Bonjour Emilili,
Merci de ton partage d'expérience! Il est vrai qu'on trouve beaucoup de partages sur les cancers du sein, ou les cancers qui se sont beaucoup développés, mais très peu au final sur la conisation.
Mon expérience (j'en ai eu deux) : la première, comme toi, en ambulatoire, avec anesthésie générale. J'ai demandé un arrêt supplémentaire d'un jour, mais j'ai bien mis 1 semaine à m'en remettre! La chute d'escarre a été assez impressionnante, mais au final, au bout de quelques heures, cela s'est tari "tout seul".
La seconde, dans un institut spécialisé cancérologie. J'ai demandé si je pouvais y rester la nuit, et on m'a arrêté 3 jours de plus : j'ai beaucoup mieux récupéré! En effet, ça semble "un petit bout enlevé", mais l'anesthésie générale est épuisante, et c'est loin d'être anodin, car seule l'analyse de la pièce confirme ou non le premier diagnostic et que tout ça, reste beaucoup de stress!
Bonjour.J'ai subi une conisation fin novembre 2020 et comme j'ai coup cherché dans les forums des témoignages j'ai voulu en laisser un pour les 30000 personnes qui en subiront une cette annee. Donc voilà,fin sept ma gynéco m'appelle pour me dire que les résultats frottis sont pas bons, rdv avec le chir, ou je vais assez sereine vers une biopsie,ma gyneco m'ayant deja bien fait comprendre 'a minima il y aurait une conisation. Le chir m'explique bien le déroulé, sauf que voilà je decouvre que qu'il pensait que j'avais déjà eu une conisation puisque mon précédent frottis(3 ans avant) était déjà mauvais....douche froide,grosse erreur de ma gynéco qui est passee à côté.trouillometre a 0...les discussions se corsent avec le chir et ma gynéco,j'essaie de m'apaiser comme je peux. Ma biopsie revele une CIN 3 HPV 16 et 18. Le chir m'annonce le vendredi qu'il m'operé le lundi. Discours tres "ne vous inquiettez pas,toute tite operation,pas besoin d'arret,chir ambulatoire,etc."pire, les quelques femmes autour de moi qui ont subi ça me disent la meme chose."le lendemain j'étais en cours ou au boulot".j'y vais sereine, l'opération en elle meme est pas agréable,surtout 'anesthesie.je suis opérée le matin, je sors en suivant,je dors toute la journée,je crois de stress, de pression qui retombe. Le lendemain(je 'ai pas d'arret) je me vois pas du tout partir au boulot et faire bonne figure comme si rien ne s'était passe.je vais voir mon médecin généraliste qui m'explique très tranquillement que la chir ambulatoire est une question budgétaire et organisationnelle, rien de plus.il veut m'arrêter une semaine. Psychologiquement, je suis pas prête a rester a la maison ruminer.(Je suis chef de service éducatif,personne n'était au courant de cette opération,je me vois pas "lacher"mon equipe.)Et 'est une toute petite opération! Je 'arrete deux jours et je repars.10 jours après je suis extrêmement fatiguée,en sortant de réunion je sens que je perds beaucoup mais beaucoup de sang.je fais le fameux test du tampon,j'en mets un, qui s'imbibe entierement en 1/2h.je me sens cotonneuse. Direction les urgences gynéco,ou ils me sortiront un caillot de la taille une balle de golf. Arrêt de 20 jours,repos total et traitement pour accélérer la cicatrisation et stopper ces saignements hemoragiques. La suite?un bon craquage dans la salle d'auscultation, je crois des larmes de stress,de nerf et l'impression d'etre en combat contre...mais contre quoi d'ailleurs? La suite s'est des résultats de biopsie rassurants et de lesion entièrement enlevée. Des saignements un peu chants,une reprise de lq sexualité,très stressée mais comme auparavant. Et une morale surtout.ecoutez vous. C'est un petit geste chir oui,mais putain à l'intérieur de nos chairs,avec des inquiétudes qui sont les notre,et non c'est pas anodin. Une opération ou on vous enleve un bout de quelque chose tellement lié à notre féminité,c'est pas rien. Écoutons nous d'avantage nous ne sommes pas des supers héros... Bon courage à toutes !