Alimentation, effets secondaires après traitement

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Nona Nana

Bonjour, je m'appelle Agnès , j'ai 48ans. Je souffrais depuis plusieurs années d'une marisque et j'en avais parlé à mon Dr traitant , que ça n'a pas du tout affolé. À force de persevérence, j'ai consulté ma gastro qui m'a orienté vers un chirurgien. Il m'a enlevé 1 morceau de 2,9cm x2cm fin janvier. Le prélèvement c'est avéré être cancéreux. Cancer su canal anal. Il me restait encore 1,5cm de tumeur. J'ai subi une bonne trentaine de rayons et 2 chimio. J'ai traversé des moments difficiles, subit des perfs de fer, et je suis toujours en incontinence partielle, ce qui finit de me miner. Moralement c'est la cata! Depuis l'opération je leur parle de cette incontinence, mais , ils se sont plutôt occuper de la tumeur qui a bien réagi au traitement. Je revois 1 des 2 oncologues début Août et je voudrais savoir si ces désagréments sont normales, et si cela va aller en s'arrangeant. Je suis toujours leur régime alimentaire strict : adieu viande saignante, légumes, fruits, pates, patates riz, pas de crudités. Personne ne me dit ce que je peux manger maintenant vu que j'ai terminé mes traitements. La zone redevient douloureuse, et je ne peux sortir qu'avec de vrais protections pour incontinence. Je ne me vois pas retourner d'ici peu au travail, sachant que je suis debout toute la journée. Je suis épuisée, tant physiquement que moralement malgré le soutient sans faille de mon mari et de mes enfants. Je voudrais pouvoir dormir, en vain, malgré 1 traiement antidépresseurs, des anxiolytiques et un hypnotique, J'étais deja quelqu'un d'angoissé,mais la je perds pied, même si tout cela à quand même changé mon point de vue sur pleins de choses, et de relativiser. Je pense subir le contrecoup coups, j'ai foncé tête baissé ds le traitement, sans jamais me plaindre., mais la j'ai l'impression que mon cerveau est constamment en ébullition. Je ne dors quasi pas, pas même des siestes. Je voudrais que ma tête soit un ballon de baudruche qui se vide de tout... Je ne me vois pas retourner travailler, en pleurant et avec des couches et ds l'état de nerf où je suis. Mon employeur est adorable et me soutient. Il me dit de prendre le temps qu'il faut. L'important étant que je me soigne
Je compte faire de la sophrologie à la rentrée, mais si quelqu'un a des idées, des recettes pour m'aider à lâcher prise, je suis preneuse. Je me sens si mal

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Dr A.Marceau

Bonjour,
Il arrive fréquemment qu'après la phase aiguë des soins, où les rendez-vous médicaux se succèdent à un rythme plus ou moins rapide, la personne vive un contrecoup avec un état de relative détresse psychologique. Vous l'évoquez du reste vous-même et dans votre cas, il n'est pas bien surprenant compte tenu des effets indésirables que vous subissez.
Vous êtes bien soutenue par vos proches, ce qui est fondamental, vous pouvez également chercher le soutien de personnes ayant été elles-mêmes confrontées à la maladie. C'est le but des groupes de parole qui permettent à des personnes de partager leurs expériences de la maladie, cela peut apporter beaucoup de réconfort.
Vous avez prochainement un rendez-vous médical, ce sera le moment d'aborder en effet ce problème d'incontinence relative, voir comment il peut être résolu (le médecin vous dira si ce problème va s'estomper progressivement et spontanément ou si la situation peut être améliorée plus rapidement par des séances de rééducation).
Quant au recours à la sophrologie ou tout autre technique de relaxation, je ne peux que vous y encourager.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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