Bonjour,
Les lésions CIN1 et CIN2 sont effectivement fréquentes et vous devriez donc recevoir des témoignages sur ce forum. Prises en charge correctement, elles sont parfaitement bénignes. La conisation peut être nécessaire mais elle n'est pas systématique, une lésion de dysplasie légère pouvant disparaître spontanément ou à défaut être "pulvérisée" par un traitement au laser. Ces traitements ne compromettent pas une grossesse ultérieure.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
LESIONS COL UTERUS (LSIL BAS GRADE / SUSPICION HAUT GRADE CIN2) - CONISATION
Merci beaucoup de votre réponse. Cela fait du bien de pouvoir partager sur le sujet.
Bien à vous,
Bonjour à tous,
C'est ma première fois sur ce forum. J'ai 30 ans, je n'ai pas encore d'enfant, je suis non fumeuse et je suis plutôt très sérieuse quant à mes suivis médicaux.
Je suis en couple depuis longtemps et je n'ai connu qu'un seul homme. J'ai un très bon travail et une vie plutôt bien remplie mais très tranquille. Néanmoins, je suis quelqu'un d'assez anxieux de nature.
Depuis quelques années (2017) j'ai des lésions intra épithéliales ou CIN1 (bas grade) qui partent et qui reviennent. Cette année j'ai eu 30 ans et les lésions sont revenues une fois de plus. J'ai donc eu le droit à la colposcopie / biopsie. Je reçois les résultats qui confirme le retour des lésions CIN1 et un doute sur une lésion CIN2. La labo conclue par un renouvellement de biopsie.
Quelques semaines plus tard, je reçois un autre courrier du praticien que j'ai eu (qui n'est pas mon gyneco habituel) qui me conseille une conisation. Ayant ce petit soucis depuis quelques années, je connaissais un peu ce terme. Le soucis est que mon gynéco et le spécialiste que j'ai eu sont tous deux indisponibles en ce moment et donc pas joignable et j'ai malgré tout des questions et des inquiétudes.
EN 2017, j'avais fait le dépistage HPV par précaution qui s'était révélé négatif à tous les HPV à Haut Risque. Mon conjoint n'a lui aucun symptôme ni soucis particulier. Je re-précise que nous avons un mode de vie assez sain, non fumeur ni l'un ni l'autre, pas de pathologie en particulier, mon plus gros problème est, je pense le stresse et l'anxiété.
Ce n'est pas vraiment le geste chirurgicale qui m'inquiète mais le après. Que je ne cesse d'être embêtée à vie et que malgré les suivis et ma vigilance, cette "infection" ne cesse de m'attaquer.
J'ai cru comprendre que beaucoup de femmes avaient ce soucis, si jamais certaines veulent bien me faire part de leur témoignages ou bien si certains spécialistes veulent bien me donner leurs "avis" médicaux ; je suis preneuse.
Merci à tous,
Bonne journée :)