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JE TIENS À ATTIRER L ATTENTION DE TOUS MAIS SURTOUT DE GRANDS SPÉCIALISTES CAR C EST NOTRE SEULE CHANCE ET LE TEMPS EST CONTRE NOUS. 

MA MERE A ÉTÉ OPÉRÉE D UNE HERNIE EN OCTOBRE DERNIER À AVICENNES SUITE À UN ÉTAT POST OPÉRATOIRE TRES DIFFICILE ON NOUS A DIT QUE C ETAIT NORMAL IL A FALLU INSISTER MÉCHAMMENT POUR QU UNE ANALYSE REVELE LA PRÉSENCE D UN LIQUIDE. 

SUR CE NOUS NOUS SOMMES RENDUS À L APHP DE MONTFERMEIL POUR QU UNE PONCTION SOIT RÉALISÉE ET AVICENNES NOUS A DIT QUE CELA POUVAIT ÊTRE TRAITÉ AILLEURS. DONC À MONTFERMEIL ON A FAIT À NOUVEAU DES EXAMENS AFIN DE FAIRE CETTE PONCTION, LES ANALYSES ONT DÉCELÉ DES MÉTASTASES. IL A FALLU À MONTFERMEIL PLUS D UN MOIS ET DEMI POUR TROUVER L ORIGINE DU CANCER ALORS QUE CE GENRE DE MALADIE A BESOIN DE DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT LE PLUS TOT POSSIBLE. BEAUCOUP DE TEMPS PERDU A MONTFERMEIL PARFOIS PENDANT 1 SEMAINE ENTIÈRE ELLE ÉTAIT MISE A JEUN POUR DES EXAMENS ET ILS ETAIENT REPORTÉS AU LENDEMAIN (par ailleurs quasiment à chaque fois je devais m irriter et dire au personnel que si l'examen était annulé il faut penser à la nourrir. Un jour elle a été nourrie seulement à 16h parce que ce jour là je suis venue la voir plus tard que les autres jours). 

QUAND CET HÔPITAL A FINI PAR TROUVER L'ORIGINE ET FINALEMENT TROUVÉ UNE DATE POUR DEMARRER UNE CHIMIO, MA MÈRE A FAIT UN AVC À 48H DE DÉMARRER LE TRAITEMENT. ELLE A ÉTÉ EMMENÉE PAR LES POMPIERS À ROBERT BALLANGER SUR AULNAY SOUS BOIS. TOUT A ÉTÉ FAIT EN SOINS INTENSIFS ET PUIS AYANT DÉTECTÉ UNE INFECTION URINAIRE ELLE A ÉTÉ ENVOYÉE AU SERVICE NEURO CAR C'ÉTAIT LE SEUL MOYEN POUR QU ELLE NE BLOQUE PAS UNE CHAMBRE SOLO CHEZ EUX. MAIS N ÉTANT PAS REMISE ELLE NÉCESSITAIT ENCORE UN SEJOUR EN SOINS INTENSIFS ET FORCÉMENT LE SERVICE NEURO N ÉTAIT PAS DISPOSÉ POUR UNE PATIENTE AUSSI DÉPENDANTE. JE VOUS PASSE LES RAISONS QUI M ONT FORCÉ À SIGNALER LES TRAITEMENTS SUBIS ET ON NOUS A OUVERTEMENT SUGGÉRÉ DE LA FAIRE SOIGNER À DOMICILE CAR IL N Y AVAIT PLUS RIEN À ENVISAGER AVEC SON ETAT NEUROLOGIQUE. 

ELLE A DU ÊTRE TRANSFÉRÉE À MONTFERMEIL LE TEMPS D ÊTRE ENVOYÉE SUR VILLEPINTE À SAINTE GRÉGOIRE QUI DEVAIT LUI PERMETTTE DE REPRENDRE DES FORCES ET DÉMARRER UNE RÉÉDUCATION (Selon le docteur P de montfermeil qui est à l origine du transfert), MAIS EUX AUSSI ONT FINI PAR ABANDONNER ET RENVOYER MA MERE SUR MONTFERMEIL QUI A CONTINUÉ À NOUS FAIRE PERDRE UN TEMPS QUE MA MERE N AVAIT PLUS...SON CANCER QUI CONTINUAIT À LA RONGER ÉTAIT TRAITÉ À BASE DE PARACÉTAMOL OUI OUI DU PARACÉTAMOL POUR UN CANCER AGRESSIF... ELLE N ÉTAIT NI SOULAGÉE NI TRAITÉE ET ON A FINI PAR NOUS ANNONCER QU IL NY AVAIT RIEN À FAIRE. EN MOINS D UN MOIS ENTRE LA DATE PRÉVUE POUR LA CHIMIO ET LE TEMPS ÉCOULÉ ILS ONT DÉCIDÉ QUE C ETAIT FINI ALORS QUE LE TEMPS PERDU EST DE LEUR RESPONSABILITÉ. 

APRÈS AVOIR DEMANDÉ UN TRANSFERT À LA PITIÉ SALPETRIERE QUE L EGO DU DOCTEUR N A PAS ACCEPTÉ DE VALIDER NOUS AVONS DU SIGNER UNE DÉCHARGE ET PRIS L'AMBULANCE POUR NOUS Y RENDRE QUAND MÊME. ET LÀ LES URGENCES DE LA PITIÉ ETAIENT SURPRIS DE NOUS VOIR ET NOUS ONT DIT QUE C ETAIT COMPLIQUÉ PAR MANQUE DE PLACE DE PRENDRE EN CHARGE MA MÈRE ET MÊME POUR UNE CONSULTATION IL N AVAIT PAS LE TEMPS, PUIS ELLE NOUS A DIT PUISQUE NOUS ÉTIONS LÀ ELLE ALLAIT QUAND MÊME LA CONSULTER ET LA GARDER QUELQUES TEMPS, LE TEMPS DE VOIR SON RESPONSABLE ET DE PASSER QUAND MÊME UN COUP DE FIL AU DR. P DE MONTFERMEIL ELLE EST REVENU ET NOUS A CARRÉMENT REFUSÉ CAR NOUS SOMMES VENUS SANS L ACCORD DU MÉDECIN QUI D AILLEURS CONTACTÉE A DIT QUE MA MERE ETAIT EN PHASE TERMINALE ALORS QU ELLE NOUS PARLAIT D UN STADE 3. SOIT UNE NOUVELLE DE PLUS À ENCAISSER. FORCÉMENT BEAUCOUP DE COLERE ON EST PASSÉ D'UN "PUISQUE VOUS ÊTES LÀ ON VOUS PREND" À "MAIS FINALEMENT ON A VRAIMENT PAS DE PLACE MON RESPONSABLE REFUSE ET PUIS VOTRE MERE EST EN PHASE TERMINALE ON NE PEUT RIEN FAIRE. PUIS FAUT AVOIR UN PAPIER DE TRANSFERT DE L HÔPITAL D OÙ VOUS VENEZ"... 2019 ON REFUSE DES MALADES AUX URGENCES À PARIS. 

SUR CE N ETANT PLUS À UNE EMMERDE PRÈS AU LIEU D HURLER DE COLERE JE RANGE MES ÉMOTIONS ET COMPRENANT L'EMBARRAS DES AMBULANCIERS 

JE TENTE LE COUP ET APPELLE LES URGENCES DE L APHP ST-LOUIS À PARIS, À QUI JE DIS CLAIREMENT MA SITUATION ET LA PERSONNE ME DIT DE VENIR EN CONSULTATION QU ILS NE REFUSENT PERSONNE DE TOUTE MANIÈRE ET NOUS Y VOILÀ DEPUIS QUELQUES JOURS. 

ICI ILS ONT TRÈS VITE SOULAGÉ LA DOULEUR DE MA MERE, SES ENNUIS DE CIRCULATION ET EUX NOUS ONT INFORMÉ QU ELLE A UNE INFECTION À UN POUMON CHOSE QUE DR P DE MONTF A AUSSI GARDÉ POUR ELLE...MAIS APRÈS RÉFLEXION ILS PENSENT QUE MA MERE N EST PAS ASSEZ FORTE A CE JOUR POUR SUPPORTER UNE CHIMIO. 

SAUF QUE SON CANCER EST TRÈS AGRESSIF ET LE TEMPS SE REDUIT. SE REMETTRE D UN AVC ELLE L A DÉJÀ FAIT EN 97, ON NE PEUT PAS ESPERER D UN PATIENT AYANT UN AVC D ÊTRE REMIS TRÈS RAPIDEMENT CELA PREND DU TEMPS MAIS LE CANCER LUI EST IMMENSE ET RONGEUR IL EST EN TRAIN FE LA TUER UN PEU PLUS CHAQUE JOUR. CONTRAIREMENT À MONTFERMEIL, SAINT-LOUIS NOUS DIT PAS DIRECTEMENT DE RENTRER AVEC NOTRE MERE CHEZ NOUS EN ATTENDANT LA FIN MAIS EN SOINS PALLIATIFS. MAIS LEUR DESIR DE VIRER NOTRE MÈRE AFIN DE LIBERER LA CHAMBRE QU ELLE OCCUPE DEVIENT PRESSANT PUISQUE UNE DES CHEFS DU SERVICE ME SIGNALE QUE DÈS QUE N'IMPORTE QUEL CENTRE DE SOINS PALLIATIFS DU 93 AURA REPONDU ELLE VALIDERA LE TRANSFERT OR JE LUI AI DIT ON DEVRAIT QUAND MÊME AVOIR LE TEMPS D EN PARLER ET DÉCIDER VERS QUELLE STRUCTURE ON SOUHAITE QUE NOTRE MÈRE SOIT ORIENTÉE. 

QUE QUELQU UN SE PENCHE SUR SON CAS, QUE DE GRANDS PROFESSEURS REGARDENT SON DOSSIER ET QU ON ESSAIE AU MOINS DE LUTTER CONTRE LE CANCER. SON AVC PRENDRA PLUS DE TEMPS. 

JE N AI PAS D AUTRE CHOIX QUE DE DEMARRER SINON UNE GRÈVE DE LA FAIM CAR JE ME SUIS BATTUE ET J AI PATIENTÉ FACE AUX MÉDECINS DE TOUS LES HÔPITAUX POSSIBLES. ENTRE CEUX QUI LA CONDAMNENT EN RAISON DE SON ÉTAT NEUROLOGIQUE, CEUX QUI LA CONDAMNENT AU VUE DU CANCER ET CEUX ENCORE PARCE QU ELLE EST SOIT DISANT TROP FAIBLE POUR SUPPORTER UNE CHIMIO... EN ATTENDANT PERSONNE NE TENTE DE LUI SAUVER LA VIE, CHACUN S'ALIGNE UN APRÈS L AUTRE POUR NE RIEN TENTER MAIS AVEC À CHAQUE FOIS UN MOTIF PROPRE... 

JE REFUSE DE VOIR MA MÈRE CREVER SANS ESSAYER DE TROUVER UNE SOLUTION. POUR CETTE FEMME QUI A EU TOUTE SA VIE DES EXAMENS, DES PRISES DE SANG, DES OPÉRATIONS ET QUI A DIT PENDANT DES ANNÉES QU ELLE AVAIT MAL AVANT QU ON FASSE NE SERAIT-CE QUE LE NECESSAIREPOUR DETECTER UNE PREMIÈRE HERNIE, POUR TOUT CE TEMPS D ANALYSES AUSSI OÙ JAMAIS PERSONNE N A VU LE CANCER. 

LE DESARROI ME POUSSE À CETTE GRÈVE DE LA FAIM. MA MERE A TOUJOURS ÉTÉ UNE BATTANTE, JE PRENDS SA RELÈVE. 

JE VOUS DEMANDE VOTRE AIDE CAR VOUS ÊTES EN MESURE DE M AIDER À SAUVER MA MÈRE OU TOUT METTRE EN OEUVRE POUR ESSAYER DE LA SAUVER. 

MERCI POUR LA LECTURE DE CE PAVÉ. DANS L ATTENTE DE VOTRE RÉPONSEQUE J'ESPERE PROCHAINE ET RASSURANTE. 

A.S