Ma maman m'a quitté

Bonjour,
Bien sûr, on comprend votre chagrin et on s'y associe. Perdre sa mère alors qu'elle n'a que 54 ans est un drame particulièrement cruel. Mais vous saurez le surmonter, le temps fera son œuvre. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à vous rendre à votre comité départemental de La Ligue, vous y rencontrerez des personnes avec lesquelles vous pourrez partager vos ressentiments.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonsoir jennisilver,

Je partage votre douleur, j'ai perdu ma maman (63 ans ) il y aura 8 mois le 5 août..
Cancer du poumon..je ne men remet pas la douleur est atroce..
Je vous souhaite Bcp e courage et j'espère que vous êtes bien entourée pour surmonter tout ça le mieux possible...
Bonne soirée

Anne Cécile

Bonjour Jennifer, tout d abord je vous présente mes sincères condoléances. Je vis une situation analogue à la vôtre, j' ai perdu mon père il y a 3 semaines d un cancer des poumons. J' étais très fusionnelle avec mon père donc je comprends votre douleur. Chaque individu vit cette période de manière différente. Il n y a pas de méthode. Avec ma soeur, on vit le deuil de manière différente. Moi je suis encore dans le déni. Ce que je peux vous conseiller c est de continuer d avoir du courage, vous en avez fait preuve pendant la maladie de votre mère, il vous en faut encore. La relation avec votre mère sera toujours existante ( souvenirs, odeurs, musique...)mais elle sera différente. Il n y aura plus de discussions en face à face, par téléphone mais votre mère vit en vous tout simplement. Le deuil se fait par étapes.Il y a des hauts et des bas...je m y attends...ayant accompagné votre mère pendant sa maladie, vous avez de véritables ressources qui vous aideront à surmonter la disparition. Prenez soin de vous, continuer à faire ce que vous aimez, concentrez vous sur vos centres d intérêt, moi cela m aide beaucoup.n ayez pas honte de pleurer également mais il ne faudrait pas que la peine dérive, moi par exemple je n'écoute pas de musique triste, ne vais pas au cimetière, ma sœur c est l inverse courage jenifer... cordialement

Bonjour
Merci beaucoup pour vos messages.
C'est vraiment difficile, la ces derniers jours un peu moins car j'ai du m'occuper de tous les papiers et rendez-vous administratif.
J'ai l'impression d'avoir une plaie béante qui ne se refermera pas... Je sais pas si mais c'est l'impression que j'ai.
Bien sur avec sa maladie cancer de stade 4 qui a fort taux de récidive et qui a un mauvais pronostic je m'attendais à avoir que quelques mois avec elle. Mais la vie a été bien plus cruelle et me ka enlevé avant. Elle n'a pas supporté les traitements, son corps en a eu assez...
À part moi et deux ou trois personnes, les autres ne savaient pas pour son cancer y compris sa famille c'était son choix ça faisait des années qu'on se voyait plus.
Je vivais avec elle donc chez moi tout me rappelle ma maman. Suivant les pièces où je me trouve je revis des scènes de joies bien sûr mais aussi la maladie, les hemorragies....
Nos animaux la cherche et sont malheureux et ça me brise encore plus le cœur.
J'ai la sensation que j'arriverai pas à continuer le chemin sans elle, que la solitude va m'envahir de plus en plus...
Je sais que je vais y arriver parce que d'autres l'ont vécu et s'en sont sortis mais je trouve ça tellement injuste et soudain que jai du mal à me dire que je ne la verrai plus jamais eh que je n'entendrai plus sa voix...
Ça va être tellement dur sans elle.
Bon courage à eux qui sont dans la même situation que moi.

Jenifer, votre message est plein d émotion, je me retrouve un peu dans ton témoignage, moi aussi la période des papiers m a permis de me concentrer sur autre chose...les animaux c est la même chose mon père était toujours avec son chat, ce petit animal a beaucoup aidé mon père pendant sa maladie...un jour j' avais la chaîne en or de mon père dans la main et le chat ne faisait que de renifler la chaîne...c est très dur...je me dis que c est juillet août les longues journées, c est mieux car je pense que si j' avais perdu papa en novembre ou fervrier mon moral aurait été moins bon...mais il est certain que le monde s arrête, je vois les gens existaient autour de moi, moi je vis mais n'existe pas, il faut du courage et de la patience...ce qui me console c est que je sais que j' ai donné tout l amour que j' ai à mon père pendant 39 années..la relation avec ta maman prendra une autre forme mais la relation est toujours existante, rien que de penser à elle tu la fais exister..tu peux également te poser la question, maman d où elle est à un regard sur moi...et je suis certaine que ta mère veux te voir heureuse et pas triste je pense qu elle est triste et peinée de te savoir triste...il ne faut pas que le cancer gagne sur tous les fronts, elle fait assez de dégâts ..tu mérites d être heureuse et tu le seras ...c est un moment difficile, cela prendra du temps mais tu arriveras à être heureuse a mener tes projets tout en ayant ta mère au fond de ton cœur et ta mémoire...du courage...

Merci beaucoup ton message m'a beaucoup touché et je retrouve un peu espoir.
C'est pas facile au début j'ai peur d'avoir le contre coup plus tard ou pire de faire une dépression...
J'ai commencé à trier ses affaires, je n'arrive pas à jeté beaucoup de choses. Je met des des cartons et je range dans le placard comme ça je les ai pas sous les yeux et quand je serai prête je donnerai des choses ou jetterai. Pour le moment je peux pas j'ai peur de regretter.
Oui souvent je me dis qu'elle est près de moi, qu'elle veille sur moi et l'observe un peu. Et je sais qu'elle voudrai que je sois heureuse et que je vive ma vie sans me morfondre. Des fois je culpabise si je souris ou ris à quelque chose ou quelqu'un. Je sais qu'elle n'aurai pas voulu ça mais jai du mal à m'en empêcher.
Je me dis tout le temps que ça elle pourra plus le voir, elle pourra plus sentir cette odeur, elle pourra plus manger ça....
J'ai l'impression que les autres ont repris leur vie et que moi je reste coincée.
J'ai encore des papiers à faire et j'ai même peur de finir et de ruminer.
Je n'ai pas de regrets non plus ma mère savait que je l'aimais et je savais qu'elle m'aimais, on se le disait tous les jours et des fois plusieurs fois. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour elle et si j'avais pu faire plus je l'aurai fait.