Bonjour,
Les tumeurs neuroendocrines pulmonaires sont effectivement rares et on manque donc encore de recul pour évaluer l'efficacité à moyen et long termes de thérapies nouvelles comme l'immunothérapie qui, depuis quelques années, a bouleversé le pronostic des cancers bronchopulmonaires pris dans leur ensemble. Mais je note dans vos propos que le traitement combinant chimio et immunothérapie administré à votre père donne déjà de bons résultats, ce qui doit vous permettre de rester optimiste. Obtenir un recul du cancer puis le contrôler si on ne peut pas complètement l'éradiquer est l'objectif visé dans un premier temps, les semaines à venir permettront de dire si cet objectif va être atteint, sachant que les débuts semblent encourageants.
Cordialement
Dr Marceau
Bonjour,
Nous avons appris fin décembre que mon père, âgé de 77 ans, souffrait d'une tumeur neuroendocrine située sur un poumon: il était en parfaite forme, sportif, très attentif à sa santé et à son alimentation, et avait arrêté depuis 40 ans la cigarette. Cette tumeur a été découverte suite à un ganglion au cou qui avait enflé brusquement. La biopsie indiquait que cette tumeur est un adénocarcinome à petites cellules. La tumeur est petite pour l'heure (2 cm), elle a touché les ganglions mais pas d'organe. Elle n'est pas opérable en raison de sa situation sur le poumon. Il a commencé un cycle de chimiothérapie avec immunothérapie, il en est à la troisième session, il doit en faire encore trois. Il est fatigué suite à ses sessions de chimiothérapie et d'immunothérapie, a perdu une partie de ses cheveux mais reste combattif, tous les jours, même quand il fait sa séance de chimiothérapie, il marche pour rester actif. Les premiers résultats sont encourageants, les scanners ont montré une diminution des ganglions et de la tumeur suite aux deux premières sessions de chimiothérapie et d'immunothérapie. Pour ma part j'alterne entre phase d'optimisme et de grande angoisse, et je cherche des témoignages sur les tumeurs neuroendocrines pulmonaires, rares et donc moins renseignées. Ce que je lis sur certains sites m'angoisse particulièrement, j'ai l'impression que mon père en a juste pour quelques mois et je ne parviens pas à dépasser par moments mes anxiétés - dont je ne lui fais pas part, évidemment.