Bonjour,
J'ai été déçue des psy du service oncologie. Il y en a de tres competents à la ligue. Vous devriez les contacter. Ils proposent également des activités(sophro,gym douce). Ça a fait du bien à mon père.
La chimio et se battre contre une maladie qui peut tuer jouent sur le moral.
Vous pouvez également envisager une maison de repos post traitement il y en a des spécialisées.
Bon courage,je sais à quel point c'est dur de voir nos parents diminués.
Bonsoir,
C'est un peu désesperée que je lance cette bouteille à la mer
On a diagnostiqué un cancer du sein à ma maman au mois de juin 2024, pris assez tôt, elle a rapidement entamé les chimio qui se passaient plutôt bien malgré de nombreux effets secondaires.
Mais subitement au mois de décembre, à 3 chimio de la fin, elle commence à perdre l'appétit et aussi le goût à la vie. Elle passes ses journées sur le canapé, se renferme et commence à ne plus s'alimenter.
On s'inquiète rapidement, on tente tout ce qui est en notre possible pour l'aider mais rien n'y fait.
Après 12 kg perdus en quelques semaines, on décide alors avec l'oncologue (qui nous parle d'anorexie mentale) de la faire hospitaliser. On lui installe une sonde naso-gastrique et elle se retrouve nourrie par poche. Elle restera 10 jours comme ça, en réaprenant petit à petit à consommer de la nourriture solide en plus de celle injectée par la sonde. Elle retrouve peu à peu les joie de vivre, seulement dès son retour à la maison lundi, tout dégringole, cette phobie reprend le dessus, elle n'arrive pas à nous expliquer mais elle "n'y arrive pas", "ça ne passe pas" et elle cesse donc a nouveau de s'alimenter correctement.
Il ne lui reste plus qu'une seule et dernière chimio ce vendredi, après laquelle elle restera hospitalisée 1 semaine sous surveillance, mais après cela elle sera à nouveau lachée dans la nature et nous ne savons plus quoi faire ni même vers qui nous tourner. On a l'impression de ne pas être écoutés, personne ne nous apporte l'aide dont elle aurait besoin. Elle a vu une psychologue la semaine dernière pendant son hospitalisation mais rien n'est réellement mis en place pour qu'elle reçoive un réel suivi psychologique.
Où pouvons-nous trouver de l'aide ?
Elle ne se bat même plus contre son cancer mais plutôt contre cette anorexie qui prend le dessus. Alors que manger à toute sa vie été un plaisir et que jamais elle n'a eu un quelconque problème avec la nourriture.
Si cela est déjà arrivé à vous ou l'un de vos proches, comment se sortir de cette situation ?
Merci