Bonjour,
Je me souviens en effet de votre post du 6 mars et je suis bien désolé pour vous et vos enfants que la fin soit survenue si rapidement. Je comprends votre sentiment d'injustice, c'est vrai que la vie n'est pas juste. Je vous souhaite beaucoup de courage pour surmonter cette disparition.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Des nouvelles de mon mari
Bonjour,
j'ai pleuré en vous lisant car mes filles sont si petites également (4 et 9), j'ai tellement peur de mourir, de les laisser seule si jeune... qu'elles finissent par m'oublier ou être complètement détruite par ma disparition ...
Ma petite de 4ans, nous avons eu tellement dur à l'avoir également ... procréation assistée également avec de gros risque de fausse couche et accouchement prématuré en fin de grossesse. Risque de mort pendant des mois de la petites en néonat...
Ce sentiment d'injustice, tout le monde le vie je pense, pourquoi nous ? pourquoi si tôt ? nous nous croyons immortel ou au moins vivre jusque 70ans, connaitre nos petits enfants...
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Bonsoir, j'ai posté sur ce forum le 6 mars dernier alors que je venais de laisser mon mari à l'hôpital car nous venions d'apprendre lors d'un scanner de contrôle trois mois après sa troisième opération en deux ans et demi d'une nouvelle carcinose péritonéale liée à un cancer du côlon sur maladie de crohn que des métastases avaient envahi sa colonne et fracturée une de ses vertèbres. Mon mari est malheureusement décédé le 18 avril suite à l'évolution très rapide de sa maladie ayant entraîné l'effondrement de sa vertèbre puis une paralysie de ses jambes malgré une chirurgie, puis une l'hypercalcémie et une insuffisance rénale et puis une hyperkaliémie. Tout cela en 6 semaines. Il aurait eu 33 ans ce dimanche 19 mai, et il me laisse avec ma fille de presque 11 ans que nous élevons ensemble depuis ses 1ans et notre fille de deux ans et demi que nous n'espérions plus après 4ans de PMA et dont la vie nous a fait cadeau au moment même où nous apprenions son cancer. Je l'ai accompagné en étant près de lui quasiment chaque jour au début puis jour et nuits durant ses dernières semaine et j'étais assoupis à ses côtés quand j'ai senti que son souffle s'est arrêté vers 5h ce matin là. Je suis en grande souffrance depuis ce jour car je n'étais pas préparée à ce qu'il parte si vit et il me manque terriblement. Il était toute ma vie et je m'attends encore à le voir passer la porte d'un instant à l'autre. Je me réconforte en me disant qu'aujourd'hui il ne souffre plus lui qui a tant souffert à cause des occlusions intestinales, des suites d'opération et de son épidurite sans se plaindre. Cela est tellement injuste