvent illuminer même les moments les plus difficiles.

Je vous souhaite à tous beaucoup de courage, de force et de tendresse dans vos parcours respectifs. Prenez soin de vous et de vos proches.

Avec toute mon affection 💓

Mando

En résumé , il faut donner la meilleure qualité de vie à notre proche malade, lui permettre de rester dans la vie le plus longtemps possible ... jusqu'au bout si possible.

Et en parallèle il faut que l'aidant fasse tout pour pouvoir continuer sa vie sans regret quand notre être cher s'envole.

Il faut profiter à fond de tous les moments .... quand il est encore temps. Il faut cultiver la vie jusqu'au bout. Ça aide pour l'après. 

Bon courage à toi Mando et bizette à Rob, Yvette et Chantal.

Cécile

Bonjour Mango,

Je ne suis pas dans votre cas, car, pour ma part je suis la personne malade.

Ce qui fait du bien, c'est lorsque les enfants viennent me voir. Me racontent leurs voyages, leur journée. Emmenent les petits. Et lorsqu'ils expriment leur attachement. Également lorsqu'ils ont de l'espoir dans leurs yeux. C'est encourageant et ça donne envie de s'allier au traitement pour se soigner.

Être présents c'est déjà, faire beaucoup. Même par téléphone.

Bon courage à vous. Mimichka.