carcinome spinocellulaire 2

Vous auriez pu continuer sur la discussion précédente, elles ne sont pas limitées en longueur ou en nombre d'échanges.
Dès lors que l'exérèse chirurgicale est large et donc suffisante, le risque d'extension est minime avec les spinocellulaires. Certes, il est plus élevé qu'avec les baso qui pour ainsi dire ne métastasent jamais mais il est très faible par rapport au risque métastatique des mélanomes.
De plus, comme je l'écrivais précédemment, le risque dépend de la localisation et sur ce plan, le cuir chevelu est une localisation favorable, avec un risque particulièrement faible.
Vous devez donc rester confiant, la guérison est plus que probable même si par prudence, le dermatologue vous proposera certainement une surveillance régulière.
Cordialement
Dr A.Marceau

Merci encore pour vos réponses rassurantes.
Une dernière question (je pense...) : j'ai vu sur Internet que la grande hauteur d'un carcinome pouvait être un facteur aggravant sur les risques de métastases. Le mien mesurant près d'un centimètre au-dessus de la peau, je me posais la question. Est-ce vrai?
Merci par avance.
Très cordialement.
AUDEGOND Nathanaël

Ce qui compte n'est pas sa "hauteur" mais sa profondeur. Les baso et les spinocellulaires sont souvent "bourgeonnants" mais sans que cela ait un caractère péjoratif.
Cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,
J'apprécie énormément votre disponibilité et je ne l'oublierai pas.
J'ai encore une petite interrogation dont j'avais déjà fait état précédemment. Peut-être très prématurée ou même excessive, mais est-il possible, souhaitable, nécessaire de surveiller mes ganglions (cou, autour des oreilles...). Je ne serai vraiment tranquille que si je peux bénéficier d'un suivi optimal.
Merci par avance.
Très cordialement.
AUDEGOND Nathanaël

Bonjour,
Toute personne ayant fait un cancer cutané doit être surveillée par la suite, qu'il s'agisse d'un baso, d'un spino ou d'un mélanome. Car son risque de développer un second cancer cutané, notamment lié à une surexposition aux rayons du soleil, est supérieur à celui d'une personne n'ayant jamais développé ce type de cancer. Cela se traduit généralement par une consultation annuelle auprès de votre dermatologue. Quant à la surveillance post-opératoire liée à ce spinocellulaire, c'est votre dermatologue qui la définira. Mais ne vous faites pas de souci, tout cela est parfaitement protocolisé et votre suivi sera certainement optimal. Le plus grand risque est généralement pris par le patient lui-même qui au bout d'un certain temps se soustrait de lui-même au protocole de surveillance ! A l'évidence, ce ne sera pas votre cas et c'est tant mieux !
Bien cordialement
Dr A.Maceau.

Encore bonjour,
Peut-être une nouvelle ânerie vaguement exprimée par un collègue de travail, mais est-il possible qu'un CE pénètre l'os du crâne, de manière directe?
Toujours merci par avance.
Très cordialement,
AUDEGOND Nathanaël

Potentiellement, même un basocellulaire peut "attaquer" l'os sous-jacent si on le laisse évoluer durant une très longue période (plusieurs années). De même pour le spino.
Mais vous n'en êtes certainement pas à ce stade, l'acte chirurgical et surtout l'analyse au microscope de la pièce opératoire permettra de bien définir les limites de ce spino.
Cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,
Encore et toujours des interrogations. Il semble en effet que c'est l'échelle de temps qui m'est vraiment difficile à envisager dans tout cela. Un carcinome spino devient vraiment dangereux après beaucoup de temps si j'ai bien compris, mais il n'y a sûrement pas une imite précise. Mon dermatologue m'a précisé que j'aurais très bien pu n'être opéré qu'en septembre. Avec une bulle de 1,5cm sur 1 de haut, j'ai beaucoup de mal à croire complètement cela. Qu'en pensez-vous?
Merci par avance.
Bien cordialement,
AUDEGOND Nathanaël

Bonjour,
Je pense que vous pouvez vous fier à l'avis donné par votre dermatologue !
Cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,
Après l'exérèse de mon carcinome spinocellulaire, est-il souhaitable que je prenne contact avec un oncologue? Ceci afin de bien cibler les risques et surtout de surveiller d'éventuelles métastases que je crains toujours énormément. Je comprends que le risque soit limité et que l'impression d'énormité de mon carcinome spino soit à relativiser par rapport à ce qui existe, mais ce petit risque résiduel est vraiment difficile à gérer pour moi, comme une menace permanente qui angoisse.
Merci encore et toujours pour votre avis.
Bien cordialement.
AUDEGOND Nathanaël