Bonjour,
Je ne peux pas vous dire quelle attitude est la meilleure, c'est à vous d'en décider avec les médecins qui vous suivent. Il est en effet important que vous puissiez en discuter avec eux, d'une part l'oncologue si vous envisagez d'arrêter le Femara, d'autre part le rhumatologue si vous envisagez l'arrêt du traitement visant à renforcer la densité osseuse. La décision doit être prise en toute connaissance de cause, après avoir en avoir pesé les bénéfices attendus et les risques encourus.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
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Bonjour, je viens demander un avis éclairé, une aide à une décision difficile à prendre. En 2013, j’ai subi un premier cancer du sein gauche un cancer hormono dépendante, suivi d’une tumorectomie, d’une radiothérapie et d’un traitement hormonal, le Femara (Létrozole). Durant ce traitement, on m’a injecté du Prolia (dénosumab) tous les six mois. En 2016, mon médecin a constaté une calcification des canaux dans le sein droit. Bien qu’un cancer ne soit encore avéré, il me propose d’opérer pour enlever ces tissus à risque. En analysant le prélèvement, il a été découvert fortuitement un triple négatif. Une chimiothérapie, puis une radiothérapie s’en sont suivies. Jusque-là, j’avais bien supporté tous ces traitements mais depuis environ une année, des douleurs musculaires et articulaires intenses , ainsi que des problèmes de vue, que les ophtalmologues ne réussissent pas à cerner, sont apparus. À chaque nouvelle injection de Prolia, après quelques jours la douleur s’intensifiait et devenait quasi insupportable jusqu’à environ deux semaines de l’injection suivante, où la douleur s’atténuait doucement. Il me reste maintenant sept mois pour terminer mes cinq ans de traitement de Femara. En accord avec mon oncologue, j’ai décidé d’arrêter le Prolia, dont les effets secondaires se sont intensifiés au long des années. Je dois faire des prises de sang mensuelles pour vérifier la densité osseuse compte-tenu que l’effet rebond du Prolia, à son arrêt, qui peut causer de nombreuses fractures. Pour palier ce problème, les médecins proposent à choix un traitement d’une année à savoir : soit une prise hebdomadaire de Fosamax (acide alendronique), soit une injection unique d’Aclasta (acide zolédronique)
Pour moi, le choix est difficile sachant que ces deux molécules causent plus ou moins les mêmes symptômes que le Prolia avec d’autres inconvénients encore. Pour éviter la prise de ces médicaments, j’envisage même d’arrêter dès maintenant le Femara et de continuer à vérifier mensuellement la densité osseuse par une prise de sang. Quelle est, selon vous, la bonne attitude à avoir dans ma situation ? Un grand merci pour votre aide !