La première visite à l'hôpital a révélé, il y a trois ans, une tumeur du quadrant supéro-externe du sein gauche et une formation ulcérée de 50 mm de diamètre et deux à trois ganglions de 7 à 8 mm.
Un mois plus tard le chirurgien a diagnostiqué un carcinome canalaire infiltrant grade II, RE+90%,RP+90%.
Le bilan d'extension est négatif.
Elle était sous traitement NOLVADEX 20 mg et le nouveau chirurgien qui lui propose l'opération de "confort" l'a mise sous ARIMIDEX.
Il a constaté à la palpation que le sein est toujours mobile et est plutôt confiant pour le résultat de cette opération.
En prévison, elle a fait une prise de sang pour l'anesthésiste. Pensez vous que je puisse avoir son avis ?
Voilà tout ce que je peux vous dire.
Choix difficile pour opération
Votre avis professionnel conforte ma première opignon. Seulement le refus de mon père m'a fait douter.
Il est clair que cette plaie ne va faire qu'empirer, et même si aujourd'ui elle ne souffre pas, on peut espèrer que cette épeuve lui laisse ensuite plus de répis.
J'ai toute confiance en ce chirurgien qui m'a fait trés bonne impression : à l'écoute, prenant le temps d'expliquer et nous regardant dans les yeux. Ce qui n'était pas le cas du premier. Personne n'est parfais !
J'ai fait la démarche de rencontrer une personne dans un ERI, qui m'a aidé aussi à bien faire la part des choses. J'y est trouver écoute, informations et conseils et je l'en remercie.
Je repars donc regonflée vers un dernier round pour la prise de décision qui me semble, doit être prise en famille.
Merci pour votre écoute,
Cordialement.
Bonjour,
Il nous reste une quinzaine de jour pour décider de l'opération de ma maman : mastectomie totale.
Elle a aujourd'hui 88 ans, est totalement dépendante matériellement et sous l'emprise autoritaire de mon père.
Son cancer, un carcinome canalaire infiltrant grade II avec bilan d'extension sans anomalie, est connu depuis trois ans. N'en souffrant pas, nous avons décider en raison aussi de son état mental fragile de ne pas l'opérer, et un traitement hormonal lui fût proposé.
Mais, depuis un année, une plaie ne se referme plus, et l'opération moins invasive mais tout aussi traumatisante ressurgie. Il s'agit simplement de supprimer la plaie, car celle-ci ne cessera pas de s'agraver dans des conditions que nous ne pouvons mesurer aujourd'hui.
Les infirmières, médecin généraliste et chirurgien nous conseillent vivement pour son confort cette opération. Mais aucun bilan n'a été proposé pour savoir où en est la maladie. Comment prendre une décision dans ces conditions ?
Même si aujourd'hui elle dit ne pas avoir mal, il est bien évident que personne ne sait comment cela ira après, d'ailleurs comment le pourrait-on ?
Quel bénéfice va t'elle en tirer à son âge et dans le contexte psycologique où elle se trouve ?
Est-que les soins palliatifs (pansements et gestion des hémoragies) ne seront pas plus traumatisantes sur la durée ?
Combien de temps lui reste t'il à vivre, avec ou sans opération ?
Sincèrement je pense que ma maman aimerai que sa plaie dispaisse mais ne voudrai pas être opéré. Mon père est fermé à toute discution et n'est pas pour. Ma soeur est toujours convaincue qu'il faut l'opérer. Moi, je vous avoue que je ne sais pas cette fois. J'aimerai entendre d'autres expériences similaires qui m'aiderai peut-être à y voir plus clair.
Déjà, merci pour votre écoute.