Cancer du poumon à petite cellule

Bonjour,
Le cancer bronchique à petites cellules représente environ 20 à 25% de l'ensemble des cancers bronchiques (appelés aussi cancers du poumon). Ce cancer bronchique à petites cellules est favorisé par le tabagisme : dans 95% des cas, on retrouve un important passé tabagique chez le patient.
Le traitement dépend d'un ensemble de facteurs liés au cancer lui-même (taille, situation, degré d'extension) et au patient (âge, état général). Mais généralement, ce traitement repose sur une association de radiothérapie et de chimiothérapie. Les modalités du traitement sont adaptées au patient lors d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (le pneumologue, l'oncologue, le radiothérapeute).
Bien cordialement
Dr A.Marceau

bonjour je ne veux pas vous faire peur mais cela depend s il est dissemine ou pas mon mari a eu un carcinome a petite cellule dissemines donc non operable il y a eu des séances de chimios pdt 3 mois et apres il est rentre dans un essai clinique d immunotherapie pdt 1 mois mais apres methastase et oedeme cerebral .demande bien c est qu elle type ide carcinome a petite cellule je trouve que les médecins n expliquent pas toujours tres bien .si nous on avez su que les pronotic c etait entre 4 a 8 mois on aurait pu profitez des moments qu il nous restait bon courage

Bonjour Madame, Monsieur,

J'ai bien reçu les messages ci-dessous.

En effet, le verdict est tombé selon les médecin le cancer n'est pas venu à cause de la cigarette car il ont pu determiner avec meilleur précision ou se trouve le cancer. Il se trouve au niveau de la trachée juste avant le poumon droit (voir image avec rond vert en annexe).

Le cancer peut être traité avec une chimothéraphie adaptée et une radiothérapie afin de le réduire, maintenant elle a rendez-vous mardi pour un passage sous le tunnel "radioactif" afin de voir si le cancer n'a pas métastasé mais les examens ont déjà été fait à la tête, dans le sang, à l'estomac et à l'intestin et il y a rien....

Est-ce que les chances de survies augmente et ou est-ce que ce cancer peut encore se dévelloper ?

Dans l'attente de votre retour, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

guguf

Bonjour,
Si le cancer est purement local, sans métastase à distance, sans ganglion(s) envahi(s), le pronostic sera bien sûr meilleur. Mais le pronostic pourra surtout être estimé après quelques semaines de traitement, en observant l'impact du traitement sur la tumeur.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,

Je reviens vers vous de toute urgence.

En effet, ma ma maman a effectué 3 chimiothérapie mais son cancer étant trop aggresif n'a pas répondu.

Les médecins vont effectuer une immunothérapie (plus précisement Nivolumab), est-ce que ce traitement est plus efficace ? Quel sont les effets secondaires ?

Finalement, quel serait un autre traitement possible ? Pourrais-t-on associer quelque chose d'autre pour que l'immunothérapie soit efficace ?

Les médecins lui donnent encore 1 mois ....

Merci beaucoup de votre aide !

Guguf

Bonjour,
Un essai thérapeutique publié au cours du premier semestre 2017 a effectivement montré que nivolumab pouvait améliorer sensiblement la survie de patients présentant une forme avancée de cancer bronchique ; mais l'essai a été mené sur des cancers bronchiques non à petites cellules.
Quant aux effets secondaires, ils ne sont pas systématiques mais les plus fréquents sont d'ordre digestif, à type de diarrhée.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,

Je vous remercie de votre réponse rapide.

Actuellement ils sont en train d'effectuer un IRM cérébral. S'il n'y a pas de métastases au cerveau, ils pourront crée une immunotérapie spécifique à son cancer par création de lymphocytes T spécifique.

Cependant ce proccesus est un essaie clinique ce qui signifique que ils le font à très peu de personne.

Personellement en avez-vous déjà entendu parlé ?

Avec mes meilleures salutations.

guguf

Bonjour,
D'après ce que vous me dites, il s'agirait en effet d'un recours à la technique dite "CAR T-cell immunotherapy " (CAR signifiant en anglais Chimeric Antigen Receptors). Les lymphocytes T du patient sont en effet modifiés de manière à ce qu'ils puissent reconnaître spécifiquement un antigène exprimé par la tumeur. Ainsi modifiés, les lymphocytes T vont pouvoir se diriger spécifiquement vers les cellules cancéreuses et les détruire.
Cette technique est encore expérimentale mais a donné quelques très beaux succès dans des cas de leucémies. Et effectivement, des essais sont en cours dans des tumeurs solides avancées, dont des cancers du poumon ou du pancréas.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,

Je me permets de revenir vers vous car j'aurais besoin d'un avis.

En effet, les médecins à l'hopitâl se regardent car ils ne savent pas si il doivent faire d'abord la radiothérapie puis l'immunothérapie (Nivolumab seul ou Nivolumab associé à l'Ipilimumab) ou bien l'inverse.... car la tumeur risque de crée des métastastes au cerveau et si il y en a elle ne peut pas rentrer dans l'essaie clinique.

Dans l'attente de de votre retour, je vous prie d'agréer, mes meilleurs salutations.

Bonjour,
Je suis désolé mais je ne peux pas me substituer à l'équipe médicale qui a pris votre mère en charge. Je peux juste vous dire que des essais cliniques sont menés avec administration d'une immunothérapie de façon concomitante à la radiothérapie.
Bien cordialement
Dr A.Marceau