Bonjour,
Je suis étonné qu'il n'ait plus de réservoir rectal car ayant subi la même opération en sept 2017 (52 ans) avec remise en continuité en mars 2018, mon chirurgien m'avait créé un réservoir colique en J (cf. Google pour plus d'infos) qui a eu pour but d'atténuer les séquelles fonctionnelles, genre ce qui arrive à votre conjoint.
Si a priori ce n'est pas le cas pour vous et si c'est bien une anastomose directe, il n'y aura pas forcément de solutions, l'une d'entre elles pouvant être l'amputation abdomino-périnéale (cf. Google) avec comme inconvénient d'avoir une colostomie à vie (pas de retour arrière possible).
Perso, entre passer mes journées aux WC ou une stomie à vie, mon choix serait vite fait. Pour mon cas, il m'a fallu un peu moins d'un an pour revenir à une situation "quasi" normale.
Mais il faut en parler à la chir ! S'il reste isolé, ce n'est pas une bonne nouvelle.
Bon courage.
Bonjour,
Je m'appelle Zazou.
Je poste ce message pour partager mon expérience sur le cancer.
Mon conjoint a 53 ans. Il a eu un cancer colorectal et il est maintenant en rémission.
Le verdict est tombé en août 2023 à l'issue d'une colonoscopie.
Il a ensuite suivi une radiothérapie, une chimiothérapie, puis une chirurgie en avril 2024 avec une ablation du rectum et d'une partie du sphincter.
Bien que les suites opératoires ont été compliquées (occlusion), mon conjoint a vécu relativement confortablement avec une stomie les mois suivants.
Durant ces mois, il suivi des séances de kinésithérapie pour muscler le sphincter.
En janvier 2025, mon conjoint a subi une opération de remise en continuité.
Depuis, il passe son temps dans les toilettes et surtout il doit porter des protections. Comme il n'a plus réservoir rectal, il va aux toilettes plusieurs fois par jour, parfois ça peut durer toute la nuit.
Donc impossible pour lui de se reposer correctement sans compter les irritations.
Je ne vous parle même pas du suivi postopératoire (scanner, prise de sang, rendez-vous oncologue) qui amène son lot de stress.
Mon conjoint n'est pas très causant sur le sujet, d'ailleurs il ne pose pas trop de questions à sa chirurgienne, c'est sa façon à lui de se préserver.
Mais je vois bien qu'il est angoissé et qu'il sombre vers une dépression.
J'ai insisté pour qu'il aille voir son médecin traitant et elle lui a proposé des anti-dépresseurs...
J'ai mal au cœur pour lui et surtout je me sens démunie face à tout ça, je ne sais pas comment le soutenir.
Ceux et celles qui ont eu un cancer, merci de partager votre expérience et vos conseils, vos témoignages et recommandations sont les bienvenus.
Comment soutenir mon conjoint dans son combat contre le cancer colorectal ?
Bonne journée.