Risques Vaccin contre HPV

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Christelle

Bonjour,

Je viens de recevoir de la part de l'Assurance Maladie une recommandation pour une vaccination contre le HPV.
Cette proposition concernant ma fille de 11 ans.
Si je suis consciente que ce vaccin peut lui éviter bien des misères plus tard je ne connais rien de lui et j'aimerai savoir quelles sont ses effets indésirables ou potentiellement dangereux.
Autre question: L'injection intramusculaire est-elle douloureuse?

J'espère n'avoir froissé personne avec ma question mais décider pour quelqu'un d'autre, son enfant en particulier n'est pas évident. Même si cela doit être au final pour son bien.

Merci pour vos réponses et votre compréhension.

Christelle

luc R

BONJOUR CHRISTELLE

VOICI D'AUTRES INFOS

A mon avis ce vaccin doit être injecter très jeune avant le premier rapport ( pour ma part je ferait vacciner mon enfant )

Il est important de se faire vacciner avant les rapports sexuels, principale source d'exposition"

Faut-il se méfier du vaccin du col de l'utérus ?

SANTE - La vaccination contre le cancer du col de l'utérus est aujourd'hui possible .

La vaccination est d'autant plus efficace que les jeunes filles n'ont pas encore été exposées au risque d'infection par le HPV. Photo : Sipa
Petit dernier dans la famille des vaccins, le vaccin contre le virus du papillome humain (HPV) fait toujours l'objet de nombreuses interrogations. D'un point de vue scientifique, sa commercialisation en 2006 a marqué une grande avancée dans la prévention du cancer du col de l'utérus : selon l'Institut national du cancer, ce cancer provoque près de 1000 décès par an en France. Mais du point de vue de patients, de nombreuses incertitudes autour de son efficacité et de son innocuité peuvent dissuader de nombreuses femmes d'aller se faire vacciner.

Le cancer du col de l'utérus n'est pas induit par la mutation d'un gène. Mais principalement par une famille de virus : les papillomavirus humains (HPV). "Les HPV sont responsables d'affections diverses et variées au niveau des muqueuses comme les verrues mais également des lésions au niveau de la bouche, de la gorge, du rectum et du vagin. Certains d'entre eux sont oncogènes, c'est-à-dire qu'ils peuvent être à l’origine de cancers mais ils sont la plupart du temps éliminés par l'organisme", explique à metronews le Pr Jean Levêque, gynécologue au CHU de Rennes.

80 % des femmes concernées

Deux vaccins sont proposés aux patientes : le Gardasil et le Cervarixun. "80 % des femmes ont été, sont ou seront en contact avec ce virus. Il est important de se faire vacciner avant les rapports sexuels, principale source d'exposition", ajoute le Pr Jean Levêque. En 2012, le Haut Conseil de Santé Publique a recommandé officiellement "que la vaccination contre le papillomavirus puisse être pratiquée entre les âges de 11 et 14 ans". Mais selon une étude rendue de l'Institut de veille sanitaire (InVS), moins d'un tiers des adolescentes sont correctement vaccinées.

Car la question se pose : a-t-on assez de recul pour connaître les conséquences de cette vaccination ? Certains vaccins, dont le HPV, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium, utilisé pour augmenter la réponse immunitaire. Cette substance est au cœur d'une vive polémique pour ses effets secondaires. De plus, Le Gardasil est loin de faire l'unanimité car pour ses détracteurs, aucune étude scientifique n'a jamais pu prouver son efficacité sur le long terme. D'autant que selon eux, le danger réside surtout dans le fait que certaines femmes délaissent les frottis après s'être fait vacciner.

Des études encore attendues

En 2011, une enquête de pharmacovigilance de l'Afssaps révélait que 1 672 cas d’effets indésirables ont été notifiés, dont 352 cas graves depuis sa commercialisation jusqu’au 20 septembre 2011. Les effets les plus fréquents étaient fièvre, douleur au point d’injection, malaise, céphalées, urticaire. Mais vu le nombre de doses distribuées en France (quatre millions), cette dernière estime que "le rapport bénéfice/risque est favorable. "Les résultats ne montrent pas d’association significative entre cette vaccination et le risque de ces maladies auto-immunes", a-t-elle estimé.

"Ce vaccin a été l'un des plus étudiés avant d'être mis sur le marché mais il est aussi le plus décrié. Oui, il faudra attendre des générations avant de connaître ses effets sur le long terme mais jusqu'ici aucun effet secondaire grave n'a été signalé. Quant à son efficacité, elle est souvent remise en cause mais c'est parce que beaucoup de jeunes filles ne vont pas jusqu'aux trois injections", conclut Jean Levêque. Septique ou non, un point fait consensus : l'importance de pratiquer les frottis, un dépistage régulier qui permet à lui seul d'éviter près de 90 % de cancers du col de l'utérus.

amitié
luc

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