chirurgie reparatrice

3 commentaires
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valerie83

bonjour j ai eu un cancer du sein et maintenant je vais pouvoir me reconstruire le sein je vais peut être me faire opéré par le docteur ihrai a Nice et j aurai aimer savoir si des personnes se sont fait opéré par ce médecin pour information j aimerai avoir la méthode DIEP je vous remercie d avance pour vos commenter

luc R

Bonsoir valerie

je ne sais si tu auras des réponses par d'autres personnes au sujet de cette reconstruction et de ce chirurgien ??

je veux te dire que si tu ne connait pas ne prend pas de risque stp

je te met un lien de l'institue Gustave Roussy a villejuif c'est le centre de référence en Europe

je me suis fait soigné ici en 20011

voici le lien ou tu trouvera des informations ( http://www.gustaveroussy.fr/?p_a=search )

je veux aussi t'informer que tu as le droit de te faire soigner par la meilleure équipe et les meilleurs chirurgiens

donc tu peu demander conseil a gustave roussy mais pour tes frais de transport il te faut demander une entente

préalable a ta caisse de sécurité sociale c'est juste un dossier a remplir par ton médecin ok

en ce qui concerne cette méthode : voici des informations en 10 questions

DIX QUESTIONS AUX PROS DU D.I.E.P.

Dix questions au Professeur Maurice Mimoun, à Paris.

Vous exercez : dans le public.
1/ Que pensez-vous de l’intérêt d’une reconstruction mammaire pour la patiente ?
Fondamental naturellement : reconstruction physique, reconstruction psychique. Les
femmes sont souvent très mal accompagnées et très mal informées voire infantilisées dans
cette démarche qui ne peut se résumer qu’à un acte technique.
2/ Pourquoi vous-êtes vous intéressé à cette méthode de reconstruction qu’est le
D.I.E.P.? Depuis quand pratiquez-vous le D.I.E.P. ?
Pour deux raisons :
- Une positive, parce que la reconstruction par la peau du ventre est intéressante.
C’est une alternative de plus à proposer aux patientes dans la reconstruction
mammaire. C’est parfois la meilleure solution. Parfois, ce n’est pas une alternative
mais la seule solution.
- Une négative, parce que j’ai toujours été très réticent à la technique de TRAM,
c’est à dire la méthode qui utilise la peau du ventre en sacrifiant un muscle
abdominal. A mes yeux, cette méthode ne devrait plus être utilisée aujourd’hui car
elle entraîne une séquelle trop lourde par le délabrement de la sangle abdominale.
3/ Pourquoi cette méthode du DIEP est-elle peu connue et peu pratiquée en
France ?
Parce que c’est une méthode difficile qui demande un chirurgien entraîné aux techniques
de microchirurgie et une équipe paramédicale de haut niveau. La surveillance
postopératoire est fondamentale et nécessite une infrastructure qui permette les soins
adaptés.
4/ Pour quelles raisons proposez-vous cette technique à vos patientes ?
Il est très difficile de donner des raisons en quelques phrases. En reconstruction
mammaire, nous avons tout un panel de techniques. Il faut bien faire comprendre aux
patientes que toutes les méthodes ne sont pas utilisables pour chacune d’elles. Elles
dépendent d’une multitude de facteurs : la qualité de la peau, les zones d’excès cutanés
surtout du ventre et du dos (pour une fois un bourrelet peut être utile…), le poids, l’aspect
longiligne ou bréviligne, la largeur du thorax, le type de mastectomie, la hauteur et la
direction de la cicatrice, la souplesse de la peau dans la zone du sein enlevé, l’existence et
la qualité du muscle pectoral, la forme et la taille de l’autre sein, la radiothérapie, les
interventions antérieures, les éventuelles cicatrices sur le ventre, les antécédents et
maladies associées (diabète, artérite…), le tabagisme, l’avis de l’oncologue, etc., etc. La
liste est longue et dans chaque rubrique, l’évaluation n’est pas binaire, oui ou non, elle
peut-être nuancée. Vous remarquerez que je n’ai pas mis l’âge. Une femme peut-être
reconstruite à n’importe quel âge si elle le désire et si son état général le permet.
Dans tout ce labyrinthe, il se dégage parfois une seule méthode, parfois plusieurs, mais
pas toutes. Il faut alors choisir. Le médecin doit expliquer et la patiente doit choisir. Chaque
technique a des avantages, des inconvénients et des risques.
Le DIEP, dans les cas adaptés, est une excellente méthode car elle n’entraîne que peu de
séquelles (une cicatrice au ventre), une très belle qualité de résultat sans prothèse,
l’absence de séquelle fonctionnelle puisqu’elle ne sacrifie pas de muscle abdominal. 5/ Toute patiente peut-elle en bénéficier ?
Non. Il faut, comme je l’ai répondu à la question précédente, prendre en compte de
nombreux critères parmi lesquels le vœu de la patiente est fondamental.
6/ Quel est l’intérêt principal de cette méthode de reconstruction pour la patiente ?
Je le répète : la qualité esthétique, l’absence de séquelle fonctionnelle, le peu de séquelles
esthétiques mais aussi la pérennité du résultat.
7/ Quels sont les principaux risques encourus par la patiente ?
D’abord, les risques généraux, ceux de toute chirurgie. Malheureusement, même s’ils sont
exceptionnels, les risques les plus graves existent et notamment phlébites et embolies
pulmonaires, mais tous les autres aussi.
Puis les risques locaux : le risque particulier du DIEP est l’échec total par thrombose des
vaisseaux. Si les petites artère et veine que nous anastomosons en microchirurgie pour
faire vivre le lambeau se bouchent, et si malgré une reprise chirurgicale, le phénomène se
reproduit, l’échec est total et la peau abdominale transposée va nécroser et devra être
enlevée.
Il faut en informer la patiente au préalable.
8/ Quel est le taux de réussite immédiate ? à distance ?
Immédiate : 95% environ.
Le risque d'échec est dû essentiellement à la thrombose des vaisseaux. En microchirurgie,
malgré la qualité des équipes, il existe toujours un pourcentage d’échec sans que
malheureusement, on puisse expliquer pourquoi. Il faut se méfier des équipes qui
affirmeraient que ces échecs n’existent pas. Ce taux oscille autour de 5%. En tout cas, là
aussi, il faut toujours en informer la patiente.
9/ Quelles sont les difficultés (techniques, financières…) que vous avez
rencontrées au sein de l’établissement où vous exercez, quant à la pratique de
cette technique du D.I.E.P. ?
Financière, il ne devrait pas y en avoir car toutes les patientes doivent pouvoir avoir accès
à cette technique quand elle est indiquée. Pour plus de clarté, il devrait y avoir un code
CCAM particulier pour le DIEP, ce qui le ferait reconnaître à sa juste valeur et qui serait
plus clair pour tout le monde.
Pour le reste, c’est une question de volonté du chef de service. Il est vrai que c’est une
technique difficile qui demande une compétence particulière en microchirurgie, une
mobilisation suffisante de personnel médical et paramédical, ce qui est parfois difficile à
mettre en place, et une disponibilité des blocs.
10/ Enfin, que pensez-vous de l’utilité d’une association pour le D.I.E.P. ?
Formidable. Je trouve que les patientes sont en France gravement sous-informées. Elles
ne sont pas traitées comme elles le devraient. La reconstruction mammaire n’est pas
qu’une technique, c’est un chemin que la patiente doit vivre de manière active, consciente
des difficultés, des limites avec son médecin. Elles sont souvent laissées à elles-mêmes ou
au contraire, engagées dans des filières de soins où elles n’ont pas leur mot à dire. La
reconstruction mammaire commence par une pédagogie afin que la femme soit au cœur de
son traitement.

Merci au Professeur Maurice Mimoun,
Octobre 2008.

BIEN A TOI ET COURAGE

AMITIÉ

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valerie83

MERCI POUR CE COMMENTAIRE J AIMERAIS VRAIMENT PARLER AVEC DES PERSONNES QUI ON EU CETTE OPÉRATION

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MG06

Bonjour Valérie,

J'aimerai savoir si tu as été opérée par le Dt Irhai ? J'envisage de refaire mon sein par le DIEP et je cherche un retour pour me conforter (ou pas) dans mon choix.

Merci d'avance à toi et à celles qui pourraient m'aider.

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