Dépistage systématique du cancer de la prostate

13 commentaires
Barajda

Comme je pense la plupart de ceux qui sont passés par cette épreuve, je ne comprends pas l’absence de dépistage organisé du cancer de la prostate après 50 ans, même pour ceux qui ont des antécédents familiaux. Il s’agit quand même du cancer le plus fréquent chez l’homme. Je ne comprends pas l’argument souvent avancé du « sur traitement » et de ses conséquences induites. On a aujourd’hui un arsenal thérapeutique suffisant pour classifier le cancer et pour agir en conséquence, de façon modulée selon la gravité, et selon l’âge. Or, il y a un vrai intérêt à agir le plus tôt possible lorsque c’est détecté, avant que ça ne sorte de la capsule pour avoir une intervention la plus conservatrice possible et avant, bien sûr, que ça ne métastase. Pour ma part, je conseille à tous les hommes que je connais qui ont passé 50 ans de doser leur PSA et de surveiller ça. Et je pense que tous sont assez réceptifs à ce conseil. C’est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit d’un organe largement méconnu: moi le premier, avant d’être atteint par le cancer, je ne savais pas vraiment ce qu’était la prostate ni où elle se situait et je dois à mon généraliste- merci à lui- d’avoir réalisé un dosage de PSA. Aujourd’hui, je suis bien content d’avoir pris les devants plutôt que de me retrouver dans 5 ou 6 ans avec un cancer évolué et incurable. . Bref, je pense que les pouvoirs publics devraient agir et mettre en place un dépistage organisé. 

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ychou

Je voulais de demander si tu avais essayé le vitaros et l edex merci

Bon courage a toi pour le régime 😊🤞

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zezinho

Non je n'ai pas essayé pour 3 raisons.

1. Les retours que j'ai pu lire étaient des douleurs et difficultés à doser.
Je me suis dit ok si c'est pour souffrir. Alors uniquement en ultime recours 🤣

2. J'avais une intime conviction qu'il fallait solliciter les érections de manière naturelle et pas artificielle.

3. L'aspect psychologique.
Même si jusqu'à mon opération à l'age de 51 ans, je n'avais jamais connu la moindre panne sexuelle. Mes diverses lectures sur le sujets des pannes d’érections faisant toujours mention du facteur psychologique. 
Et sur cette aspect j'avais une peur, une appréhension à utiliser des injections douloureuses qui créeraient ainsi un cadre psychologique négatif.

En résumé sur base de ses 3 points. J'ai préféré créé un cadre sans prise de tête et où seul la recherche du plaisir de l'excitation compte.
Et cela tout en faisant confiance aux facultés de récupération que le corps humain a.

Pour ce faire j'ai utilisé de manière alternative le Viagra ou le Cialis.
Mais pas tout le temps pour en quelque sorte donner l'info à mon inconscient que ça fonctionne aussi sans.

Et le dernier point. Ma compagne a été énormément compréhensive et j'ai fini par ajouté de temps en temps un film pornographique lors de nos rapports pour placer l'excitation à son max.
Là aussi pas de porno systématiquement pour que cela ne deviennent pas un cadre obligatoire.

Voilà je suis rentré un peu dans les détails. Sans vouloir choqué personne. Mais c'est ça aussi la réalité.

 

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ychou

Bonjour zezinho 

Merci encore à toi pour tes explications, c'est vraiment sympa.
Donne-moi des nouvelles en échange des miennes, si tu veux, bien sûr.

À bientôt et belle journée !

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