les exercices Kegel à réaliser si on souffre d’arousal incontinence et/ ou de climaturie. Trouvé sur you tube: Le docteur Jo Milios exerce dans une clinique de Perth en Australie j'ai vérifié et ça semble sérieux.
Il s’agit selon elle de l’exercice "fast twitch fiber training" à réaliser 5 ou 6 fois par jour:
- rentrer le ventre ("squeeze the front")
- serrer fort le périnée (les anglo-saxons disent "nuts to guts" de façon très imagée...)
-et relâcher ("let go")
À faire 10 fois de rang.
Quelques informations concernant l’incontinence de préliminaires (AI : « Arousal Incontinence » ou « foreplay incontinence ») et la Climacturie issues de lectures personnelles
• Très peu de littérature en France, surtout sur l’AI. Un article de 2018 sur « l’incontinence coïtale » d’une équipe du service de neuro-urologie et d’explorations périnéales de l’hôpital Tenon- APHP en partenariat avec une équipe de recherche de la Sorbonne. Le reste des publications est anglo-saxonne : américaines, australiennes et canadiennes.
Personnellement, je n’ai pas été informé avant la chirurgie de ces désagréments majeurs que je subis maintenant et personne ne semble s’en soucier vraiment. Mon urologue ne me répond pas sur le sujet sur lequel il ne semble pas savoir grand chose et qui ne semble pas l’intéresser. Je dois donc me débrouiller tout seul pour trouver des informations, il m’a semblé que ça pouvait intéresser certains lecteurs de ce forum.
• Les causes : l’opération de Prostatectomie radicale peut perturber le fonctionnement du sphincter strié et/ou endommager les nerfs du sphincter strié et notamment le nerf pudendal. Le plus fréquemment, ces troubles s’apparentent à une incontinence d’effort par insuffisance sphinctérienne. D’autres situations peuvent les occasionner : il s’agit de l’hypermobilité cervico-urétrale, d’une instabilité urétrale ou d’une hyperactivité détrusorienne. La fatigue et les situations de relaxation du plancher pelvien sont susceptibles de les aggraver.
• La prévalence de ces effets secondaires est importante : selon les études : un tiers des patients souffrent d’AI et/ou de climacturie dans les suites immédiates de la prostatectomie. Certaines études rapportent des taux allant de 20 à 64% des patients.
• Plus la reprise de l’activité sexuelle est précoce après l’intervention, plus le risque de souffrir de ce type d’effet secondaire est important.
• Ces effets secondaires ont un retentissement psychologique majeur sur les patients qui en sont affectéset sont à l’origine de détresses psychologiquesimportantes et de comportements d’évitement des rapports sexuels ou de « rushed sexual relations for fearof AI » (relation sexuelle accélérée de peur de l’incontinence).
• Leur gravité est classée en : faible (pertes équivalent à quelques gouttes), modérée (pertes équivalent à une cuillère à café) et sévère (au-delà de l’équivalent d’une cuiller à café).
• La bonne nouvelle est que, dans la majorité des cas, ces troubles se résolvent spontanément entre 9 et 12 mois après la chirurgie. A 12 mois, de 12% à moins de 5% des patients selon les études en souffrent encore.
• Les traitements possibles sont les suivants, à adapter à chaque situation et à la gravité des troubles :
o Port de préservatifs (pour les formes classées faibles)
o Port d’anneaux péniens de contention
o Exercices de Kegel spécifiques pour ce type de problème
o Techniques de biofeedback
o Stimulation nerveuse électrique transcutanée
o Stimulation magnétique externe
o Médicaments anticholinergiques
o Pose chirurgicale de bandelettes urétrales