Bonjour,
Vous posez une question aussi légitime que difficile. Légitime car on peut se demander si les bénéfices attendus par la poursuite des traitements l'emportent sur les inconvénients, notamment sur la qualité de vie. Difficile car l'évaluation nécessaire pour répondre à une telle question repose sur une multitude de facteurs tenant compte de la tumeur elle-même mais aussi de l'état général du patient et de son espérance de vie potentielle.
Cet exercice, il appartient bien sûr à l'équipe oncologique de le faire et si celle-ci propose de poursuivre le traitement, c'est qu'elle pense que les bénéfices attendus l'emportent. Mais cela peut bien entendu faire l'objet d'une discussion avec l'équipe soignante.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
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Bonsoir,
Mon papa âgé de 80 ans a un cancer du colon métastatique foie, poumons, péritoine.
Il a fait 12 cures de FOLFOX AVASTIN qu'il a à peu prés supportées et qui ont stabilisé la maladie.
Par la suite, il a eu du XELODA AVASTIN au mois de janvier 2018. Il ne l'a pas bien supportée. (Beaucoup de diarrhées) Il n'a pas pu la faire entièrement : 2 cures et demi sur 4.
Son scanner de la semaine dernière montre que le traitement par XELODA n'a pas été très efficace et ses marqueurs qui avaient beaucoup baissé sous FOLFOX sont remontés.
Il a dû se faire ponctionner de l'ascite la semaine dernière (3 litres)
Il est dans un état de fatigue extrême et son oncologue veut le mettre sous FOLFIRI lundi prochain.
Je ne sais pas s'il s'est rendu compte à quel point il est fatigué.
Il baisse les bras et ne veut plus continuer les traitements car il est trop fatigué. Il a du mal à se lever de son fauteuil, il a des vertiges, aucun appétit.....
Quel bénéfice pourrait il trouver dans ce nouveau protocole ? Ne risque t il pas d'être encore plus épuisé?
Y a t il une différence significative entre la poursuite du traitement et ne pas se traiter?
Jusqu'où peut on aller dans les traitements quand on est fatigué à ce point?
Merci pour vos réponses