Cancer poumon stade 4

Bonjour,
Pour les vomissements, il faudrait demander à l'équipe soignante si votre père ne pourrait pas bénéficier d'un médicament anti-émétique.
L'immunothérapie n'est pas possible avec toutes les tumeurs, certaines y répondent, d'autres pas, cela dépend des caractéristiques de la tumeur, notamment de ses mutations génétiques.
Quant aux signes de fin de vie, elles peuvent être très différents d'un patient à un autre, notamment selon la défaillance de tel ou tel organe.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour oceane, j’ai perdu mon papa le 30 décembre 2018 d’un cancer poumon métastases au cerveau et au foie, il s’est battu pendant 5 mois. Les signes de fin de vie sont différents je pense mais moi mon père ne pouvait presque plus parler juste oui ou non et apres plus du tout, ne pouvait plus se deplacer, il ne manger plus rien que en petites quantités du liquide, il était devenu incontinent et après il est tomber dans un semi coma.. je n’aurais jamais imaginé perdre mon père a 23 ans, je realise toujours pas qu’il est parti, je naccepte pas la mort de mon pere je suis dans le déni je pense, je te souhaite pleins de courage pour toi rt ton papa dans cette épreuve.

Bonjour moi aussi j' ai perdu mon papa le 18 janvier 2019 d un cancer du poumon avec métastases aux os en 3 mois et demi... De la radiothérapie et de la chimiothérapie légère mais rien a fonctionné... Il s est accroché jusqu'au bout dans de grandes souffrances ... L absence est insupportable. Cette maladie terrasse tellement de famille..courage

Bonjour, Je lis énormément de commentaires émanant de personnes touchées indirectement (un peu comme vous). Ne voyez rien de péjoratif dans ces propos. Vais vous apporter mon point de vue car moi-même suis atteint d'un cancer du poumon de stade 4.
Les effets secondaires de votre père concernant la chimiothérapie ont l'air de vous préoccuper. Sachez que chaque personne réagit différemment à un traitement par chimiothérapie. Personnellement j'ai eu la chance de ne subir aucuns effets secondaires gênant comme des vomissements. Mais celà ne veut pas dire que je supporte la chimiothérapie car ce traitement détruisait mes plaquettes. Pour un individu en bonne santé, le nombre de plaquettes se situe entre 150 000 et 450 000. En ce qui me concerne je suis descendu à 20 000 plaquettes ce qui implique des transfusions et un suivi journalier par prise de sang. D'autre part je n'étais qu'à 60% de la dose maximale de la chimiothérapie.

Mon cancer a été découvert le 2 Novembre 2018 déjà à un stade avancé avec métastases tumérales au cerveau.
J'ai subit 5 séances de radiothérapie ciblées. je dois effectuer un controle début mars afin de voir si celà a été efficace.
J'ai subit également 3 cures de chimiothérapie (2 jours de chimio et 2 jours de réhydratation en hospitalisation)
Je viens de faire mes examens de controle et le cancer est dit stabilisé mais mon protocole va changer car continuer la chimio est trop risqué dans mon cas.
Je commence donc une immunothérapie fin février. L'équipe médicale, pour le moment, ne peut dire si ça sera mieux ou pas.

En conclusion tout ce que je peux vous dire c'est de faire confiance à l'équipe médicale qui suit votre père.
Comment votre père réagit moralement à son cancer ?
Vous pouvez aider votre père en lui suggérant d'appliquer le MAT (c'est la doctrine que je me suis appliquée)
Faut qu'il garde le Moral car la recherche avance chaque jour
Qu'il continue de bien manger même si il n'a plus le gout des aliments ou autre (le tout est d'éviter la perte de poids qui affaiblit le corps)
Qu'il suive bien son traitement.

Tentez de ne pas lui montrer que son cancer vous anéanti car on ressent ces choses là et peut créer de la dépression qui est le poison du moral
Vous pouvez lui demander d'établir une liste des choses qu'il aimerait faire. Souvent on a un besoin de retour aux sources ; revoir les endroits où l'on a passé son enfance.
Personnellement au début où j'ai appris la maladie, j'ai tout rassemblé mes souvenirs.

et une chose : demandez à parler au cancérologue qui vous en dira plus et même voir une psychologue. Parfois on a l'impression de ne pas en avoir besoin mais au final ça fait du bien d'extérioriser ce qui nous fait souffrir.

Bien cordialement.