Impression d'abandon

2 commentaires
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eloh

Bonjour à toutes et a tous,

Mes soeurs et moi même avons accompagner mon père (aux antécédents de carcinome bronchique stade 1b operer par lobectomie sans traitement et bien surveiller il y a 3 ans) aux urgences car il présenta subitement une désorientation temporo spatial. 

Après tdm prise de sang 2 heures apres notre arrivee, nous apprenons qu' il existe de multiples lésions dans son cerveau et 4 jours après une irm en révèle  d autres dans les cervicales, lombaires, surrénales, poumons , ganglions etc ... Son état se dégrade de facon fulgurante il est arrivé sur ces deux jambes, sans trouble cognitif severe et quatre jours apres il ne marche plus il est transporter a l irm en lit impossible de communiquer (de la morphine lui a été administré dès son hospitalisation) il tombe plusieurs fois de son lit. Il fait de la fievre on l'envoie en biopsie le vendredi suivant (1 sem d hospit) il aura des lors un encombrement severe des Bronche et escarre ... le verdict tombe : carcinome bronchique neuro endocrine a grande cellule la rcp répond soins palliatif pas de traitement au vu des métastases cerebral très nombreuse... J ai l impression que c est les medicament le manque de stimulation la perte de repère la prise en charge global qui la mis dans cet etat la car les tumeurs n ont pas grossit en 3 semaines ....

La medcine abandonne notre pere pas assez atteint pour etre admis en usp et trop pour bénéficier de soins ? 

Donc had ...

L accompagner dans son lent déclin ? combien de temps ? Ne doit on pas insister ? Peut on soulager ses troubles cognitif ? Cela a ete tellement rapide je ne sais plus quoi faire pour l aider... Lui qui a perdu l faculté de decider ... 

 

Merci de m avoir lu si vous avez vecu la meme chose n hésiter pas a temoigner

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eloh

Ps : je precise qu avant cela mon pere habitait seul, conduisait, faisait ses courses, jardinais, gardait mes enfants, les conduisait aux sport ... Il a 72 ans mais plus en forme que moi ! Il ne prenais pas de medicament hormis efferalgan (qui le faisait dormir !) quand il avait mal au dos .... Et la c etait le cas au malheureusement ce n était pas une lombalgie ...

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Dr A.Marceau

Bonjour,

Je comprends votre désarroi devant cette situation si difficile à gérer. Mais d'après ce que vous écrivez, ce carcinome bronchique est généralisé, avec atteintes cérébrales, vertébrales, surrénaliennes, ganglionnaires. Les médecins ont décidé semble-t-il des soins palliatifs, considérant qu'aucun traitement ne pourrait avoir une ambition curative. C'est une décision difficile à accepter mais compréhensible au vu de la situation.

Il arrive qu'un cancer bronchique connaisse une évolution foudroyante, sans qu'on sache précisément pourquoi. Cela rend les décisions médicales d'autant plus difficiles à accepter.

Cordialement

Dr Marceau

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