Bonjour,
La présence de sang dans les selles nécessite en effet des investigations, notamment une coloscopie que vous allez avoir dans 3 semaines. Tenez-nous au courant du résultat de cet examen.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Selles rouges et cancer du côlon
Bonjour, je me permets de vous répondre, j'ai également 33ans et j'ai dû faire face au cancer du colon (sorti de nulle part :/) l'année dernière en guise de cadeau d'anniversaire. Mais comme le dit le Dr A.Marceau, il vous faut attendre les résultats de la coloscopie.
D'ici là, essayez de ne pas trop y penser, de continuer à vivre votre quotidien, je sais bien que c'est plus facile à dire qu'à faire. Dîtes vous qu'en vous triturant les méninges de la sorte, vous vous infliger une double peine, s'il s'avère qu'il y a un cancer du colon.
Si vous avez des questions ou souhaitez avoir un retour sur le vécu de quelqu'un qui a connu cela, n'hésitez pas me contacter.
En attendant, continuez à prendre du bon temps ^^.
Bien cordialement
Gaby
Bonjour,
Je te remercie Gaby de l'intérêt que tu as donné à mon message et j'espère que tu te porte bien malgré ta maladie.
Tu as raison, je dois arrêter d'y penser. Ca ne sert à rien d'essayer d'avoir un diagnostic par moi même.
En tout cas l'éventualité d'avoir cette maladie m'as permis de découvrir "un monde" que je ne connaissais pas. Je me rends compte à quel point la vie est précieuse et du coup je relativise. D 'autre part, j'ai lu certains témoignages de personnes qui ont eu à se battre contre cette maladie, c'est très enrichissant et c'est une bonne leçon vie, même si je ne suis pas malade en ce moment, ça m'aide pour le future car tôt ou tard on sera confronté à sa propre maladie ou à celle de nos proches.
J'aimerais bien connaître ton propre vécu. Quels sont les symptômes qui t'ont amenés à faire cette colposcopie si jeune ? Tu en es où dans ton parcours ?
Je t’en prie, pour m’être retrouvé dans cette situation où tu cherches des réponses, des infos, du soutien, si je peux aider d’une manière ou d’une autre, c’est avec plaisir.
Pour ma part, tout a commencé par une douleur au niveau de l’estomac, qui m’a conduit un soir aux urgences. Durant mon passage aux urgences, la douleur s’est déplacée au niveau du colon droit, mais s’était calmée. Les médecins des urgences en ont conclu que je faisais une gastro sèche. Mais le lendemain, la douleur est revenue de plus belle, je suis donc allé voir mon généraliste avec mes analyses faites aux urgences et il a remarqué de suite un faible tôt d’hémoglobine chez moi. Cela combiné avec la localisation de la douleur, il m’a fait prendre rdv en urgence avec un gastroentérologue, que j’ai vu le soir même. Le gastroentérologue n’a pas non plus aimé la localisation de la douleur et m’a fait passer un scanner en urgence. Ce dernier a révélé une masse assez importante dans le colon droit. Suite à quoi il m’a fait hospitaliser dans la clinique pour passer la coloscopie. Et le résultat fut qu’il y avait une petite hémorragie et des tissus nécrosés. Ils m’ont donc gardé pour m’enlever la partie infectée, mais lors de l’opération, ils ont vu que c’était plus critique que prévu. Ils n’ont donc pas pratiqué l’opération et ils m’ont redirigé vers l’hôpital de Purpan (ah oui je suis à Toulouse). J’ai dû attendre quelques jours pour savoir de quoi il en retournait, le temps de rencontrer le chirurgien. Bizarrement, je n’étais pas inquiet moi-même, c’était surtout mes proches.
Lors de mon entretien avec le chirurgien, le cancer a été évoqué clairement (du moins je l’ai bien compris à ce moment-là), ainsi que la manière dont l’équipe médicale allait me prendre en charge. Dans mon malheur, j’avais de la chance, car d’une part, mon cancer était un cancer de type « classique », donc répondant bien aux chimio et de plus, j’étais jeune, donc en mesure de supporter l’opération la plus lourde et la plus costaud, la CHIP (Chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale). Il m’a expliqué que j’allais devoir faire des séances de chimio avant l’opération, afin de réduire au maximum le cancer et m’a redirigé vers le service d’oncologie.
Il faut te dire qu’il va y avoir plusieurs phases, je vois ça comme une guerre. La 1ère c’est l’invasion de ton corps par le cancer et tu résistes à son invasion avec les 1ères chimio, histoire de préparer le terrain pour lancer le meilleur assaut final, qui est l’opération. Là on y va franco, on balance la chip et les chimio restantes pour éradiquer l’ennemi et s’assurer qu’il est vaincu. Puis il y a la 3ème phase, qui est la reconstruction.
1ère phase : on prépare la résistance
Rdv avec l’infirmière référente du service d’oncologie, elle m’a expliqué le déroulement des séances, les possibles effets secondaires, les différents dispositifs existants pour suivre les chimio (portacath ou picc line). Le 1er est un cathéter à chambre implantable qui sert à diffuser le traitement. Généralement, on te le place au-dessus de la poitrine et il est sous la peau. L’autre dispositif (picc line) est un cathéter central inséré par une veine périphérique du bras et tu as 2 valves extérieures qui pendouillent. J’ai eu droit aux deux, on m’a d’abord mis le portacath, sauf que j’ai commencé les chimio le lendemain de la pose de ce dernier et la chimio ayant pour effet de ralentir la cicatrisation, lors de ma 2ème séance, je n’ai pas pu le réutiliser, ils m’ont donc posé le picc line. Mais très honnêtement, ma préférence va au portacath, car discret et c’est agréable de ne pas avoir de tuyaux qui pendouillent et de pouvoir mettre des tshirt ^^. De plus, pour le moral, ça aide de ne pas avoir en permanence quelque chose qui te rappelle que tu es malade.
Au sujet des 4 premières chimio, j’ai ressenti beaucoup de fatigue les 1ers jours, l’appétit était aux abonnés absent et j’ai eu quelques nausées, mais tu verras, il y a toute une batterie de médicaments pour atténuer les nausées. J’ai également eu comme effet secondaire une hypersensibilité au froid (située aux extrémités doigts et pieds), je ne pouvais plus attraper de couverts en métal, mettre la main dans le frigo, manger ou boire frais. Certaines odeurs étaient aussi devenues insupportables, notamment celle du café et des légumes cuisinés…en gros toutes les odeurs fortes. J’ai aussi commencé à perdre mes cheveux, ils étaient particulièrement longs et commençaient à tomber comme il faut, j’ai donc pris rdv chez mon coiffeur pour faire la coupe d’été et ça m’a permis de garder mes cheveux, courts, mais toujours là. Ah oui, entre 2 séances de chimio, mon appétit revenait, je pouvais donc me requinquer et reprendre des forces. Tu verras que ton appétit sera détraquer à cause du traitement, aussi ne mange que ce qui te fait vraiment envie, car le reste tu ne le ne garderas pas, j’ai fait le test !! Et tu auras faim fréquemment, pour ma part c’était genre toutes les 2h, mais n’aie aucune crainte, c’est l’un des rares moments où tu peux manger comme bon te semble et te faire plaisir ^^. Cette première phase s’est plutôt bien passée pour moi, entre 2 séances, quand la forme revenait (car elle revient quand même), je voyais mes amis, je sortais, c’est très bon pour le moral de continuer à avoir ces petits moments de plaisir. Bien sûr, quand je rentrais j’étais fatigué, mais c’est de la bonne fatigue. Entre ma dernière séance de chimio et l’opération il s’est écoulé un mois, ça te permet de te requinquer et de profiter de ta forme qui revient pour partager de bons moments avec tes proches.
2ème phase : on lance l’assaut final
Pour ma part, l’opération s’est très bien déroulée, c’est une opération longue, si ma mémoire est bonne, la mienne à durée entre 8 et 10h. Je suis resté 2 semaines en soins intensifs puis une semaine en oncologie classique. La bouffe ce n’est vraiment pas ça, surtout quand tu dois reprendre du poil de la bête, heureusement, ils autorisent la nourriture de l’extérieur. Je me suis refait une santé à base de pain, kiri, gâteau au yaourt, riz au lait et un peu de plats de l’hôpital. Tu as une diététicienne qui vient quand même te voir régulièrement pour t’aider à manger des choses dont aurais envie parmi les plats de l’hôpital. Pour ma part, le personnel soignant était au top, aussi bien les infirmières, que les aides-soignantes ou les médecins et ça aide dans cette période où tu n’as plus tellement d’autonomie. Surtout ne pas hésiter si on te propose durant l’hospitalisation de voir une sophrologue ou reflexologue. Le moment le plus dur durant mon hospitalisation fut la dernière semaine, je me sentais proche de la sortie et le temps me semblait interminable !!
Mais le jour où on t’annonce la date la sortie et qu’elle arrive, tu revis !!!!
Bien sûr, tout n’est pas fini, déjà certes, tu quittes l’hôpital, mais tu n’es pas remis physiquement. Pour ma part, j’ai marché avec l’aide d’une béquille durant 2-3 semaines, le temps que mon corps récupère. Car on t’ouvre l’abdomen, donc plus d’abdos et tu remarques vite que mine de rien, ils font un boulot incroyable au quotidien. Pour ma part, durant cette hospitalisation, j’ai détesté avoir le hoquet, devoir éternuer et bâiller. Sans compter que tu ne peux pas durant ce temps dormir allongé, cela tire trop sur les muscles. Tu apprends donc à dormir en position assise dans ton lit, puis petit à petit, jour après jour, les choses rentrent dans l’ordre. Ah oui, garder à l’esprit qu’il faut être patient !! perso, je ne le suis pas, mais tu apprends à le devenir. De plus, on est jeune, donc on récupère quand même assez rapidement. Ah oui, durant l’hospitalisation, il faut marcher, d’une ça aide ton transit à refonctionner et ça te permet de récupérer physiquement. Au début c’est très laborieux car on fatigue très vite et la douleur n’aide pas, mais les antidouleurs sont tes amis !!! Et même à ta sortie, chaque jour, il faut continuer, petit à petit tu vas pouvoir marcher plus longtemps, réussir à te redresser et récupérer en endurance. J’ai quand même fait un petit retour à l’hôpital 10j après ma sortie, j’ai fait une occlusion intestinale, j’y suis resté 4-5j, par mesure de précaution. Il faut savoir qu’après une opération de ce type, l’occlusion est une complication qui peut survenir, il y en a d’autres mais je ne m’en souviens plus (ton chirurgien te diras tout ça).
J’ai pu passer 2 mois tranquille, avant de recommencer les chimio. Le traitement était moins costaud, mais les effets secondaires plus marqués, notamment l’hypersensibilité au froid et les nausées. Il faut dire qu’au bout d’un moment, le corps a ses limites. J’ai pu faire 4 séances, il en restait 2, mais je n’avais plus la force physique et mentale de les endurer. J’en ai discuté avec l’oncologue et on s’est arrêté là pour les traitements. Après chacun réagit différemment, d’autres que moi ont réussi à aller au bout du protocole de chimio, d’autres non, il faut en discuter avec l’équipe soignante, ils sont le mieux placer pour t’aider.
3ème phase : la reconstruction
Depuis début novembre, j’en ai terminé avec l’hôpital, les traitements, le scanner de contrôle était ok. Mais tout ne s’arrête pas là, jusque-là mon quotidien était rythmé par les rdv à l’hôpital et tenir bon pour éradiquer le cancer, je t’avoue que je n’ai pensé à rien durant ces longs mois, si ce n’est vivement que je sois opéré. Je pensais que l’opération serait la fin, mais je me suis aperçu que non. Maintenant que mon esprit n’était plus concentré sur la maladie, j’ai réalisé ce qu’il venait de m’arriver et c’est là que j’ai vu les dégâts. Autant physiquement tout est rentré dans l’ordre, autant psychologiquement, c’est une autre histoire. Pour ma part, j’ai réalisé que je n’étais pas « invincible » et que je n’avais peut être pas autant de temps devant moi que ce que je croyais. Du coup, ça chamboule énormément les choses et la chose à ne pas faire, c’est de s’enfermer sur soir même. J’ai pris contact dans un 1er temps avec l’espace Ligue de mon département, pour bénéficier d’un accompagnement psychologique, j’y ai fait quelques séances, mais je n’ai pas accroché avec le psy. Pour info, les espaces Ligue offrent bons nombres de services, n’hésite pas te rapprocher d’eux. Par chance j’en ai trouvé une autre qui tenait un blog à l’attention des patients atteints de cancer et avec qui j’arrive à faire face à tout ça. Bien sûr, j’ai l’impression de faire 2 pas en avant puis trois en arrière par moment, mais je ne lâche pas, ça va me demander du temps, mais il me faut apprendre à vivre avec le cancer, même si aujourd’hui il n’est plus dans mon corps, il a marqué mon esprit le petit salopiaud !!
Je suis désolé pour ce pavé, je ne sais pas si ça répond à certaines de tes interrogations, après on ne réagit pas tous de la même manière à la maladie. Honnêtement, je me suis surpris à bien réagir à l’annonce et aux traitements, même si à la fin je n’en pouvais plus. Mais je sais que sans mes proches et mes amis, le résultat aurait été très différent. C’est pour ça que j’insiste sur le fait de continuer à vivre dès que la forme est là, à profiter des petites joies que la vie nous accorde et à ne pas s’isoler, même si par moment, on se sent seuls face à tout ça, il faut s’accrocher et ne pas hésiter à demander de l’aide et être patient ^^.
Si tu as d’autres questions ou si tu ressens le besoin de parler, n’hésite pas m’écrire.
A++
Bonsoir à NRJ2vivre et à Gaby8433,
Merci Gaby8433 pou ce très long témoignage qui sera certainement utile à de nombreux patients. Mais je ne voudrai pas qu’il installe NRJ2vivre dans la certitude que ses symptômes sont révélateurs d’un cancer colorectal. Il existe de nombreuses autres causes non cancéreuses de saignement digestif et la coloscopie devrait permettre de dire de quoi il ressort.
Seconde observation, tous les cancers du côlon ne font pas l’objet du même traitement, notamment tous ne requièrent pas une CHIP, voire même une chimiothérapie.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Bonsoir, bien sûr, ça n'est pas mon intention. Pour ma part, je n'avais aucunement songé au cancer jusqu'au résultat de ma coloscopie. c'est bien pour ça que j'insiste sur le fait d'attendre les résultats. Concernant le traitement de la maladie, initialement, il était uniquement question d'une intervention chirurgicale, mais un comité de plusieurs médecins s'est réunit pour discuter de mon cas afin de débattre et choisir quel serait le meilleur traitement pour moi et me garantir toutes les chances de guérison. C'est ainsi que fut décidé de pratiquer une CHIP dans mon cas.
Désolé d'avoir oublié cette information, merci au Dr Marceau pour le rappel :).
Bonsoir Gaby,
Merci pour ce long témoignage. C'est vrai qu'en te lisant on a l'impression de revivre avec toi tout ce combat contre la maladie.
Je te trouve courageuse malgré tout car tu utilises des termes positifs dans ton récit même si ça été quand même une longue épreuve.
Je suis ravie d'entendre que malgré les quelques séquelles psychologiques qui te restes et qui j'espère tu vas bientôt dépasser, tu es en rémission :)
En ce qui me concerne, je pense que je vais arrêter de me faire des soucis. Je vais attendre ma coloscopie.
Je trouve que c'est bien que tu aies pris conscience de l'empreinte psychologique de cette maladie, tu as cherché à te faire aider sur ce plan. Tu t'y es pris tôt, Tu n'as pas laisser les choses mijoter dans ta tête pendant des années. C'est toujours plus bénéfique de s'y prendre tôt.
Je vous tiendrais au courant du résultat de ma coloscopie, en attendant prends soin de toi Gaby.
C'est une sage décision ^^. Bien sûr, l'attente d'ici la coloscopie viendra te titiller par moment, mais ne te mets pas trop martel en tête, j'imagine que tes proches le font déjà très bien.
Ce qui m'a décidé à solliciter de l'aide, c'est le bref retour que j'ai dû faire à l’hôpital au moment de l'occlusion intestinale. Je me suis dit que ça allait être mon quotidien de faire des aller-retour maison/hôpital et que s'il s’avérait que ça devait être ça, il allait me falloir de l'aide car, je n'étais pas assez "fort" pour le supporter. Cela dit, même si je n'ai pas remis les pieds à l’hôpital pour autre chose que les examens de contrôle, je ne regrette pas d'avoir fait cette démarche. Dès le début du traitement, on te propose une aide psychologique, pour ma part, j'ai réussi à faire sans durant ces longs premiers mois, mais tout dépend de la façon dont chacun arrive à gérer cette situation, il y a certainement des personnes qui font appel à cette aide dès le début, d'autres qui peut-être n'en n'ont pas besoin, tout ça nous est propre à chacun. Le tout c'est de l'accepter.
Je croise les doigts pour toi!!!
D'ici là, prends aussi soin de toi ^^.
Bonsoir tout le monde,
Finalement, après une longue réflexion et après avoir consulté ma famille, j'ai pris la décision de ne pas faire cette coloscopie même si les médecins m'ont dit que mes symptômes sont un mauvais signe.
C'est une question de balance bénéfice/risque.
En effet, après une coloscopie il y'a 1 chance sur 1000 d'avoir une complication grave et une chance sur 10 000 de mourir suite à ces complications.
C'est vrai que si le cancer est découvert à un stade précoce, les chances de guérisons sont plus grande mais ça ne vaut pas le coup. Je suis jeune, j'ai 33 ans , je n'ai saigné que deux fois, je ne suis pas particulièrement fatiguée, j'ai pas d'anémie, j'ai pas de douleur et j'ai pas d'antécédents familiaux de cancer de colon et je n'ai pas perdu du poids.
Donc je préfère oublier mes symptômes et profiter de la vie. Même si j'ai un cancer, ça ne sert à rien de le savoir maintenant car je vais bien et j'ai pas de douleur. Si on me découvre le cancer lors de la coloscopie alors ma vie va être gâché pendant longtemps, je vais devoir subir la chirurgie, la chimiothérapie et peut être même une radiothérapie alors qu' au jour d'aujourd'hui je vais bien.
Même si on peut developper un cancer colorectal à tout âge. A mon âge ça reste quand même rare alors que les complications de la coloscopie ne le sont pas.
Voilà, je vous remercie infiniment pour votre soutien.
A bientôt...
Bonjour NRJ2vivre
Je ne partage pas votre décision car le cancer plus on le détecte tôt moins il fait de dégâts et plus on a de chance de s'en sortir. En ce qui concerne la coloscopie les techniques ont beaucoup évoluées et faire une coloscopie ne me parait pas très compliquer et très dangereux.
Vous devez savoir qu'un cancer colorectal détecté à temps peut éviter beaucoup de dégâts comme des métastases dans le foie ou ailleurs.
Faut savoir que le cancer colorectal est un cancer silencieux. Ce qui veut dire on n'a pratiquement pas de signe à l'exception du sang dans les selles qui est quelque fois très imperceptible.
Je vous aurais conseiller de discuter avec votre medecin et s'il vous le conseille d'opter pour cette sage décision.
Bonjour,
Je suis une femme de 33 ans et je me fais du soucis en ce moment pour ma santé car il y'a un mois en allant à la selles, j'ai tout d'abord remarqué que j'avais du sang sur le papier en m'essuyant, ensuite quand j'ai regardé dans la cuvette j'ai remarqué qu'une partie de mes selles était non pas marron comme d'habitude mais rouge vif. Le sang n'était pas à la surface de mes selles mais il était mélangé avec de sorte qu'une partie de mes selles avait la même couleur que le sang que j'avais sur le papier.
J'ai vu mon médecin généraliste qui m'a demandé si le sang était SUR les selles ou DANS les selles. Je lui ai répondu que c'était dans les selles car mes selles étaient en partie rouge.
Elle m'a dit que c'est un mauvais signe. Elle m'as orienté vers une gastro-entérologue qui m'a confirmé que c'était bien un mauvais signe d'autant plus que l'examen à l'anuscopie n'a pas montré la présence d'hémorroïdes ou de fissure anal.
Je dois passer une colposcopie dans trois semaine.
L'attente est assez compliquée surtout au début.
Est ce que quelqu'un a déjà eu les mêmes symptômes que moi ?
je précise que je n'ai pas de douleur.....