Bonjour,
Toutes les lésions dysplasiques du col utérin ne s'expliquent pas par une infection à HPV, il arrive qu'aucune cause particulière ne soit trouvée. Mais quand on trouve du HPV, son sérotype est toujours déterminé, permettant de voir si le ou les HPV en cause sont à risque particulier (HPV 16 et 18 en particulier mais pas seulement).
Pour la vaccination anti-HPV, il n'est pas forcément trop tard, tout dépend de la probabilité que vous ayez été ou non infectée par un HPV. Demandez conseil à votre gynécologue.
Cordialement
Dr Marceau
Bonjour,
J’ai 27 ans, et ai eu mes premiers rapports sexuels récemment (il y a 7 mois) et je n’avais aucun suivi gynécologique, ni vaccinée contre les HPV.
Premier frottis réalisé en septembre, et le résultat me surprend : LSIL, je suis donc partie pour une colposcopie dans quelques semaines, avec éventuellement une biopsie.
De ce que j’ai lu, 80% des LSIL sont dues à un/des HPV à haut risque oncogène. Je suis surprise car je ne pensais pas qu’une contamination par HPV pouvait évoluer aussi rapidement en lésion (à peine 7 mois depuis la première exposition probable). J’ai donc quelques questions, auxquelles vous pourrez peut-être apporter des réponses :
-Est-ce « normal » de développer si rapidement des lésions après une première exposition ? (si j’avais eu mes premiers rapports avant 25 ans, peut-être aurais-je développé de telles lésions qui auraient régressées seules et seraient passées inaperçues, car pas de frottis à cet âge là ?)
-Comment puis-je savoir par quelle(s) souche(s) de HPV suis-je contaminée ? J’hésite à me faire vacciner (Gardasil 9) mais si je suis déjà infectée par les souches contenues dans le vaccin, j’imagine qu’il ne me servira plus à rien pour le reste de ma vie sexuelle. Il n’y a pas eu de test HPV/typage viral de fait sur les échantillons de mon frottis.
Un grand merci par avance pour vos réponses.