Bonsoir,
Je compatis à votre perte et vous présente mes condoléances.
Le traumatisme de ces derniers mois ne va pas s’effacer mais les bons souvenirs et son amour vont vous accompagner toute votre vie. Ma mère est morte il y a 5 ans et pas un jour ne se passe sans que je me dises” elle aurait dit ça ,elle aurait aimer ça ,en ce moment c’est la coupe d’Europe elle aimait le foot on en parle à nos enfants...”
Mon grand-père que j’aimais beaucoup disait que dans une famille une vie en chasse une autre.Il y voyait une sorte de philosophie si on meurt c’est pour qu’un autre puisse avoir sa part de vie. Sa mère est décédée le lendemain de ma naissance.
A propos de la chimio,le plus souvent dans un cancer metastatique la chimio permet de réduire les tumeurs et donner du ”temps” au patient . Ca n’a pas été le cas pour votre maman et j’en suis désolée.
Bénédicte
Décès de ma maman- cancer du poumon métastases osseuses
Bonjour Adeline
Votre message est touchant. Le cancer est une maladie impitoyable et sournoise. Elle s'installe pendant des mois, des années et à un moment elle se réveille. Vous pouvez être fière de votre maman qui s'est battue jusqu'à son dernier souffle. Tout comme elle doit être fière la haut d'avoir des proches qui l'ont accompagnée dans son combat. La tristesse est légitime, elle s'estompera avec le temps pour laisser place aux souvenirs
Quand à la chimio, je ne suis pas d'accord avec vous, c'est un traitement lourd certes mais il permet de ralentir la maladie. Sans chimio, je ne vous écrirais pas ce matin. En fait quand la maladie se déchaîne, elle est difficilement contrôlable
Stéphane
bonjour adeline,
je vous présente mes condoléances pour votre maman.
c'est vrai que le cancer du poumon est le plus souvent asymptomatique et il est découvert sur le tard,moi j'avais eu la chance de faire un décollement de la plèvre(très douloureux)qui m'avait amener a consulter et boum cancer du poumon a 55 ans et 3 ans après je suis toujours la pour vous répondre.
le cancer de votre maman a été découvert trop tard mais je crois qu'il fallait quand même essayer un traitement,après c'est vrai on ne sait pas comment celui ci va agir,soit amélioré rapidement l'état du malade ou a contrario l'affaiblir encore plus,car c'est vrai la chimio c'est du lourd et il faut pouvoir la supportée.
mais moi je partage l'avis de mon ami stéphane et ne remet pas du tout en cause les bienfaits de la chimio.
et pour répondre a votre interrogation,oui vous avez raison de dire que la chimio peut accélérer la disparition du malade si il est trop faible,(le cancer est trop avancé)et si on essaye aucun traitement,la famille dira toujours "pourquoi vous ne faite rien et laisser mourir le patient"c'est a double tranchant et sans doute très compliqué a gérer pour les médecins avec les cancers avancés.
bon courage a vous.
Bonjour à tous et merci à tous d'avoir pris le temps de lire et surtout de me répondre. Je comprends votre point de vue Rob et Stéphane vous en êtes la preuve. Je dois être dans une phase où, malheureusement,je cherche à mettre la faute sur quelque chose ou quelqu'un. Alors qu'au final, je sais que de toute façon j'aurai beau la peine de retourner chaque chose un milliard de fois dans ma tête... Elle ne reviendra pas. Je sais qu'on ne fêtera plus aucun anniversaire,aucun Noël, aucune noce... Nous sommes des milliers dans mon cas, perdre sa maman à 30 ans c'est tôt mais lorsque je lis certains de mes camarades sur le forum je me dis qu'au moins j'ai eu la chance de lavoir auprès de moi jusque là....
Bonjour Adeline
Recevez mes condoleances . J ai perdu mon pere il ya 1 an , il avait 1 cancer de la voie billiaire et aucune autre atteinte ailleurs . Les med , vu son age 80 ans et qq comorbidités ( coeur poumon ) bien gerees , ont decidé de ne pas le soigner
Pas d op ni chimio car pas efficace dans ce cancer . Je suis en outre mer et j ai tout fait pour qu il ait 1 traitement .ils ont refusé et mon pere a vecu bien pdt 1 an car on lui avait caché son cancer . Dailleurs il faisait 1 deni concernant la mort .
Il est rentré à l hop pour 1 bilan et la les mm med lui revelent que le k avait metastasé . Il encaisse le coup et une sem apres il decede . J en ai bcp voulu aux med car cette revelation l a achevé . Tant qu il ne savait rien , il vivait sans probleme particulier . Voila c est triste et tt les jours je pense à lui .
C etait 1 homme tres fort et il me manque bcp .
Je vous souhaite de surmonter tt ça . Courage .
Roxane
Bonjour Adeline,
Votre message est très touchant et vous écrivez bien. Bénédicte a tout à fait raison, sur le relais de la naissance, ma grand-mère disait pareil. Elle est décédée l'année dernière. J'ai eu le temps de lui poser l'échographie de ma grossesse près de son lit d'hopital et elle est partie l'après-midi.
Il est tout à fait normal de vous poser des questions et vous pouvez les poser aux médecins ? Qu'ils vous expliquent leurs choix, le déroulement des dernières semaines...peut-être certains ne veulent pas savoir. C'est vrai que moi je chercherais à comprendre.
Je vous souhaite plein de bonheur avec votre bébé, qui vivra dans le souvenir de sa grand-mère avec toutes les histoires que vous lui raconterez.
Chère Adeline, je vous présente me plus sincères condoléances et vous souhaite bon courage.
Aïda
Bonsoir
Je suis touchée par votre post. Mon père est décédé à 55 ans d'un cancer au poumon metastase aux os. Deyexye tardivement (mars) il est décédé en juillet 2008. J'étais enceinte de 9 mois de ma fille qui est née 8j après.
Ma mère est actuellemt âgée de 64 ans. On lui a detecye en novembre 2019 un cancer de l oesophage. 6 mois de traitement puis rémission en juin 2020. En novembre 2020 recidive à l oesophage et metastzses aux os (omoplate). Traitement et contrôle en mars évolution avec metzstases au poumon et clavicule coude bassin.
Nouveau traitement et actuellement je ne sais même pas où nous en sommes. Elle va très mal et à été hospitalisée 1 mois. Elle vient de sortir mzis n'est plus autonome. Elle a commencé un nouveau protocole car les metastases au poumon se sont multipliées elle est sous oxygène.... bref c'est vraiment une maladie de merde.
Courage dsns vitre deuil.
Ce soir, j'aimerai partager un message avec vous. Malheureusement, ce ne sera pas un message d'espoir. J'ai passé des heures la nuit sur le site de la ligue ou a vous lire sur le forum. Je vous en remercie. Maman est partie le 1er juin 2021. Un mois aujourd'hui. Début mars 2021, elle a été hospitalisée pour une double phlébite. Dix longs jours, difficile à supporter, seule... Covid oblige. Durant l'hospitalisation, après une batterie d'examens, tep scan, fibroscopie, on lui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du poumon et que les douleurs aux cervicales qu'elle ressent depuis de longs mois ne sont pas dues à sa polyarthrite rhumatoïde (comme lui avait dit son rhumatologue) mais à une "inflammation". C'est le mot qu'on lui a dit, pour ne pas dire métastase. Maman a encaissé la nouvelle, seule, ne voulant pas l'annoncer à mon père, ma soeur et moi, par téléphone. Mi mars, elle sort de l'hôpital et nous demande à ma sœur et moi de venir ensemble dès que possible. On s'assoient autour de la table, elle cherche ses mots car elle ne souhaite pas nous rendre triste. Avec ma sœur nous l' arrêtons et lui disons que nous avons compris. En effet, avec les examens qu'elle a passé et les recherches sur internet nous avions compris qu'il s'agissait d'un cancer du poumon avec des métastases osseuses. Ma mère nous montre ses résultats d'examen qu'elle avait pris le soin de cacher en haut d'une armoire pour ne pas les voir. Elle ne les avait pas lu car elle faisait confiance aux médecins. On a appris à la lecture des résultats qu'elle avait des métastases aux cervicales certes,mais aussi à la clavicule, au sacrum ainsi qu'au fémur. Maman n'était pas au courant. La tumeur au poumon, quant à elle, mesure 6 cm. Elle est forte maman, elle dit qu'elle va se battre et nous y croyons. Elle a 57 ans, elle est en forme toujours prête pour une balade, très active au travail comme à la maison, pour ses filles, son mari depuis 35 ans et ses petites filles. Les premières séances de rayons sont programmés, 5. Les douleurs aux cervicales s'arrangent pas, les médecins prescrivent de la morphine. La chimio démarre, 4 séances de prévues toutes les 3 semaines. 1ere: nausées, fatigue. Elle était au courant, elle se montre forte et s'efforce de ne pas perdre de poids. 2ème: oxygène 24h/24h le coup est dur a encaisser, 3eme le 28 mai 2021 et décès le 1er juin 2021....il n'y aura pas de 4eme séance. Durant les 2 mois et demi de sa maladie, malgré les 370km et mon épouse enceinte jusqu'aux oreilles je me rendais auprès d'elle tout les 15 jours. Le 1er juin 2021 à 5 heures 30 du matin, ma soeur m'appelle et me dis que maman est transportée par les pompiers a l'hôpital. A 6 heures je prends la route mon père me dis "j'espère que tu arrivera à temps ma chérie". J'ai fais mon sac: 3 tee shirts, autant de sous vêtements. Certaine que j'allais rentrer rapidement à la maison, certaine que ma mère sortirai de l'hôpital. Non... J'arrive à l'hôpital à 9h50, on a laissé patienter ma soeur et mon père depuis 6 heures dans la salle d'attente des urgences. A 10 h 30 on voit un médecin, enfin. Elle nous annonce que ma maman a un épanchement pleural, du liquide compresse son poumon malade et c'est pour cela qu'elle a beaucoup de mal à respirer. Elle nous autorise à voir maman, elle est consciente mais ne peut répondre que par des signes de la tête car elle bien trop fatiguée car elle s'efforce (le mot est faible) de respirer dans la machine. La force de se battre dans son regard, le soulagement de nous voir arriver, je crois que je garderai cela en tête toute ma vie. C'est difficile. Nous lui disons que nous sommes là et qu'elle peut lâcher si la force lui manque. Le médecin nous demande de sortir. A 15h30 elle reviendra nous chercher, autour du lit de maman toujours en train de s'efforcer de respirer elle dit que c'est la fin, que même si ils ont drainé le liquide ça recommencera encore et encore. Ils changent le respirateur de maman qui partira quelques minutes plus tard. Mon fils est né le 24 mai 2021. Il n'a pas connu sa Mamoune, je lui dirai à quel point c'était une femme merveilleuse, bienveillante, la meilleure maman qu'il soit. Maman, je ne sais pas comment je vais faire sans toi. Depuis je me pose beaucoup de questions concernant la chimiothérapie et l'annonce par les médecins de la maladie aux patients. Avant la chimio, mis à part la douleur des métastases maman n'avait jamais eu aucun symptôme du cancer du poumon. Aucune toux, aucun essoufflement. Pourquoi ne pas dire clairement aux patients lorsque la maladie et incurable... Soulager la douleur et laisser faire. On aura du mal à m' enlever de la tête que la chimio a accéléré sa disparition en la rendant à chaque fois beaucoup plus faible.