Bonjour Davi, le moins que l'on puisse dire c'est que vous êtes réactif. Vous avez déjà passé pas mal d'examens, plus un scanner demain, je pense qu'il vous faut juste être patient et ne pas forcément imaginer le pire. Je suis sûre qu'il y a tout un tas de pathologies qui peuvent donner les symptômes que vous décrivez, sans pour autant que vous soyez atteint d'une maladie grave. Bonne journée.
Tumeur pancréas ?...
Bonjour Davi,
Compte tenu de vos résultats biologiques, il est peu probable qu'une anomalie soit détectée au niveau hépatique, biliaire ou pancréatique.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Bonjour Davi
Tout d'abord, Davi, je comprends vos angoisses, mais les résultats que vous décrivez ne semblent pas être très alarmants. Le docteur Marceau indique souvent que les personnes de votre âge sont rarement atteintes d'un cancer du pancréas. Je souhaite que votre scanner donnera des résultats satisfaisants pour vous. Peut-être s'agit il de quelque chose de moins grave. Mon mari est atteint de ce cancer et dès les premiers résultats, il y avait des anomalies. Chaque personne est unique cependant. J'espère que vous serez rapidement rassuré. Bien cordialement.
Bonjour Louison,
Je viens quotidiennement sur ce forum très instructif, et pour cause, mon mari est atteint d'un cancer du pancréas. Chaque personne qui vient sur ce forum souffre d'un cancer ou fait partie du personnel médical. Je vous vois souvent répondre aux personnes qui ont un cancer ou qui s'angoissent à cette idée, tout comme Davi. Vous êtes soignante ? Vous êtes atteinte d'un cancer ? Vous donnez votre avis sans pour autant vous dévoiler. C'est votre droit le plus strict. Cependant, je me pose des questions. Merci de votre réponse. Cordialement.
Bonjour Illora, j'avoue que je ne comprends pas très bien votre post. Que suis-je censée dévoiler de moi pour pouvoir intervenir sur ce forum ? Cdlt.
Bonjour,
Vu vos commentaires, vous semblez bien informée et je me demandais si vous n'étiez pas médecin, c'est tout. Cordialement.
Bonjour Llora. Ah OK ! je ne comprenais pas bien ce que vous vouliez dire. Eh bien non, je ne suis pas médecin (merci de l'avoir cru un instant, c'est plutôt flatteur, mais même si je fais des commentaires sur telle ou telle situation, vous remarquerez que jamais je n'émets d'avis sur un traitement). Je suis juste une personne, un peu cabossée par la vie, ayant eu très tôt à faire face à différentes épreuves qui m'ont peut-être endurcie, mais surtout m'ont permis de me mettre à la place des autres. Je sais aussi ce que c'est que d'accompagner un malade du cancer (mon mari), et de l'avoir (parce que cette saleté ne fait de cadeau à personne). Souvent ce que je lis sur ce forum, ces angoisses, ces souffrances, font écho à des choses que je connais. Pour le reste, si je ne parle pas particulièrement de moi, c'est que je crois que ceux qui viennent sur cet espace ont plutôt envie de parler d'eux, même s'ils ont besoin de confronter leur expérience à celle des autres. Ceci dit, si vous jetez un oeil sur un échange de posts du 7 avril avec une personne qui s'appelle Lalou, discussion sur le lymphome, vous verrez, que je parle de moi. A bientôt sur ce forum. Bonne journée. Louison
Bonjour Louison,
Tout d'abord, merci de votre réponse. J'ai vraiment cru que vous faisiez partie du corps médical. Vos commentaires sont tellement justes, même confirmés par le Docteur Marceau. J'ai pris connaissance en "jetant un oeil" sur votre échange de posts du 7 avril dernier. Je suis admirative par rapport à votre connaissance, votre courage aussi. Pour moi, c'est dur en ce moment. Je ne devrais pas me plaindre car, à ma connaissance, je ne suis pas malade. Quelques pathologies dues à mon âge, rien de grave. J'ai 67 ans, mon mari 65. Lui le pauvre, il subit ce cancer du pancréas depuis un an. Evidemment, nous savons tous les deux que ce n'est pas guérissable dans son cas. Il est sous chimio, cette chimio qui lui permet de rester en vie mais qui l'empêche de vivre... Bon, je ne vais pas me plaindre, j'ai même un peu honte par rapport aux personnes qui sont vraiment concernées physiquement par un cancer.
Encore merci d'avoir répondu à mon message. Je salue encore votre courage.
Bien cordialement.
Oh ne croyez pas que je sois si courageuse. C’est juste que je n’ai pas le choix. Je me dis que quand tout allait bien je ne me posais jamais la question de savoir pourquoi les bons trucs m’arrivaient à moi, non, ils arrivaient, je trouvais ça chouette, et somme toute normal. Alors, pourquoi, quand les mauvaises choses se présentent devrais-je me plaindre et dire « pourquoi moi » ? Ceci dit, pour avoir expérimenté les deux situations, j’ai trouvé qu’il était plus difficile d’être l’accompagnant que le malade. Quand on a appris pour mon mari, c’est comme si la terre s’était ouverte sous mes pieds. J’ai perdu le sommeil et l’appétit. Je me faisais du souci pour lui, j’avais peur qu’il souffre physiquement et aussi moralement et bien sûr, l’issue étant toujours incertaine, je me faisais des scénarii catastrophes en me demandant comment je pourrais vivre sans lui si ça arrivait. En fait, quand on nous voyait tous les deux, on aurait dît que c’était moi la malade ! C’était dur de faire bonne figure tout en étant rongée par le doute. Par contre, quand j’ai appris pour moi, je n’ai même pas eu envie de pleurer, et pourtant y’a plus euphorisant comme perspective d’avenir que de passer par la case chimio et tout le toutim. Mais pour en revenir à vous, pourquoi c’est plus dur en ce moment ? A cause du confinement ou à cause de cette situation qui vous échappe ? Parce que vous ne vous autorisez pas à vous plaindre ? Mais vous avez le droit, c’est pas du gâteau ce que vous vivez. Vous avez quand même le droit de dire que c’est dur. Vous faîtes du mieux que vous pouvez et de toute façon chacun réagit à sa façon. Ne vous dévalorisez pas, y’a pas à avoir honte de ne pas être malade, c’est quand même pas de votre faute ! On a en nous des réserves insoupçonnées qui nous permettent de supporter la douleur et les épreuves. Puissent ces quelques lignes vous apporter un peu de réconfort. J’espère discuter à nouveau avec vous sur ce forum. Bonne soirée. Louison
je pense qu'il vous faut juste être patient et ne pas forcément imaginer le pire.
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Merci Louison de votre soutien. En vous lisant, je me dis que vous avez vécu et vivez encore des moments compliqués. C'est vrai que je culpabilise parfois, d'autres fois, j'essaie de penser à autre chose mais ce n'est pas facile. Mon mari dépérit de jour en jour, il souffre, n'est plus le même. Je connais l'issue du cancer du pancréas (inopérable) et ne peux m'empêcher de me projeter dans un sombre avenir. Moi aussi, j'espère discuter de temps en temps avec vous. Très bonne journée. Llorra
Bonjour, je poste un commentaire sur ce site car je suis très inquiet. J'ai 37 ans. Depuis 2 semaines je ressens une douleur assez profonde au niveau de l'hypochondre gauche. J'ai passé echo et radio mais rien d'apparent. Important, la queue du pancréas n'était pas visible à cause des gaz. La douleur s'est déclenchée assez soudainement (pas suite à un effort), avec irradiation vers l'épaule notamment. On ne peut pas dire que j'ai mal en journée, mais je ressens qqch au même endroit assez profond. Je suis surtout embêté la nuit, la position allongée ne m'est pas confortable. J'ai fait une prise de sang en debut de semaine qui ne montre pas de grosse irrégularité (lipiase normale, dosages ace et 19.9 normaux, enzymes hepatiques ok). Je passe un scanner abdomen demain. Les secondes me semblent éternelles...
Que pensez vous de ma situation ?