Bonjour Samantha,
Une maladie très grave, mettant en jeu le pronostic vital de sa mère, est pour chacun d'entre nous un moment de très grande souffrance. Et les sentiments que vous vivez sont normaux, il ne faut pas culpabiliser de les éprouver. Vous dites que vous ne pourrez pas survivre à votre mère et pourtant, l'instinct de vie l'emportera le jour, inéluctable, où elle disparaîtra. Car la vie est ainsi faite, la "normalité" si je puis dire est de voir sa mère mourir avant soi. Mais vous êtes encore très jeune et avez plein de choses à vivre avec votre mère, d'où ce sentiment d'injustice que vous vivez si mal, renforcé par un contexte familial difficile et un relatif isolement. Il faut rompre ce dernier, vous donner la possibilité d'évacuer tous ces sentiments qui vous passent par la tête. Comme votre cercle familial ou amical ne vous permet pas de le faire, je vous encourage à prendre contact avec le comité de La Ligue se situant dans votre département. Vous pourrez y rencontrer des personnes qui vivent ou ont vécu des situations comparables et avec lesquelles vous pourrez communiquer.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Ma mère est atteinte d’une métastase du pulmonaire stade 4
Bonsoir Samantha,
20 ans, c’est bien jeune pour affronter toutes ces épreuves, d’autant que vous n’êtes guère entourée.
Je voudrais vous dire ceci. Comme le suggère très justement le docteur Marceau, il faut que vous trouviez des interlocuteurs à qui vous confier, avec lesquels vous puissiez échanger. Ceci est possible aussi au niveau de l’université.
Vous pouvez avoir accès à un psychologue, à au moins une assistante sociale. Je côtoie au quotidien beaucoup d’étudiants qui rencontrent des problèmes divers.
J’appartiens au département d’allemand. Aucun professeur d’université ou maître de conférence ne vous refusera un entretien. Je peux vous assurer qu’il ne se passe pas de mois sans que nous ne rencontrions un évènement dramatique : suicide d’un étudiant, décès par accident cardiaque d’une autre. Là, tout dernièrement une petite qui a dû avorter car son bébé était mort dans son ventre à 4 mois du terme.
Ne restez pas isolée, ouvrez-vous en à un enseignant avec qui ça passe bien, que vous trouvez empathique.
Vos études sont très importantes. Elles vont conditionner vos 40 prochaines années.
Qu’étudiez-vous à l’université ? Vos études, même si elles sont parasitées par d’énormes soucis, restent tout de même quelque chose de positif et de stabilisant pour vous.
Raccrochez-vous y ! Elles vous maintiendront à flot. Vous y puiserez de la force pour tenir.
Tenez-moi au courant !
Gardez l’espoir !
L’avenir se déroule rarement tel qu’on l’a imaginé.
François
Hello samantha, ton message m’a bcp ému car on dirait que tu décrivais ma propre vie. Si tu veux qu’on parle tu peux me contacter
Bonsoir, j’écris sur ce forum car j’ai besoin d’aide et de conseil. Janvier 2019, les médecins diagnostiquent un cancer à ma mère du poumon non opérable. Ça avait commencé 1-2 mois avant par une perte progressive des mots ainsi qu’une douleur récurrente à ses jambes. Ça avait alerté personne on pensait juste que c’était dû à son travail physique très pénible ( elle était femme de ménage). Depuis janvier, elle c’est faite opérer trois fois à la tête pour retirer ses tumeurs, des séances de radio et chimio qui finalement ont servit à rien. Actuellement elle suit le traitement d’himmniotherapie qui semble plutôt être positive mais je n’arrive plus à me positionner sur rien étant donné que il y a eu plein de rechute. Actuellement, elle a arrêter là corticoïdes, donc elle souffre bcp mais elle se bat elle a perdu un peu l’appétit mais j’imagine que c’est pour un tant du moins j’espère. J’ai bcp de mal à me positionner étant donné que y’a une semaine encore elle mangeait énormément, s’exprimer plutôt bien et marchait bien. J’imagine que c’est l’arrêt de là corticoïdes . Je souffre énormément de la maladie de ma mère, j’ai 20 ans, étudiante à la faculté cette nouvelle a était un choc pour moi et je n’arrive plus a avoir l’envie de vivre en pensant que du jour au lendemain je pourrais là perdre. Je l’ai vue perdre ses cheveux progressivement, pleurer souvent dire quel ne voulait plus vivre, souvent elle perdait la tête quand les tumeurs grossissaient aux cerveaux et j’avais du mal à reconnaître la femme qui m’avaient mît au monde. Je suis passé par plusieurs phases depuis janvier, j’ai était dans le déni puis j’ai était en colère en colère contre elle qui n’a jamais voulu consulter un médecin de sa vie, j’ai culpabilisé car je me suis dis que c’est peut être la vie que ma famille et moi on lui offrait la rendait tellement malheureuse au point quel voulait plus vivre et que elle a développer un cancer. Elle a assumait la famille depuis trois année suite au cancer du poumon de mon père ( opérable) mais qui a fait une dépression suicidaire et n’avait plus le goût de vivre et encore plus aujourd’hui il menace souvent de se tuer si il arriver un truc à ma mère. Je me sens seule, incomprise, je ne parle jamais de la maladie de ma mère à la fac et au boulot, je sourie tout le temps et fait ce que je dois faire mais une fois arrivée à la maison je retombe au plus bas. Les gens de mon âge ne peuvent pas comprendre ce qui m’arrive et les adultes ne veulent pas écouter les problèmes des autres car personne a envie d’entendre si négatifs dans sa vie, j’ai une famille inexistante qui a jamais était là pour mes parents. Je sais absolument pas vers qui me tourner et j’ai pensais qu’écrire ici en parlant avec des gens qui vivent la même situation que moi ou qui ont vécu pourrait m’aider à allez mieux. Si vous avez connu des patients soufrant de la même maladie que ma mère qui ont guéris. Je suis tellement triste et mal. Je me demande pourquoi la vie est si injuste car c’était vraiment une bonne personne et un modèle de bienveillance, j’ai une admiration pour ma mère. Je n’arrive pas a voir le futur sans elle soit l’obtention de mes diplôme, mon accouchement plus tard, elle est tout pour moi j’ai que elle et je survivrai pas si il lui arrive quelques chose. Je vous remercie d’avoir lut