cancer su sein d'ordre génétique

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miclo

est ce que des personnes sont concernés par un cancer du sein, ou il y aurait eu une recherche génétique. Comment cela se passe t-il ? j 'ai récidivée d'un cancer du sein 10 ans après la première fois et on a découvert un cancer du sein à ma fille a pas 30 ans

luc R

Bonjour miclo

voici des infos

courage a vous

http://liguecancer-internet.customers2.les-argonautes.net/localisation/…

Facteurs de risque

Les facteurs de risques de développer un cancer du sein sont divers et multiples, même si l'âge demeure (après le sexe) le principal d'entre eux. On peut identifier quelques facteurs de risques qui peuvent agir conjointement pour favoriser le développement d’un cancer.

Facteurs internes

l'âge : 3 cancers du sein sur 4 se déclarent après 50 ans. La maladie est rare chez la femme de moins de 35 ans et exceptionnelle avant 20 ans. Pour cette raison, le programme de dépistage organisé du cancer du sein bénéficie aux femmes de plus de 50 ans, d’autant que la densité de la glande mammaire est moins importante à cet âge
les antécédents familiaux : 20 à 30 % des cancers du sein se manifestent chez des femmes présentant des antécédents familiaux (mère, sœur, etc.) ;
la prédisposition génétique : 5 à 7 % des cancers du sein seraient liés à une prédisposition génétique héréditaire, c’est-à-dire existant déjà chez l’embryon ;
les antécédents personnels : les femmes ayant déjà eu un cancer du sein présentent un risque 4 à 5 fois plus important d'en déclarer un second.
Facteur externes

Les facteurs externes liés au cancer du sein sont d'impact modéré. Le plus important est l’exposition de l’organisme aux hormones sexuelles oestrogéniques, notamment au cours du traitement hormonal substitutif de la ménopause, le risque augmentant avec la durée.

Tabac, alcool et surpoids sont égale

Témoignages

Le cancer du sein… Céline Lis est passée par cette épreuve qui touche tant de femmes. Epreuve qu'elle a surmontée à force d'énergie. Retour franc et lucide sur sa parenthèse désenchantée.

Maladie surprise

J'étais jeune (37 ans), très sportive et avec une santé de fer. Je ne présentais aucun facteur de risque génétique ou héréditaire. Et puis… une boule s'est développée dans un de mes seins, peu après ma seconde grossesse. Il m'a fallu du temps pour consulter, mais poussée par mon mari, j'ai franchi le pas. Dans un premier temps, mon généraliste n'a pas voulu me prescrire de mammographie : "trop jeune pour que ce soit un cancer". Il se trompait ! Petite chance dans mon malheur, la tumeur n'était ni étendue, ni métastasée. Très rapidement, j'ai subi une intervention chirurgicale, quatre cures de chimiothérapie et de la radiothérapie. Une épreuve douloureuse qui m'a laissée épuisée, mais "guérie". Aujourd'hui, je suis tellement sereine que j'en arrive à oublier mes mammographies de contrôle.

Questions de perspectives

Lorsque j'ai appris que j'avais un cancer, je n'ai pas songé une seconde à la mort. Face à la douleur humaine que l'on peut rencontrer ailleurs sur cette planète, mon "truc terrible" semblait un peu moins grave.
L'idée du cancer ne m'a donc pas traumatisée, mais je ne mesurais pas à quel point le traitement serait difficile, notamment en termes de fatigue et de douleur… Un choix - relatif - de ma part, puisque j'ai refusé les antalgiques de manière à retrouver au plus vite mes capacités physiques de marathonienne et à conserver mes facultés intellectuelles tout au long des soins. Je voulais continuer à écrire au quotidien, moi qui suis journaliste et vis par les mots.

Jamais seul

Le cancer du sein est une maladie traumatisante, qui affecte durablement l'existence et l'image que la femme peut avoir d'elle-même. Souvent désemparés, en quête de réponses, de soutien ou de partage d'expérience, la malade et son entourage ne savent pas toujours vers qui se tourner hors du milieu médical. Pourtant, les solutions existent : associations, espaces de rencontre, sites Internet, numéros verts sont là pour accompagner chaque personne confrontée au cancer du sein et l'aider à surmonter cette épreuve.

Près de chez vous, des ligueurs sont à vos côtés jour après jour

La Ligue contre le cancer, grâce à ses 103 Comités départementaux et à ses 12 000 bénévoles réguliers présents en métropole et dans les territoires d’Outre-mer, se mobilise directement auprès de toute personne concernée par la maladie en attribuant des aides sociales et/ou en proposant des accompagnements.

L’information et l’orientation des personnes malades et de leurs proches

Les ligueurs accueillent, informent et orientent les personnes sur les questions liées à la maladie, aux traitements et aux dispositifs de prise en charge. Différents lieux d’information sont ouverts aux personnes malades : Comité départemental, Espace Ligue, Espaces de rencontres et d’information.

Exemple des ERI

Des Espaces de Rencontres et d'Information situés directement au cœur des établissements de soins, vous permettent de vous informer et d’échanger sur la maladie sans rendez-vous.
Consultez la liste des ERI en France

luc R

Ablation ovarienne préventive chez les femmes à risque génétique
modifié le 17/04/2013
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Les cancers transmis par voie familiale sont très rares. Les cancers familiaux du sein représentent environ 8 % de l'ensemble des cancers du sein. Ils se transmettent avant même la naissance, dès la phase embryonnaire. Ce risque est lié à une anomalie d'un chromosome appelé BRCA (Breast Cancer). Il existe deux gènes de risque : BRCA 1 (le plus fréquent) et BRCA2. Être porteur de cette mutation ne signifie pas une certitude, mais un risque élevé de développer dans le cours de sa vie un cancer du sein ou à moindre degré de l'ovaire.
C'est la raison pour laquelle les médecins conseillent en général à leurs patientes qui n'ont plus le projet d’enfanter, de faire pratiquer l'ablation des deux ovaires.
De nombreuses études ont permis de confirmer cet effet bénéfique de l'ovariectomie sur le risque de cancer du sein. Mais, compte tenu du nombre d'études et surtout de leur disparité, une équipe américaine a mené une analyse globalisant les résultats de toutes les publications valables, afin de pouvoir évaluer la réduction du risque de cancer du sein ou des ovaires grâce à une ovariectomie : c'est ce que l'on appelle une "méta-analyse", méthode rigoureuse, et reconnue scientifiquement*.

Méthode

Dans toutes ces études, la réduction du risque est évaluée en comparant deux groupes de femmes sélectionnées - après leur accord - par tirage au sort (appelé par les médecins "randomisation"). Le premier groupe de femmes traitées est comparée à un second groupe témoin de femmes indemnes. Ont été incluses aussi bien les études prospectives que rétrospectives.

Résultats

Huit études ont été retenues, incluant près de 9 000 femmes, porteuses de la mutation BRCA1 ou BRCA2. La réduction du risque de cancer observé est de l'ordre de 80 % pour les cancers d'ordre gynécologique et de 50 % pour le cancer du sein.
Ce taux massif de réduction de taux de cancers laisse supposer un allongement de la durée de la vie pour ces femmes, ainsi qu'une meilleure qualité de leur vie.

Conclusion

On comprend bien le conseil de faire pratiquer l'ablation des deux ovaires chez les femmes à haut risque génétique de cancer du sein, et également de l'ovaire, en attendant bien entendu le moment de la vie où elles n'ont plus de projet de parentalité.

*Rebbeck T.R. and al. Meta-analysus of risk reductioin estimates associated with risk-reducing salpingo-oophorectomy. In BRCA1or BRCA2 carriers. J.Ntl Cancer Inst.2209; 10; 80-87

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Joelle

Bonsoir,
La question que l'on se pose, c'est quand on vient d'une famille ou il y a beaucoup de cancer, l'oeophage , poumons, os, , prostate, utérus, sein on vous dit que c'est un cancer héréditaire.
Grands oncles et grandes tantes, oncles, cousin, cousines, Tout du côté de ma mère. C'est la seule qui ne l'a pas eu. Elle avait que des frères. Mais à part les cousins tous sont décédés d'un cancer.
Comment se fait t'il qu'il n'y a pas plus de suivi dans les familles à risques !

Merci

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