Bonjour Sylvie, je comprends votre colère et vos angoisses, mais je ne crois pas qu'il y ait une recette miracle par rapport au stress des contrôles et de la récidive. C'est humain et sur ce site nous sommes nombreux à avoir de temps en temps ce genre de "bouffées de chaleur". Peut-être devriez-vous simplement vous attacher à ce qui fonctionne bien : vous êtes en vie (il y a 40 ans vous n'auriez peut-être jamais connu votre petite-fille), vous êtes en pleine forme, différents traitements existent et vous sont proposés, d'autres vont arriver. Contrairement à vous, je ne crois pas que l'arsenal thérapeutique se réduise, mais, au contraire, qu'on découvre chaque jour de nouvelles molécules, de nouveaux traitements... Nous sommes mortels et quoi qu'il arrive, en forme ou malade, un jour ou l'autre nous allons disparaître. Ce n'est pas du pessimisme de ma part, c'est juste du réalisme. Essayons de faire, tant qu'on le peut, le maximum de choses agréables pour soi et pour les autres. Combien de gens, plus jeunes, n'ont pas la capacité physique de faire ce que vous venez de faire au ski, parce qu'ils ont des cancers invalidants, ou bien, ils ont eu des accidents, parce qu'ils sont handicapés, ou qu'ils sont dyalisés tous les 2 jours, etc... La vie, c'est une fatalité. On ne se pose jamais la question quand les bonnes choses arrivent de "Pourquoi à moi", alors essayons de faire pareil, quand ça ne va pas dans le sens que l'on voudrait et profitons de chaque minute, chaque seconde qui nous est donnée.
Comment gérer les recidives ?
bonjour sylvie,
En quelques mots on peut dire que c'est très compliqué a gérer ce stress et je crois qu'il n'y a pas de recette miracle.
moi j'ai plutôt miser sur une vie tranquille et sereine au jour le jour mais bien remplie quand même de quoi avoir une bonne fatigue arrivé le soir.
Depuis longtemps je ne regarde plus l'avenir car j'ai réussi a zapper l'avenir çà me faisait du mal et ne servait que a ce torturer l'esprit donc a quoi bon souffrir plus.
On a juste pas de chance d'avoir le cancer,moi je vis a fond,jusqu'à quand?chez pas,on verra,pour l'instant chui bien et c'est l'important.
J'ai surtout compris que rien ne sera plus comme avant et que je n'y pourrais rien.
portez vous bien et bon courage.
Bonjour Sylvie, les amis ont tous dis .. Comme eux , moi aussi je vis au jour le jour.. Je fais le plus de chose possible, comme vous le faite vous aussi et que je peux faire moi aussi, comme cela je ne regretterais rien.. C'est vrai que de se dire qu'on ne verra peut-être pas grandir ses petits enfants, c'est dur . Moi je me suis fais aider avec la spy de l'hôpital et elle m'a bien aidé , pour pouvoir désarçonner cette putain de grenade qu'on promène avec nous.. Bon courage Sylvie.. Bises a vous tous..
Merci à toutes (tous). J’ai aussi une onco psychologue extraordinaire
La je dois juste digérer une fois de plus des résultats moyens qui doivent être suivis encore d’investigations
Je recevrai ma chimio cette semaine mais mes certitudes quant aux résultats se sont amoindries. On verra ce qu’on me propose en nouvelles thérapies ou essais cliniques a la fin du mois
Carpe diem
Je me remets a ma couture et mes montages video de voyages et petits enfants…..
Bonjour,
J'ai lu attentivement votre message. Je suis admiratif de votre courage et de votre combativité. Après tout ce que vous avez enduré, il ne faut pas lâcher.
Nous savons que le cancer est une maladie sournoise et visieuse qui sait se faire oublier pour mieux réapparaître.
Je connais aussi le stress du bilan mais je me dis aussi que ces bilans sont des passeports vers une nouvelle période de tranquille ou des alertes vers une reprise de la maladie et qu'ils permettent de réagir.
De mon côté, j'ai une certaine philosophie de vie qui pourrait se résumer en cette formule si souvent galvaudé : Carpe Diem
Je vis pleinement ma vie, je profite des petits plaisirs de la vie et je me dis que si quelque chose doit arriver il sera toujours temps de s'en occuper.
Je vous souhaite bon courage et je profite de ce post pour partager ma petite ritournelle
On se bat, on ne lâche rien ....jamais car le pire n'est jamais certain.
Stéphane
Merci beaucoup pour vos encouragements, courage à vous tous les warriors !
Diagnostiquée en mai 2017, j’ai subi hystérectomie et omentectomie puis une chimio carboblatine/taxol. J’étais absolument convaincue d’en être sortie, j’ai repris ma vie en tentant de mettre de côté, tel un accident de parcours ces quelques mois pénibles. Jeune retraitée, j’ai repris les activités, voyagé avec mon compagnon, j’ai eu la joie d’accueillir ma première petite fille. Je disais « j’ai eu un cancer »
Jusqu’au contrôle de decembre 2019, on devait m’enlever le portacar le lendemain…. Le couperet est tombé, examens, chimio carboplatine/gemcitabine. A l’issue de quoi tout semble éliminé, pas d’opération cette fois. On me propose « le nouveau traitement extraordinaire « les inhibiteurs de parp. Malgré ma difficulté à les supporter, j’avale mes comprimés, totalement sûre de me protéger pendant 18 mois. Toujours en grande confiance par rapport à ma guérison. Seulement voilà, après un an les marqueurs remontent encore ! Examens suivi d’une investigation chirurgicale, et rechimio cette fois associée au caelix. J’y crois toujours. Mais cette semaine les contrôles viennent de devoiler un « petit quelque chose » au scanner, bien que les marqueurs aient un peu baissé (un peu). D’autres contrôles prevus donc…
Je rentre d’une semaine de ski et randonnée, j’ai marche 10 km par jour, je me sens en forme physique en dehors des chimio, que se passe t-il ? Je suis très active : couture, montage video, cuisine etc. Mais la J’ai du mal a garder l’espoir, je sais que je dois tenir car des perspectives de traitement nouveaux m’attendent (je suis inscrite dans un protocole d’essais cliniques). Comment gérer le stress des contrôles ? Je ne le supporte plus. Je veux absolument voir grandir mes petits-enfants . Je vais suivre mes traitements mais j’ai l’impression que l.’arsenal thérapeutique se réduit proportionnellement à mes rechutes.
Merci pour vos témoignages et commentaires