COLON STADE 4 - ENVISAGER L'AVENIR ?

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step

Bonjour,
Depuis Septembre 2019, je consulte vos écrits, qui m'ont permis de me rassurer et parfois mieux comprendre la réalité; De ce fait, je vous adresse à tous un Grand Merci !
Ma femme a été diagnostiquée à 42 ans de son cancer du colon, métastasé au foie et poumons, après un parcours bien trop long. Les douleurs la réveillé déjà la nuit en février.2019... la colo n'a été proposée qu'en septembre de la même année. Depuis, la tumeur primaire a été extraite, le foie a été opéré (2/3 retiré) et les métastases aux poumons purgées après 3 interventions . La dernière par thermo ablation à l'IGR pour 3 nodules. La vie continue, au rythme des chimiothérapies (22 séances), et sous folfiri depuis novembre 2020. A ce jour, sous réserve d'un scan de contrôle négatif, elle serait donc R0 ! le moral est là , nos deux filles (6 et 8 ans) nous permettent d'envisager l'avenir, un projet de déménagement pour se rapprocher des cotes bretonnes, (région familiale de mon épouse) est dans nos têtes. D'ici là, raison gardée, je me questionne sur les possibles rechutes et l'éloignement des centres qui proposent des traitements à la pointe comme l'IGR et Brousse, où elle a été sauvée.
Premièrement, je m'interroge sur une possible guérison ? Est ce que purgée de tout les nodules, nous pouvons envisager une guérison à un stade 4 aussi avancé ?
Et dernièrement, est-il raisonnable de s'installer loin des centres que nous connaissons, notamment en cas de rechute, même si je sais que le protocole de traitement de la maladie est mondiale ? (je pense aux méthodes non invasives pour traiter les méta et au essais cliniques....).
Je vous remercie pour vos éclairages.
Je suis resté très technique dans ma description, mais cette période a été compliquée et m'a fortement affecté, comme nous tous. Cette maladie est un véritable tsunami lorsqu'elle rentre dans nos vies.
Merci.

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rob

bonsoir stéphane,
alors moi qui suit breton du finistère sud et stade 4 je ne peux que vous inciter a regagner nos belles côtes bretonnes,c'est vrai je comprends votre réticence a vous éloignez de ses grands centres de cancérologie,nous c'est pareil les bretons ont se dit toujours que l'on serait mieux soignés a la capital,et pis finalement on a des bons toubibs et du bon matos aussi et les protocoles sont identiques,et au pire vous pouvez garder un suivi a distance avec ses grands centres.
après nous on a en plus le grand air marin,les galettes,le pâté,exct........çà peut faire la différence.
bonne soirée a vous.
http://yvonne92110.y.v.pic.centerblog.net/dba51df3.jpg

Souricette

Bonsoir, c'est très positif d'avoir des projets après la maladie et c'est aussi une façon de tourner la page. Y aura t'il des rechutes, des complications ? Qui peut le dire ? Faut-il arrêter de vivre dans cette éventualité ? Je ne le pense pas. Vous avez deux jeunes enfants, de la famille dans la région et l'âge pour prendre ce genre de décision. Après ça devient plus difficile de faire de nouvelles connaissances, de s'intégrer, etc... Quant à l'aspect médical il est bien sûr super important, mais à partir du moment où l'on n'est pas en rase campagne, coupé du monde, on trouve de bons médecins un peu partout et des gens qui guérissent du cancer ailleurs qu'à Paris. C'est peut-être possible de faire un contrôle annuel dans votre centre attitré et le suivi classique en Bretagne ? J'ai un voisin qui est parti s'installer dans le Sud-Ouest il y a une petite dizaine d'années. Cancer de la prostate. Suivi à Bayonne et échanges réguliers entre l'ancien et le nouvel oncologue. Maladie sous contrôle. Il a presque 70 ans et, même malade, il est parti, alors....

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step

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